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Critique de lousalinger
Don Winslow revient au polar avec Corruption (The Force en VO).
Revenus de ses diverses odyssées sur le terrain des narcotrafiquants (La Griffe du Chien et sa suite Cartel), regonflé comme jamais, l'auteur fait une percée dévastatrice dans le noir.
Son style ciselé est (très) bien rôdé, inutile de le changer.
Fresque simple et complexe, viscérale et politique, le destin de Denny Malone et son unité d'élite s'extrait des poncifs pour toucher une réalité qui fait froid dans le dos.
Percutante, affutée, l'écriture évoque le James Ellroy des grandes oeuvres. Les grandes figures ou motifs ne sont pas forcément les mêmes, mais Winslow et Ellroy partagent ce goût pour les histoires obscures mêlant dans un même mouvement cadre introspectif et panorama sociétal.
Encore une fois, le ton est rude, le propos froid, désespéré. Mais l'humanité est toujours présente, s'égrenant au fil des pages, tordant le cou aux schémas éculés.
Coup de Force.
Revenus de ses diverses odyssées sur le terrain des narcotrafiquants (La Griffe du Chien et sa suite Cartel), regonflé comme jamais, l'auteur fait une percée dévastatrice dans le noir.
Son style ciselé est (très) bien rôdé, inutile de le changer.
Fresque simple et complexe, viscérale et politique, le destin de Denny Malone et son unité d'élite s'extrait des poncifs pour toucher une réalité qui fait froid dans le dos.
Percutante, affutée, l'écriture évoque le James Ellroy des grandes oeuvres. Les grandes figures ou motifs ne sont pas forcément les mêmes, mais Winslow et Ellroy partagent ce goût pour les histoires obscures mêlant dans un même mouvement cadre introspectif et panorama sociétal.
Encore une fois, le ton est rude, le propos froid, désespéré. Mais l'humanité est toujours présente, s'égrenant au fil des pages, tordant le cou aux schémas éculés.
Coup de Force.
