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Critique de JIEMDE


JIEMDE
16 septembre 2017
Passé entre les mains des excellents éditeurs de Gallmeister et d'une nouvelle traduction, Fantasia chez les ploucs est devenu le bikini de diamants, se rapprochant ainsi du titre original (The Diamond Bikini) que lui avait donné Charles Williams.

L'histoire est connue : Sam (Pop), arnaqueur à la petite semaine sur les champs de courses new-yorkais toujours accompagné de son fils Billy, 7 ans, file se mettre au vert quelques temps dans la ferme isolée de son frère Sagamore, arnaco-distilleur émérite, réputé dans tout son comté mais que personne n'a jamais pu coincer.

Au même moment, Choo-Choo Caroline et son "parrain" débarquent au même endroit pour se mettre également au vert le temps de se faire oublier des gangsters qui les cherchent. Et finissent par les retrouver, contraignant Caroline à fuir.

Jamais à court d'une idée opportune pour engranger le pactole, Sagamore et son frère vont alors monter la chasse à l'homme (ou plutôt à la femme) la plus énorme et la plus déjantée jamais imaginée.

Racontée par la voix de Billy, 7 ans, cette histoire est tout à la fois une gigantesque farce où l'on sourit plus qu'on ne rit, et un bon - mais rapide - moment de lecture tellement la narration naïve du gamin laisse au lecteur entrevoir peu à peu le fil de la véritable histoire que Williams a imaginé, aussi loufoque que peu crédible.

Mais l'essentiel n'est pas là : au deuxième degré, c'est drôle, c'est barré et les 240 pages s'avalent d'une traite avec forcément en tête les images de Mireille Darc, Lino Ventura et Jean Yanne incarnant les personnages principaux dans l'adaptation française des années 70...
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