La mort cancéreuse résulte de la coexistence au sein d’un même organisme de deux homéostasies. L’une, l’homéostasie générale, tend à maintenir la constance indispensable à la vie du milieu intérieur ; l’autre, surnuméraire et autonome, est auto-régulée par un feed-back élémentaire. […]
Quand la végétation cancéreuse atteint un niveau qui excède le potentiel de régulation, la rupture homéostasique entraîne la mort du porteur.
Les cellules humaines euploïdes (c’est-à-dire normales) ont un potentiel de division limité à 70 mitoses ; c’est le classique « potentiel mitotique intrinsèque ».
Les diverses populations cellulaires constitutives de l’organisme utilisent 50 de ces divisions au cours de leur organogenèse jusqu’à leur maturation adulte ; les 20 divisions restantes servent au remplacement des cellules usées par le métabolisme.
Quand ce potentiel est épuisé, la ligne cellulaire s’éteint, de sorte qu’à la sénescence, l’organisme présente un appauvrissement cellulaire de tous ses composants. Quand cette réduction est telle que les constantes homéostatiques et homéothermiques indispensables à la vie ne sont plus assurées, l’extinction survient.
La chimiothérapie entraine souvent des effets secondaires : aphtes, brulures, fatigues, nausées, réactions allergiques...
Le chagrin ou la joie de vivre peut influencer l'évolution de nombreuses affections. Cancers et pathologies infectieuses semblent être liés au stress.
On dit couramment que le souci ronge. Serions-nous susceptibles de faire un cancer à la suite d'une grande souffrance morale ?
Alors qu'on admet une explication psychologique à l'ulcère d'estomac, au psoriasis,, à l'asthme, pourquoi pourrions-nous franchir le pas pour un cancer du sein ou du pancréas ? Est-il judicieux de traiter l'esprit en même temps que le corps ?
- Nous étudions actuellement comment les substances cancérigènes provoquent des lésions de l'ADN et comment ces mutations cellulaires activent les oncogènes. Lorsque nous aurons trouvé les intermédiaires métaboliques qui provoquent l'allumage des oncogènes nous aurons franchi une étape décisive. -
N'oublions pas la télévision qui pollue à quatre niveaux : elle émet des rayons X- dose limite quotidienne atteinte en quatre heure -, des rayons ultra-violets et des radiations non ionisantes par haute tension ; elle génère aussi une pollution chimique, car elle contient du pyralène.
La TEP
La Tomographie par Emission de Positrons - TEP - est une nouvelle formule de scintigraphie. Cette technique repose sur l'utilisation de Fluo-Désoxy-Glucose FDG, un produit radioactif dérivé du glucose, le sucre de base qui apporte l'énergie nécessaire au fonctionnement de notre organisme. Les cellules cancéreuses, étant plus active que les cellules normales, consommeront plus de sucre, par conséquence, absorberont plus de FDG.
C'est ainsi que l'on repèrera facilement les zones cancéreuses grâce à une camera spécialement adaptée à cet élément radioactif particulier.
Comme la scintigraphie conventionnelle, la TEP donne des informations fonctionnelles sur la tumeur. Elles est particulièrement précieuse au diagnostic dans des certaines situations :
- Pour le cancer du poumon, la radio nous donnera des images de petits nodules ;
- Pour les cancers ORL .
- Pour localiser les métastases ;
- Pour observer les résultats du traitement en général où reconnaitre une maladie résiduelle dans les lymphomes ou les cancers de la tyroïde.
- L'ACE - Antigène Carcino-Embryonnaire - permet de suivre l'évolution des cancers du colon, rectum et du sein.