AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de Marti94


Ce qui me surprend le plus dans le théâtre d'Oscar Wilde c'est le perpétuel jaillissement de phrases drôles et cinglantes qui permet d'enrichir notre lexique de citations. C'est le cas une fois de plus avec « Un mari idéal », pièce qui date de 1895, dans laquelle il montre que ses aphorismes résistent au temps. Car la corruption des hommes de pouvoir cachée sous le masque de personnes intègres est toujours d'actualité.
Nous sommes à Londres, dans les salons du brillant politicien et gentleman accompli, Sir Robert Chiltern. Admirés de tous et aimé de sa femme, Lady Gertrude Chiltern, ils donnent l'image d'un mariage vraiment réussi. Jusqu'au jour où l'intrigante et séduisante Olivia Cheveley vient bouleverser sa vie. Cette femme au passé trouble, est de retour à Londres après des années d'absence. Elle profite d'un secret découvert sur Sir Robert Chiltern pour le faire chanter : soit il accepte de défendre le projet de canal argentin devant la chambre des députés, en sachant que c'est une escroquerie, soit elle révèle l'origine frauduleuse de sa fortune, ruinant ainsi sa réputation et l'amour de sa femme, qui l'idéalise en mari parfait. Sir Robert Chiltern va se confier à son ami le Vicomte Arthur Goring pour l'aider à ne pas perdre la face… le pouvoir et l'argent qui va avec.
Une satire sur le système politique Victorien où scandale et chantage touchent même ceux qui semble irréprochables. Cela rappelle quelques affaires plus récentes !


Commenter  J’apprécie          30



Ont apprécié cette critique (3)voir plus




{* *}