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Critique de Sofiert


Comme un roman victorien exporté en Tasmanie !
Avec ses bas-fonds qui grouillent de miséreux, d'enfants squelettiques exploités par des brutes, d'anciens bagnards avec leur descendance et d' éclopés en tous genres ; Rohan Wilson nous emporte dans une petite ville sordide à la fin du XIXe siècle.

Après avoir assisté à la mort de sa mère, un jeune garçon envoie une lettre à son père, un vétéran voyou et alcoolique qui vient de participer à la Guerre Noire qui a opposé les colons britanniques aux aborigènes. le père revient vers son fils, mais il est pris en chasse par un vieillard et son complice déguisé en bourreau. Lorsqu'ils arrivent, une révolte populaire vient d'éclater pour protester contre une taxe supplémentaire sur le chemin de fer. Les Réchabites se sont saisis de cette opportunité et entretiennent la colère pour gagner des adeptes.
La ville est rapidement à feu et à sang, les boutiques pillées et brûlées tandis que l'auteur dévoile peu à peu les motivations des uns et des autres.
On apprend peu de choses sur les personnages, juste les éléments essentiels à l'intrigue et aux affrontements qui auront lieu. Mais la cruauté et le sordide ne peuvent emporter tous les personnages, et une part d'humanité se dévoile dans l'amour d'un père pour son fils, dans l'amitié qui va naître entre deux femmes brisées par la vie et par l'hommage aux disparus murmure à l'oreille du lecteur.
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