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EAN : 9780140145151
528 pages
Penguin Books, (01/01/1962)
4/5   1 notes
Résumé :
The Irish potato famine of the 1840s, perhaps the most appalling event of the Victorian era, killed over a million people and drove as many more to emigrate to America. It may not have been the result of deliberate government policy, yet British 'obtuseness, short-sightedness and ignorance' - and stubborn commitment to laissez-faire 'solutions' - largely caused the disaster and prevented any serious efforts to relieve suffering. The continuing impact on Anglo-Irish ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Si vous voulez vraiment connaître les détails de ce qui mena à la famine irlandaise de 1845, des horreurs qu'elle engendra, c'est ce livre-ci que vous devez lire. Ce n'est pas un roman et c'est truffé de détails assez précis, détails politiques par exemple mais aussi détails sur le mildiou qui détruisit les pommes de terre irlandaises (mais pas seulement) pendant des années. Ce livre permet de comprendre pourquoi les irlandais furent les plus touchés par ce fléau. Les irlandais, à l'exception de ceux qui vivaient près des côtes ne se nourrissaient que de pommes de terre, ce qui leur apportait plus de 300 calories par jour. Et même parmi les gens qui vivaient près de la mer, il n'y avait que très peu de pêcheurs pas à cause du manque de poisson mais parce que pour pêcher, il fallait aller assez loin en mer et que les irlandais étaient trop pauvres pour construire des bateaux le permettant. Ils n'avaient pas non plus de quoi se payer le sel pour la conservation des poissons. Mais ces pommes de terre suffisaient pour survivre, si l'on excepte les moments d'été qui précèdent la récolte de la pomme de terre, où il ne leur restait plus grand chose pour se nourrir. Les terres étant subdivisées en toutes petites portions, il ne pouvaient pas cultiver plus, ce qui les condamnait à la pauvreté. Vinrent donc ces années où ils ne purent plus se nourrir de leur culture. le gouvernement britannique tarda à réagir, fit construire des routes aux Irlandais afin de leur permettre de gagner de l'argent pour acheter d'autre denrées mais la désorganisation ne permit pas de sauver les irlandais de la famine et donc de la mort. A cela vinrent s'ajouter deux épidémies de fièvre qui décimèrent le pays mais qui le divisa aussi car les irlandais qui de tous temps avaient été attachés à leur famine s'en éloigna parfois quand l'un d'entre eux attrapait le typhus. C'est ainsi qu'on découvrît des huttes dans lesquelles des morts avaient été abandonnés depuis une période indéterminée. Tous ceux qui purent fuirent, les moins pauvres aux Etats-Unis, le voyage coûtant plus cher qu'au Canada où depuis quelques temps, le gouvernement tentait d'inciter les irlandais, trop nombreux dans leur pays, à s'installer. D'autres ne purent aller plus loin que l'Ecosse ou de Pays de Galles, voire l'Angleterre, pays pourtant honni mais où ils savaient qu'on ne laissait pas les pauvres mourir de faim comme en Irlande. Pour ceux qui pouvaient payer, il restait encore la traversée dans ce qu'on appela les "coffin ships" (en sachant que coffin signifie cercueil, tout est dit) et l'auteure décrit sans verser dans le pathos les émigrés mourant de le fièvre ou de soif sur les navires. Une fois arrivés aux Etats-Unis, ces irlandais affaiblis n'avaient rien à voir avec tous ces immigrés qui avaient construit et fait la force du pays et ils ne récoltèrent que les emplois les plus dégradants et vécurent dans des taudis. N'ayant plus la force, ni l'argent pour quitter les villes où ils arrivaient, et ayant toujours préféré vivre en communauté, ils s'agglutinèrent dans des endroits sordides. Ce n'est que la deuxième ou troisième génération qui put enfin vivre le rêve américain.

Lien : http://vallit.canalblog.com/..
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Citations et extraits (1) Ajouter une citation
Good manners and hospitality were universal among the poorest Irish.
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