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Critique de Espresso


Que dire? Il y a quelques années, Psychologies Magazine titrait en double page: "Comment peut-on vivre sans Yalom?" Et suivait un article dithyrambique sur ce psychiatre et psychothérapeute exerçant à Palo Alto (c'est sur la côte ouest, aux U.SA., me suis renseignée depuis). Forcément intriguée, j'ai dévoré (presque littéralement) ses deux romans, Mensonges sur le divan et La méthode Schopenhauer et je me suis dit "Oui, comment, COMMENT, peut-on vivre sans Yalom?" Ben, on ne peut pas. Ou on ne devrait pas. Ou il ne vaudrait mieux pas. Tant ses romans que ses essais sont truffés d'humour, de sagesse, d'humanité; ce serait dommage de rater ça.
Et même si on est rétif à tout ce qui commence par "psy", Irv (pour les intimes) arrive à toucher l'essentiel en quelques mots. C'est la mouche versus l'araignée (en moins gore), pas moyen d'y échapper. Et d'ailleurs, on est loin, très loin d'avoir envie d'échapper au tourbillon Yalom.
Dans Créatures d'un jour, Irv. partage quelques unes de ses séances, axées sur le temps, le temps d'une vie, l'importance d'une vie, l'importance du temps d'une vie. Il a 84 ans, exerce toujours, se sent vieillir (mais pas vieux pour autant) et expose des patients confrontés à la mort (la leur ou celle d'une personne proche). Inconditionnel et expert en philosophie, Yalom nous familiarise ici avec la pensée de Marc Aurèle.
Oui vraiment, comment peut-on vivre sans Yalom? Il nous fait rire, réfléchir, penser. Il nous rend intelligent (en tous cas, on effleure l'idée de le devenir) et bien portant.
Que demander de plus? Que Yalom soit immortel! Il est éternel, c'est déjà ça (comme disait Souchon).
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