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Citations sur Les intéressants (88)

Les rencontres que l'on fait enfant peuvent sembler idéales, car on est tous égaux et on crée des liens basés seulement sur notre affection réciproque. Mais plus tard, le fait de s'être connus durant l'enfance peut devenir la pire des choses car parfois tes amis et toi, vous n'avez plus rien à vous dire, à part "Tu te souviens de la rigolade en troisième, quand tes parents sont rentrés alors qu'on était complètement bourrés?" s'il n'y avait pas la nostalgie du passé, ça s'arrêterait.
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Il lui caressa les cheveux, comme l'avait fait Ethan: c'était un des gestes de base dans le manuel des hommes, il leur venait tout naturellement.
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De toute évidence, la vie s'emparait des gens et les secouait dans tous les sens jusqu'à ce qu'ils deviennent méconnaissables, même aux yeux de ceux qui les avaient bien connus.
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Dès que vous aviez des enfants, vous resserriez les rangs. Ce n'était pas une chose que l'on prévoyait, mais ça se produisait. Les familles étaient semblables à des nations insulaires, isolées, discrètes et entourées de douves. Le petit groupe d'individus vivant sur ce morceau de rocher se rassemblait instinctivement, de manière presque défensive, et tous ceux qui se trouvaient à l'extérieur des murs, même si vous aviez été amis autrefois, devenaient des étrangers.
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New York faisait sa crise annuelle. La circulation était paralysée. Des familles venues d'ailleurs erraient sur les trottoirs, les bras chargés de sacs. Malgré l'économie en berne, les gens continuaient à venir ici pour les fêtes, ils ne pouvaient pas s'en empêcher. Dans les rues flottait de la musique en conserve, dont ces redoutables chansons de Noël des années cinquante qui vous « donnaient envie de mourir », comme l'avait dit à Jules un de ses clients, ce jour-là. Tous les habitants de New York étaient las, agacés par cette occupation temporaire de leur ville et obligés d'adopter une humeur festive.
(p. 58)
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Si j'avais voulu une nymphe enchantée, je serais allé en chercher une dans une forêt enchantée.
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- Qu'est-ce que tu veux savoir, au juste ? demanda Gudrun. Pourquoi, selon moi, pourquoi les problèmes entre les femmes et les hommes sont ce qu'ils sont aujourd'hui dans le monde ? Tu veux savoir si les problèmes que vous rencontrez en tant qu'ados vous suivront toute votre vie ? Est-ce que vos coeurs souffriront toujours ? C'est ça que tu me demandes ?
Goodman s'agita, gêné.
- En quelque sorte.
- Eh bien oui, dit l'animatrice d'un ton soudain mélancolique. Ils souffriront toujours. J'aimerais te dire le contraire, mais ce serait mentir. Mes doux et sages amis, il en sera toujours ainsi, désormais.
(p. 163)
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Si on se rencontrait tous aujourd'hui, on ne deviendrait jamais amis. [...] Voilà pourquoi les rencontres que l'on fait enfant peuvent sembler idéales, car on est tous égaux et on crée des liens basés seulement sur notre affection réciproque. Mais plus tard, le fait de s'être connus durant l'enfance peut devenir la pire des choses car parfois tes amis et toi, vous n'avez plus rien à vous dire, à part: "Tu te souviens de la rigolade en troisième, quand tes parents sont rentrés alors qu'on était complètement bourrés?" s'il n'y avait pas la nostalgie du passé, ça s'arrêterait.
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[Dennis] avait eu des ennuis, mais il était solide, costaud, fiable. Elle songea à son père : le cancer avait transformé Warren Jacobson en feuille, fragile, un être de plus en plus frêle à cause de la maladie. Pourtant, quand elle était petite, elle le trouvait grand et fort. Elle le revoyait rentrant à la maison après le travail, désireux d'écouter ses filles lui raconter leurs journées à l'école.
[...] Il avait été très présent, puis il avait disparu, et à mesure que les années s'accumulaient, penser à lui comme à quelqu'un qui avait été présent devenait de plus en plus difficile. Son père appartenait au passé désormais, le présent n'en voulait pas, il s'y opposait.
(p. 98-99)
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- Je t'ai plus ou moins menti l'autre jour, lui dit-elle lorsqu'ils se revirent. [...] J'étais déjà au courant pour... ta dépression... quand tu m'en as parlé, dit-elle aussitôt [...]. Je n'aurais pas dû jouer la surprise. Isadora m'a tout raconté après ton départ.
- Ah bon ? Tu plaisantes ? Oh, c'est horrible. C'est justement ma pire crainte quand je quitte une pièce. Tout le monde parle de la chose que tu ne peux pas supporter en toi.
(p. 104)
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