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Critique de JennParoledelibraire


Gagné lors d'un concours organisé par Elbakin.net, ce livre trainait dans ma PAL depuis quelques mois déjà. Non pas que je n'avais pas envie de le lire, mais que j'attendais le bon moment. Et un petit besoin de fantasy me l'a fait choisir dernièrement.
Aujourd'hui, après avoir suivi les aventures de Gaborn pendant deux semaines, et en lecture du tome 2, je ne peux qu'être admirative du travail de l'auteur qui nous fait voyager avec talent dans son monde mi-réel, mi-imaginaire. Car si l'on est bien dans une fantasy pure (héros aux pouvoirs incroyables, monstres, etc..), on retrouve des éléments du monde médiéval tel qu'on le connait. Contrairement aux histoires standards, La douleur de la terre débute tout de suite avec son élément perturbateur. Très peu de situation initiale donc, qui permet de se plonger directement dans l'action et d'être captivé immédiatement.

On voit dans le texte de David Farland, de nombreuses références à un grand du genre: Tolkien. Consciemment ou pas, l'auteur s'en est inspiré pour ses fameux « Invincibles » rappelant les cavaliers Nazgûls du papa du Seigneur des Anneaux. Malheureusement, ces redoutables personnages ne font pas le poids. Présentés de manière intimidante, les « Invincibles » sont trop facilement liquidables. Dommage quand on sait qu'ils auraient pu faire des adversaires de choix.
Néanmoins, plus l'on avance dans le récit, et plus on se rend compte que le vrai méchant n'est pas celui qu'on croit.
Si Rahj Ahten est cruel, assassin, on ne peut s'empêcher de penser qu'il n'est pas si mauvais que ça. Car en regardant bien, il est autant une victime que les autres. Obsédé par sa soif de pouvoir pour détruire les maraudeurs, il finit par se convaincre lui-même du bien fondé de ses actions. Il en devient un personnage pour lequel on compatit, même si l'on sait que l'on ne devrait pas. Mais on espère, tout comme Binnesman qu'il retournera sa veste et qu'il se rendra compte de ses erreurs, en vain.

Les Seigneurs des Runes est un pavé, mais un pavé qui se lit vite. Si le premier tome a son lot d'actions héroïques, de dangers et de combats d'anthologie, on sent en fin de tome, que ce n'est là qu'un début. Deux volumes issus de la réedition sont encore à savourer, en attendant la publication inédite de la suite (déjà 8 tomes aux USA, la série devrait en compter 9 au total).
Lien : https://parole2libraire.word..
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