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Critique de Yanoune


Frey... Un bouquin cuvée sapin 2020...

Pitch :
Il aurait dû dire non !
Il sentait bien la merdasse venir... Tout ça était trop beau. Ça sentait le pâté pas frais... mais enfin, une somme pareille, ça se refuse pas ! Surtout quand on est dans la dèche. C'est bien beau la liberté, mais quand on a rien d'autre, c'est un peu mince, un désir de plus.
En plus ça devait être facile, le côté les doigts dans le nez... tranquilou bilou... et bin non !
Merde merde merde...
Ils en ont tous après lui, ils veulent tous sa peau !
C'est ce que se dit Darian Frey, capitaine de la Ketty Jay... Et comment se sortir de ce sac de noeuds ?
Ah ça Darian, envie te dire que t'es pas sorti le cul des ronces... Mais c'est de ta faute aussi... tsss.


Alors alors que dire...

Déjà que nous sommes dans du divertissement de base. de base donc pas super transcendant, mais qui fait le job. de base oui, mais sympa.
Nous sommes aussi dans du steampunk, pas version charbon, mais version rouage, horlogerie, machines cheloues et surtout volantes.

Alors je dois bien dire que certains twists je les avais vu venir, mention spéciale pour Bess... Mais j'ai trop lu Fullmetal Alchemist, comprenne qui pourra. Et d'ailleurs vu les dates y a peut-être eu pompage de la part Wooding, ça va savoir, ça rentre dans l'ordre du possible, même si je dois admettre que l'idée n'est pas neuve !
Donc ça m'a pas surpris, ni ému, genre bin oui, duh !

Les personnages même s'ils sont tous des clichés que nous avons l'habitude de voir/lire (le capitaine Darian Frey en premier, et ses acolytes alcooliques à bord de la Ketty) évoluent, ne sont pas monolithiques (bon sauf deux), même si vu comment tout commence, et bien on voit tout venir, et de loin. le côté forcément arf.

Ensuite au cours de ma lecture, je dois bien le dire, que j'ai pensé aussi beaucoup à Firefly, un truc de dingue ! Et c'est exactement ça, pour ceux qui connaissent. Même si dans Frey nous ne somme pas dans l'espace intersidéral, mais dans l'atmosphère... toujours avec un vaisseaux volant, ici la Ketty Jay... il n'empêche. Et là aussi vu les dates on peut se demander si y a pas eu pompage...

Alors vu que Firefly j'aime bien, et même plus que ça (bon le film est pas super, mais la série est plutôt chouette, même si elle a un coté un peu cheap)... Je dois dire que Frey j'ai bien aimé.
Même si nous sommes en terrain connu.

Oui terrain connu, pas dur... pas dans la folie narrative décoiffante. Sur des rails même si on vole...
D'ailleurs vu déjà qu'on est sur des rails, je dois dire que les titres de chapitres qui évente le contenant du chapitre à venir je suis pas super fan... Déjà qu'il n'y a pas beaucoup de surprises, si en plus tu nous raconte le peu qu'il y a avant c'est un peu moche, et en plus ça aide pas à rendre les personnages intelligents genre « Frey comprend tout ! » là j'ai eu un « encore heureux, vaut mieux tard que jamais ! »...
Mais je dois reconnaître aussi, que j'ai déjà un certain nombre de lecture dans ce genre-là à mon compteur, un certain nombre de visionnage aussi, et que donc pour me surprendre faut se lever tôt.

Wooding utilise tous les codes qu'il a sous le coude, et les mélange, les met dans son shaker.
Une bonne grosse dose d'aventure avec vaisseaux qui volent, trois traits de piraterie, un bon gros zeste de fantasy, trois gouttes de glauque (viol/torture suggérée), un soupçon d'humour, frapper avec beaucoup de glaçons, et déguster en faisant une partie de Rake. Woodin a un jagger car le mélange est bien dosé et pour la partie de Rake vous avez les règles à la fin du livre, et du moment que vous ne tirez pas l'as de crâne tout va bien pour vous.

Alors y en a d'autres, quatre en tout, dont un traduit en français. Et c'est normal, car dans ce premier tome certains aspects (et pas des moindres, regard en coin vers la navigatrice Jez) sont laissés en suspend.

Et je les lirais peut-être... un jour. Si je tombe dessus par hasard.
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