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Critique de Tricape
Vous êtes-vous déjà demandé si les arbres avaient besoin de dormir ? Même si vous n'aimez pas les arbres de nos forêts européennes, ce livre vous intéressera comme il a conquis un très grand nombre de lecteurs dans au moins 32 langues.
Peter Wohlleben, responsable de la forêt d'Hümmel (Rhénanie-Palatinat), a observé les arbres pendant plus de vingt ans. Il nous rapporte dans un langage clair et vivant le résultat de ses examens passionnés et méticuleux dont il renforce la synthèse par des nombreuses références bibliographiques.
Les arbres auraient plusieurs sens, dont celui du goût ! le hêtre peut produire en forêt près de deux millions de faînes au cours de sa vie ; dans le meilleur des cas, une seule deviendra un arbre. En parlant de l'arbre-mère, en nous disant qu'il n'est pas question qu'un arbre n'en fasse qu'à sa tête, que les champignons sont en quelque sorte l'internet de la forêt, en se demandant comment l'eau pompée par les racines peut atteindre le houppier parfois situé à près de 100 mètres du sol, en s'interrogeant sur la limite entre le végétal et l'animal, en explorant l'humus à la fois produit de décomposition et source de vie et en comparant sa population de micro-organismes au plancton, en nous expliquant que les forêts joueront pleinement leur rôle dans la lutte contre le changement climatique à condition que l'homme les laisse vieillir, en présentant des réactions des arbres au milieu ambiant comme des traits de caractère, en multipliant les métaphores (ainsi les troncs offrent-ils des "logements sociaux" aux écureuils, chauves-souris, chouettes, etc.) et en recadrant pour nous l'échelle du temps des arbres qui sortent de l'adolescence quand nous tirons notre révérence, l'auteur nous promène dans la forêt et nous offre avec son enthousiasme communicatif découverte sur découverte. Avec lui on apprend en se divertissant.
Chapeau à Peter l'enchanteur !
Peter Wohlleben, responsable de la forêt d'Hümmel (Rhénanie-Palatinat), a observé les arbres pendant plus de vingt ans. Il nous rapporte dans un langage clair et vivant le résultat de ses examens passionnés et méticuleux dont il renforce la synthèse par des nombreuses références bibliographiques.
Les arbres auraient plusieurs sens, dont celui du goût ! le hêtre peut produire en forêt près de deux millions de faînes au cours de sa vie ; dans le meilleur des cas, une seule deviendra un arbre. En parlant de l'arbre-mère, en nous disant qu'il n'est pas question qu'un arbre n'en fasse qu'à sa tête, que les champignons sont en quelque sorte l'internet de la forêt, en se demandant comment l'eau pompée par les racines peut atteindre le houppier parfois situé à près de 100 mètres du sol, en s'interrogeant sur la limite entre le végétal et l'animal, en explorant l'humus à la fois produit de décomposition et source de vie et en comparant sa population de micro-organismes au plancton, en nous expliquant que les forêts joueront pleinement leur rôle dans la lutte contre le changement climatique à condition que l'homme les laisse vieillir, en présentant des réactions des arbres au milieu ambiant comme des traits de caractère, en multipliant les métaphores (ainsi les troncs offrent-ils des "logements sociaux" aux écureuils, chauves-souris, chouettes, etc.) et en recadrant pour nous l'échelle du temps des arbres qui sortent de l'adolescence quand nous tirons notre révérence, l'auteur nous promène dans la forêt et nous offre avec son enthousiasme communicatif découverte sur découverte. Avec lui on apprend en se divertissant.
Chapeau à Peter l'enchanteur !
