AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de Brooklyn_by_the_sea


Puisque j'ai déjà lu le 3e volume de cette trilogie, je savais à quoi m'attendre en lisant le 1er, mais vu que le 3e m'avait bizarrement séduite, j'ai quand même souhaité lire le 1er.
(et aussi parce que l'héroïne de cette histoire rocambolesque ressemble à mon Albertine).
La narratrice de ce roman d'anticipation signé Bernard Werber est Bastet, une chatte noire et blanche, qui mène sa paisible vie de chat auprès de sa servante/maîtresse, dans une maison de Montmartre. Mais sa tranquillité est dérangée par la guerre qui éclate et oblige à se défendre pour survivre et à repenser les rapports humains et animaliers pour reconstruire. Car Bastet a des pouvoirs de communication, tandis que son ami Pythagore (un sage siamois), peut accéder à la connaissance via un port USB implanté dans son front. Et les voici prêts à sauver l'Humanité !
Nous sommes donc dans la fantaisie la plus pure, dans une dimension où les chats discutent entre eux de philosophie et religion tout en dégustant du caviar. Toutefois, la tonalité du roman est très sombre, car à travers ces regards félins, c'est notre société incohérente et violente qui apparaît de façon hideuse. Cela m'a vraiment mise mal à l'aise, car Werber vise juste : il n'y a pas de quoi être fier d'être humain au XXIe siècle.
Ce fut donc, étrangement, une lecture éprouvante pour moi -même si l'intrigue est foldingue. Et j'espère que mes chats ne me jugent pas aussi durement que Bastet ne juge sa maîtresse (allez, double ration de croquettes, ce soir !).
Commenter  J’apprécie          348



Ont apprécié cette critique (32)voir plus




{* *}