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Jean-Pierre Richard (Traducteur)
EAN : 9782869304864
417 pages
Payot et Rivages (01/09/1991)
2.62/5   16 notes
Résumé :
Que s'est-il passé à la villa Diodati sur les bords du lac Léman pendant l'été 1816 ? Byron et Shelley, mais aussi Mary Shelley et sa demi-soeur Claire Clairmont s'y étaient installés. Mary Shelley devait y trouver l'inspiration de son Frankenstein. Un témoin obscur entreprend d'observer les frasques de cet entourage romantique. Polidori, le jeune médecin écossais, et compagnon de voyage de Byron, avait en effet reçu une avance de l'éditeur anglais de Byron pour ten... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
Well, well....j'ai commandé ce livre, car très intéressée par le petit cercle byronien, mais j'aurais dû garder mes sous. Autant que la biographie de Byron d'André Maurois se lit d'une traite, cette biographie romancée de Polidori traîne en longueur, manque un peu de dialogue et fait loucher sur le horloge, s'il n'est pas déjà le temps d'éteindre la lampe. Mais si on s'accroche, on apprend quand même pas mal de choses. Pour les amateurs, il existe un film appelé Gothic (a ne pas confondre avec son homonyme plus récent !) qui parle du fameux séjour de Byron, Polidori, Mary, Claire et Shelley à la villa Diodati.
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Lord Byron's Doctor
Traduction : Jean-Pierre Richard

Pendant l'été 1816, lord Byron et son médecin, John W. Polidori rencontrent, sur le lac Léman, Percy Shelley et sa compagne, Mary Woolstonecraft, lesquels voyagent avec la demi-soeur de Mary, Claire. Lors d'une soirée passée à la postérité, les membres du groupe décident d'écrire chacun sa propre histoire de fantômes. Sur les cinq personnes en présence, seuls Mary Shelley, avec "Frankenstein", et Polidori, avec "Le Vampire", tiendront parole.
La descendance littéraire et cinématographique du premier roman n'est plus à prouver. Quant au second texte, plus nouvelle que roman, il passe aujourd'hui pour avoir posé le premier l'archétype du vampire avant que Bram Stoker ne le parachève avec son "Dracula."
Sur cette base éminemment littéraire, Paul West a construit un banal roman plus pornographique (à mon sens, mais je suis une femme) qu'érotique. Au mieux, "Le Médecin de Lord Byron" rappelle le Lucien Bodard de "La Vallée des Roses." Au pire, il évoquerait certaines oeuvres si chères à Restif de la Bretonne.
West imagine qu'un éditeur britannique propose 500 livres à Polidori afin que celui-ci tienne son journal pendant tout le voyage qu'il est censé accomplir avec lord Byron jusqu'en Italie. Polidori accepte et c'est donc ledit journal qui est restitué au lecteur. Byron y est représenté comme une espèce de Priape bisexuel, avec lequel Polidori entame très tôt une relation ambiguë. le brusque renvoi de Polidori par le poète anglais est expliqué par un amour homosexuel que Byron, pour une fois réellement amoureux, ne voudrait pas concrétiser. le suicide de Polidori serait dû quant à lui à la solitude amoureuse dans laquelle le jeune homme se serait retrouvé, loin de Byron, en dépit de ses nombreuses aventures (dont une liaison avec Claire, l'ancienne maîtresse de Byron).
Le style, enlevé et parfois poétique, sert malheureusement d'écrin à des scènes sexuelles que j'ai trouvées quant à moi très banales et extrêmement lassantes. Comme disait Talleyrand, "en tout, l'excès est nuisible." Nous sommes loins, bien loin d'un Henry Miller.
Bref, je ne relirai pas West de si tôt, d'autant que le roman qu'il a consacré à Jack l'Eventreur reprend l'hypothèse absurde de la culpabilité de l'un des fils de Victoria et de celle de son médecin, le Dr Gull. Si ça vous tente, vous pouvez essayer. Sinon, passez au large : vous n'y perdrez pas grand chose. ;o)
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Assommant. La longue et pénible descente aux enfers
d'une damnation personnelle par le jeune médecin de Byron, à 20 ans on était déjà médecin au 19e siècle. Clabaudeur, vicieux, jaloux, pusillanime, indécent et triste Polidori. On pense à toutes ces confessions de parasites sensibles et piteux, c'est fascinant et pénible.
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