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Critique de ClaudeAttard
Que celle ou celui qui n'a jamais lu un bouquin de Bernard Werber aille se faire dévorer par les fourmis magnans !
Pour célébrer ses 30 années de succès et ses 30 romans, il nous livre une autobiographie en forme de tarot. Car cet homme si discret qu'il en paraîtrait timide a connu bien des rebondissements dans sa vie. Ça, c'est pour ceux qui pensent que le métier d'écrivain est un petit travail tranquille qui s'effectue assis devant un clavier. En forme de tarot, car chaque chapitre est associé à un arcane majeur du jeu de tarot divinatoire, accompagné de sa symbolique. Bien entendu, ce n'est pas fait au hasard, ça correspond toujours à un événement important de l'existence du grand Bernard.
Je suis inquiet. À présent que les 22 arcanes sont utilisés, est-ce la fin de l'histoire, et sa fin à lui ?
J'espère que non. Bernard Werber est un champion de la résilience. Il a souffert dès son enfance d'une maladie génétique (la spondylarthrite ankylosante) qui devait le laisser paralysé au terme de son adolescence. Plus récemment, un important problème cardiaque lui a été diagnostiqué. Pourtant, à 60 ans passés, il court régulièrement des semi-marathons pour garder la forme. Il a été plusieurs fois licencié, dégagé, imité, refusé… Ce qui ne l'empêche pas d'être l'auteur français le plus lu dans le monde, notamment en Corée du Sud.
Je ne suis pas un passionné de bios et d'autobiographies. Toutefois, celle-ci est très prenante, tournée à la manière d'un roman à rebondissements, avec des passages où il parvient à parler de sa vie privée (impossible à éviter dans un tel ouvrage), sans rien nous révéler vraiment, car après tout, certaines choses ne nous regardent pas. Il aborde aussi des thèmes récurrents dans son oeuvre, qui font sa réputation et parfois son rejet : des sujets comme la réincarnation, les anges gardiens, l'ésotérisme, etc. Sans jamais rien imposer, sans se donner la peine de tout expliquer. Il dévoile sa façon de vivre, pas ses croyances sur la vie. Rien de moins, rien de plus.
Alors, est-ce là le meilleur bouquin de Bernard Werber ? Quand même pas, faut pas exagérer, même si ça ne ressemble pas à une autobiographie classique. Toutefois, il y avait longtemps que je n'avais pas été aussi "happé" par un de ses récits, auxquels je reproche des redondances parfois lassantes.
Si vous appréciez le personnage de Bernard Werber ou simplement si vous aimez ses livres, ce bouquin devrait vous combler.
J'oubliais… Il parle également de fourmis, bien sûr.
Pour célébrer ses 30 années de succès et ses 30 romans, il nous livre une autobiographie en forme de tarot. Car cet homme si discret qu'il en paraîtrait timide a connu bien des rebondissements dans sa vie. Ça, c'est pour ceux qui pensent que le métier d'écrivain est un petit travail tranquille qui s'effectue assis devant un clavier. En forme de tarot, car chaque chapitre est associé à un arcane majeur du jeu de tarot divinatoire, accompagné de sa symbolique. Bien entendu, ce n'est pas fait au hasard, ça correspond toujours à un événement important de l'existence du grand Bernard.
Je suis inquiet. À présent que les 22 arcanes sont utilisés, est-ce la fin de l'histoire, et sa fin à lui ?
J'espère que non. Bernard Werber est un champion de la résilience. Il a souffert dès son enfance d'une maladie génétique (la spondylarthrite ankylosante) qui devait le laisser paralysé au terme de son adolescence. Plus récemment, un important problème cardiaque lui a été diagnostiqué. Pourtant, à 60 ans passés, il court régulièrement des semi-marathons pour garder la forme. Il a été plusieurs fois licencié, dégagé, imité, refusé… Ce qui ne l'empêche pas d'être l'auteur français le plus lu dans le monde, notamment en Corée du Sud.
Je ne suis pas un passionné de bios et d'autobiographies. Toutefois, celle-ci est très prenante, tournée à la manière d'un roman à rebondissements, avec des passages où il parvient à parler de sa vie privée (impossible à éviter dans un tel ouvrage), sans rien nous révéler vraiment, car après tout, certaines choses ne nous regardent pas. Il aborde aussi des thèmes récurrents dans son oeuvre, qui font sa réputation et parfois son rejet : des sujets comme la réincarnation, les anges gardiens, l'ésotérisme, etc. Sans jamais rien imposer, sans se donner la peine de tout expliquer. Il dévoile sa façon de vivre, pas ses croyances sur la vie. Rien de moins, rien de plus.
Alors, est-ce là le meilleur bouquin de Bernard Werber ? Quand même pas, faut pas exagérer, même si ça ne ressemble pas à une autobiographie classique. Toutefois, il y avait longtemps que je n'avais pas été aussi "happé" par un de ses récits, auxquels je reproche des redondances parfois lassantes.
Si vous appréciez le personnage de Bernard Werber ou simplement si vous aimez ses livres, ce bouquin devrait vous combler.
J'oubliais… Il parle également de fourmis, bien sûr.
