Roman d'aventures qui détonne un peu dans la bibliographie de
Donald Westlake, car dépourvu (ou presque) d'humour,
Kahawa m'a fait penser dans son style à l'alter ego de l'auteur,
Richard Stark.
On y suit une petite galerie d'hommes et de femmes qui préparent le détournement lucratif d'un train transportant du café en Ouganda. Ça commence comme une mauvaise blague, mais c'est un bon livre, promis.
L'écriture de
Westlake est quand même le gage de passer un bon moment, et je n'ai pas été ennuyé outre mesure pendant ma lecture.
Petit bémol sur les personnages, que je n'ai pas trouvé suffisamment développés pour m'attacher à eux. de plus, pour un roman avec un résumé si accrocheur, ça parle beaucoup et l'action est un peu délaissée.
Et pourtant, j'ai fini ce roman sur une bonne impression. Cela est dû à la peinture réaliste que l'auteur fait du régime de Idi Amin Dada. Dictateur sanguinaire dont, à mon avis, le caractère a très bien été restitué par
Donald Westlake. On voit bien qu'il ne fait pas bon vivre en Ouganda à cette période, si on est opposant au régime ou simple gêneur dans les magouilles impliquant à la fois les pouvoirs locaux et les multinationales occidentales.
En bref, une bonne petite lecture qui m'a fait reprendre le contact avec
Westlake.
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