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Critique de Sofiert


En nous plongeant dans les bas-fonds de la ville de Denver au Colorado, Benjamin Whitmer ecrit le roman de la misère et de la violence sociale de la fin du 19eS.
Pour accentuer cette déchéance sociale, il choisit de s'appuyer sur un groupe d'enfants vagabonds survivant dans une usine désaffectée en prise avec la violence des adultes. Certes il choisit une héroïne courageuse et maternelle qui se bat pour sauver ses petits. Certes, le jeune Sam, amoureux de Cora, partage son combat pour la survie. Mais ce combat, il le mène au prix de son innocence et il se retrouve bien vite englué dans des compromissions qui l'obligeront à accomplir lui-même des actes de violence envers d'autres.
Pas d'issue donc pour ces orphelins qui ne pourront échapper à un destin tragique.
Le bon gros géant défiguré n'en est pas un. Il leur vient en aide presque par hasard, mais lui aussi victime de son passé douloureux, bascule dans la haine et la vengeance en entraînant Sam dans sa chute.
Dans ce monde de brutes, les personnages positifs comme Cora et le pasteur Tom sont voués à l'échec. Malgré tous leurs efforts, personne ne sera sauvé car dans cette vision pessimiste de la société, l'amour lui-même est impuissant.
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