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Critique de Shabanou


Bonjour les lecteurs….

Quand on vous dit Brunhoff, vous pensez à Jean.
Jean Brunhoff, le papa de "Babar, le roi des éléphants" qui a enchanté notre enfance.

Et Bien ce n'est pas que cela, Les Brunhoff sont une famille tentaculaire où Jean n'a joué hélas qu'un petit rôle vu sa disparition prématurée des suites d'une tuberculose.
Cette famille avant-gardiste a eu un destin incroyable.
Yseult Williams a récolté les souvenirs de Marion de Brunhoff, un des derniers témoins des années de gloire.
Le clan s'est spécialisée dans la presse, l'édition et la mode.
Ils vont en effet créer plusieurs revues consacrées à la mode mais aussi aux arts.
" La gazette du bon ton", " le jardin des modes", " Vogue" et " Vu" (premier magazine de photos reportages), tous sont sortis de leur imagination entre les deux guerres et ont contribué à leur gloire.
Ils ont fréquenté les plus grands qui ont participés à l'élaboration de leurs revues. Apollinaire, Picasso, Dali, Cocteau, ... fréquentaient leur maison.
Dior, Coco, Poiret et d'autres présentaient leurs collections dans les revues des Brunhoff.
Mais il n'y a pas eu que la mode et ses frivolités.
Ils furent des luttes anti fascistes et une d'entre eux entra même en résistance. Elle sera arrêtée, internée et comparaitra u procès de Nuremberg. Un autre sera fusillé.

Tourbillon qui nous plonge dans les années folles… les années d'entre deux guerres. Après plus rien n'a été pareil.
Remarquable travail d'Yseult Williams qui s'est appuyée sur les témoignages des survivants et descendants de cette époque de folies.

De cette famille quasiment tombée dans l'oubli, il ne reste que "Babar" et ses merveilleux albums. le flambeau ayant été repris à la mort de Jean par son fils Laurent qui n'était à l'époque qu'un adolescent de 13 ans.

A conseiller pour tous ceux qui aiment cette époque où tout (ou presque) était permis.
Epoque où rien n'était impossible pour autant que l'on ait un peu d'audace.
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