L'essentiel de la thérapeutique anticancéreuse réside actuellement encore, dans l'emploi de moyens puissants de destruction tissulaire destinés à débarrasser l'organisme des cellules anormales qui l'envahissent.
Lors du congrès annuel de l'American Association for Avancement of Science, le 13 février 2004, on a avancé que les femmes qui travaillent la nuit sont davantage sujettes au cancer du sein que les autres, et celles atteintes du cancer du sein, dont le cycle de production de cortisol est décalé vers l'après-midi, en raison d'un sommeil perturbé, combattent plus difficilement leur maladie.
Pendant le sommeil, surtout au petit matin, notre organisme fabrique une autre substance clé : le cortisol. Cette hormone a une action bénéfique sur le coeur et surtout elle active nos défenses immunitaires, en particulier les lymphocytes - T- tueurs qui éliminent les cellules cancéreuses.
En 1998, lors des états généraux réunissant quelques milliers de cancéreux à qui on a donné la parole, l'idée d'un service de consultation spécifique d'annonce du cancer a pris naissance.
Quoi qu'il en soi, chacun a besoin d'établir avec le médecin et le personnel soignant une relation de confiance.
Il est évident que l'annonce d'une maladie grave créée un choc psychologique violent chez le patient. D'où l'importance d'accorder du temps au dialogue singulier entre un malade et - son - médecin, car sa souffrance morale continue bien au-delà de l'annonce.
Des évènements psychologiques entrainent aussi parfois un relâchement du système de surveillance immunitaire et sont à l'origine de cancers.
De nombreuses études prouvent que l'angoisse est un facteur déclenchant des dépressions immunitaires.
Les savants sont en train de décoder le langage des émotions et démontrent que le bonheur est aussi une thérapeutique.
Le chagrin ou la joie de vivre peut influencer l'évolution de nombreuses affections.