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Citations sur James Ensor et Paul West (13)

1888. Ensor peint son chef-d’œuvre : l’Entrée du Christ à Bruxelles.

Il rencontre Augusta Boogaerts, demoiselle de magasin dans la boutique familiale, avec laquelle il restera lié jusqu’à la fin de sa vie.
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En 1891, il nous donne une huile sur bois intitulée « Squelettes se disputant un hareng saur ». Du point de vue allégorique, on peut y voir deux critiques se querellant pour ce qu’ils ne pourront jamais goûter : une dispute pour la seule dispute. L’appât, ce hareng, n’est peut-être pas du tout une œuvre d’art, mais un attrape-nigaud fabriqué pour les gruger. …. Et puis Hareng saur est-il si éloigné de art Ensor ?
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… toutes sortes de scribouillards simplement facétieux réussissent à faire imprimer leur livres parfaitement oubliables … quiconque est vraiment capable de création et se tient à l’écart du commun devient aussitôt suspect…
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… la sensation ensorienne d’être toujours au supplice, ce qui est affreux, mais aussi la certitude que ce supplice est plus facile à supporter que presque tout le reste…
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Ça et là dans cette œuvre, les slogans des bannières créent une atmosphère de lucidité ; nous comprenons ce que nous lisons ; plus les lettres sont grosses, plus nous sommes sûrs de comprendre.
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C’est peut-être ainsi que le monde s’achève, avec des individualistes condamnés et figés dans leur expression habituelle, tels des chiens vautrés dans leur vomi.
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Je trouve difficile de le reléguer, comme certains l’ont fait, dans la niche du satiriste social. Je trouve plus facile de le qualifier de savant imbécile particulièrement doué pour créer son musée de cire personnel.
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Ensor nous propose des fragments de scénettes privés de leur sens global… afin que nous nous interrogions sur l’efficacité des masques, des poses, des expressions faciales, sur les hiérarchies manifestées par l’habit, sur les rôles endossés et estimés, sur les formules élaborées et adoptées. Je vois son œuvre comme une méditation interrompue sur cette farce qu’est la condition humaine.
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Pour lui, un masque est davantage qu’un visage recouvrant un visage ; non pas un simple double, mais une complexité le visage masqué se travestissant dans l’ombre. Un crâne n’est pas simplement une tête dénudée, mais un visage nouveau, un masque découvert sous la peau et la chair.
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Il savait ce qu’il en coûte pour rester saint d’esprit, pour se calmer, pour trouver un équilibre de conduite, mais il adorait les extrêmes, ayant connu le soulagement presque sanguinaire de qui laisse libre cours à ses lubies, sous forme de cri de guerre, de danse macabre ou de cri primal, brûlant une énergie qui ne trouvait nulle autre échappatoire et certes pas dans les formules ressassées ou les lieux communs de la décence convenue.
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