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Citations sur Créatures d'un jour (30)

"Vouloir les mots
Pas par faim
Mais de maladie
Mal a dit
Faute de montagnes
Réconfort failli
Plat
Le paysage
Qui avale le soir
Comme un train vagabond
Parcourt le Wyoming
Suivant ces voies rêvées
Mes pieds se couvrent d'écailles
Celles des pattes des oiseaux
Qui foulent la grève à marée basse
Jusqu'à ce que l'eau ou les mots montent
Pour effacer toute trace
D'un volatile peu banal
Ou d'un esprit bizarre" (p. 130)
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Il est toujours plus douloureux de penser à la mort quand on a le sentiment de ne pas avoir pleinement vécu.
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Lorsque la passion décline avec le temps, alors on découvre le merveilleux ciel étoilé que le soleil a obscurci, ou caché. La disparition des passions parfois tyranniques de la jeunesse m’a personnellement permis d’apprécier davantage encore le ciel étoilé et le prodige que constitue le fait d’être en vie. J’ai plus de quatre vingts ans , et je vais vous dire une chose incroyable: je ne me suis jamais senti aussi bien ni plus en paix avec moi même. Oui , je sais que ma vie approche de sa fin, mais la fin est là depuis le début. Et la différence aujourd’hui est que je goûte les plaisirs que me procure ce savoir.
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"Je vois en vous un amoureux des mots, M Andrews. Vous vous plaisez à les faire danser. Mais les mots ne sont que des notes. Ce sont les idées qui font la mélodie. Ce sont les idées qui donnent une structure à notre existence."
"Je plaide coupable, répondait Paul. Je n'ingère pas les mots, je ne les métabolise pas, j'adore simplement valser avec eux. Et j'espère vivement continuer de me rendre à jamais coupable de pareil délit."
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Je tiens moi-même en grande estime la spontanéité. Je m'y abandonne quand j'écris. J'aime que quelque chose d'inattendu me vienne et m'entraîne dans une direction qui n'était pas prévue. De fait, j'adore ça.
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Dans ma pratique de la psychothérapie depuis quarante ans auprès de patients moins gravement atteints, j’estime le diagnostique le plus souvent inapproprié, et j’en suis venu à la conclusion que les contorsions auxquelles nous, psychothérapeutes, devons nous livrer pour répondre aux exigences des compagnies d’assurances qui veulent des diagnostics précis, se font au détriment à la fois du thérapeute et du patient. Le processus de diagnostic n’est pas applicable à la personne dans sa complexité. Les catégories diagnostiques ont éte forgées de toutes pièces et sont arbitraires. Elles sont le produit d’un vote collectif et subissent invariablement, et dans des proportions considérables, des révisions tous les dix ans.
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Fairlawn Oaks est un endroit formidable . Une sacrée organisation. Si je devais le gérer, je ne changerai pas grand chose, je crois. Le problème vient de moi, je le reconnais. Fairlawn Oaks a tout pour plaire. Les repas sont de qualité, on peut y faire des tonnes d’activités fabuleuses. Le parcours de golf est un peu sage, mais pour mon âge il est parfait. Le problème chez moi , c’est ce sentiment d’ambivalence qui me paralyse à longueur de journée. Chaque fois que je commence une activité, mes pensées s’orientent vers une autre . Je ne fais aucun plan maintenant – du moins pas comme les autres le font – ça ne me correspond pas . Pourquoi faudrait il que j’aille à l’aquagym tous les après midi à quatre heures? Ou au briefing sur l’actualité à dix heures tous les matins? Pourquoi faudrait-il que je mette chaque fois la clef dans la poche qui est accrochée à ma porte? Pourquoi faudrait il que je prenne mes repas à la même heure tous les jours? Ce n’est pas moi le vrai moi, le vrai Rick Evans , aime ce qui est spontané.
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« Nous sommes tous créatures d’un jour. Et celui qui se souvient, et l’objet du souvenir. Tout est éphémère. Et le fait de se souvenir, et ce dont on se souvient. Aie toujours à l’esprit que bientôt tu ne seras plus rien, ni nulle part.
Marc Aurèle, Pensées pour moi-même. » (p. 9)
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J’ai quatre vingt un ans, c’est vieux. Terriblement vieux. Cela m’horrifie quand j’y pense. Je ne me sens pas vieux et je me demande sans cesse comment c’est arrivé. J’ai toujours été le plus jeune partout – en classe, dans l’équipe de baseball du camp de vacances, au tennis – et voilà tout à coup que je suis le plus âgé, où que j’aille – au restaurant, dans les conférences professionnelles – je n’arrive pas à m’habituer.
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Quand les parents s'en vont, on se sent vulnérable parce qu'il n'y a pas seulement la perte, mais une confrontation avec sa propre mort. Devenir orphelin, c'est n'avoir plus personne entre soi et la mort. (p. 94)
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