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J'ai vraiment adoré cet opus qui décrit avec brio cette période si complexe qu'est la période des études, coincé entre adolescence et monde adulte, mais également la perversité de certaines écoles d'art. Ce tome aborde avec beaucoup de simplicité et d'une manière très claire, en passant par le dialogue et l'interrogation à haute voix (système philosophique très platonicien) la complexité du statut de l'art dans nos sociétés, de sa place (dans notre quotidien, dans le musée, pour soi, pour la société), de l'importance d'avoir un lien à soi pour créer et plusieurs structures repères pour le faire (l'association où le héros se réfugie n'est ni plus ni moins qu'une forme de tiers lieu au final), l'importance du réseau, des influences, du regard, du geste… bref j'ai adoré car c'est didactique et intelligemment fait. Ce tome 12 est, à mon sens, une grande réussite pour sensibiliser le tout public à ce qu'est l'art contemporain et pour casser les stéréotypes sur la création artistique.
Bref je recommande chaleureusement ce manga.
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Depuis le précédent tome, je me sens un peu plus en raccord avec la série. L'auteure a décidé d'impulser un vent de fraîcheur aux sempiternelles réflexions de Yatora. On tombe souvent dans le mélo, la déprime avec cette image de l'artiste tourmenté mais le fait d'y inclure maintenant une jeune femme différente et tout son groupe "d'activisme" va donner un nouvel élan et point de vue au garçon. Une espèce de tournant à son choix de carrière de vie d'artiste. C'est pour moi une série à dents de scie qui grâce aux derniers tomes me donne encore envie de poursuivre.
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Même si je reste sceptique face à la narration trop didactive de Tsubasa Yamaguchi, je me régale en revanche avec ses questionnements sur la place de l'art, le rôle des écoles spécialisés et notre rapport à la création. C'est tout bonnement fascinant et nous pousse joliment, nous-mêmes, à la réflexion.

Depuis un moment, Yatora est perdu. Ce n'est pas dans ce tome que cela s'arrange même si on semble à nouveau voir une lumière au bout du chemin, mais est-ce que ça sera la bonne cette fois ? Il entame en tout cas sa deuxième année et fait la rencontre d'un nouveau professeur fort singulier : le vice-président de l'établissement, un artiste mainte fois reconnu et qui fait froid dans le dos, comme le montre la couverture qu'il habite. Avec lui, son malaise va renaître en force.

Je pensais pourtant le héros bien reparti après son job d'été auprès des enfants, mais l'autrice nous montre rapidement à quel point la fac est dures et combien il faut avoir un mental fort. Chaque petit caillou dans l'engrenage peut tout mettre à mal. Ici, une critique mal vécue après un effort qu'il pensait louable et qui lui avait redonné envie. C'est intéressant et à la même fois compliqué d'avoir un tel héros. J'apprécie qu'on nous montre ses faiblesses et toutes les difficultés qu'il rencontre, mais au bout de 5 tomes, ça en devient lassant et répétitif. J'ai l'impression d'être parfois dans un jour sans fin et de ne pas pouvoir en sortir...

Heureusement de la nouveauté arrive. On retrouve d'abord une ancienne camarade de prépa de Yatoru qui est partie en sculpture et a réussi le concours. Grâce à elle, il fait des rencontres et ses horizons s'ouvrent ou plutôt explosent d'un coup sous ses yeux. J'ai adoré ce basculement vers le non conventionnel. C'était passionnant d'aller à la rencontre du groupe 'No Mark' qui propose une toute autre vision de l'art, de la création et l'exposition, que les écoles d'art. le discours critique qu'ils ont sur celles-ci soulève des questions. Leur propos façon de faire interroge et tout ça nous emmène en pleine émulation, comme le héros. C'est alors plus dans ces situations-là que je suis contente d'avoir un héros qui doute, même si ça m'agace parfois, car au moins il remet toujours en question ses acquis et rebondit toujours, ce qui nous permet de découvrir l'art dans un spectre très large.

L'autrice alterne ainsi entre réflexions laissant songeur sur l'art, développement personnel et artistique de son héros et rencontre avec de nouveaux artistes uniques. C'est extrêmement enrichissant à défaut d'être toujours très digeste. Il y a des passages qui se veulent didactique qui ne le sont pas tant c'est plaqué lourdement dans la narration banale du récit. C'est pourtant intéressant mais il faudrait l'intégrer différemment, tout comme il serait plaisant d'avoir plus de rencontres impactantes avec des oeuvres car c'est le calme plat depuis plusieurs tomes de ce côté-là et c'est un peu triste pour ce genre de série...

Blue Period, comme son héros, reste imparfait mais fascinant à suivre. Il nous offre le portrait achopé du cheminement dans la vie d'un jeune homme qui se cherche encore à travers sa passion et grandit de chaque rencontre, faisant preuve de souplesse et n'hésitant pas à modifier ce qu'il pensait croire. C'est âpre et très enrichissant avec des nouveaux personnages vraiment fascinants. J'ai hâte de continuer à voir l'évolution de Yatora.
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J'avais tellement hâte d'avoir ce tome entre les mains! À la fin du tome précédent, Yatora avait terminé sa première année à Geidei, j'étais hyper impatiente de découvrir sa seconde année et surtout comment tout allait se goupiller pour lui par la suite. Je l'ai déjà dit un bon nombre de fois lorsque je parle de ce manga mais je le redis encore, quel bonheur de suivre les tomes les uns après les autres, de voir l'évolution de Yatora et j'en passe. On apprend tellement de choses à travers cette histoire. Et c'est ce côté là qui me plaît le plus dans ce manga. le fait d'apprendre un tas de choses, c'est tellement plaisant!

Dans ce douzième tome, on retrouve Yatora qui entame sa seconde année à Geidei. Il est envahi par le doute et l'angoisse et ne ressent plus son enthousiasme des débuts. En plus, le professeur en charge de sa promotion n'est autre que l'impitoyable et stoïque M Inukai.. Mais des retrouvailles et surtout une rencontre très inattendue, vont peut être l'aider à retrouver sa passion pour l'art!

Ce tome est, sans surprise, génial. Yatora débute sa seconde année et ça commence très mal pour lui. Il se retrouve avec un professeur impitoyable et le premier sujet ne l'emballe pas plus que ça. Ils doivent réaliser 500 dessins en deux semaines. Mais Yatora va être semé de doutes. Plus son année avance et plus ils se posent de questions. Surtout depuis qu'il a intégré le collectif « No Marks ». Là bas, il va faire la rencontre d'une jeune fille qui va beaucoup l'aider mentalement. Mais il se sent encore plus perdu.. Il ne sait plus trop quoi penser, ni quoi faire. le professeur est vraiment quelqu'un de très particulier, je ne sais pas trop quoi penser de lui, il me fait presque peur.. le collectif No Marks va vraiment aider Yatora à avoir un autre regard sur l'art. Mais c'est aussi la découverte de ce collectif qui va encore plus semé le doute dans son esprit.

Comme d'habitude, maintenant j'ai hâte d'avoir la suite entre les mains. J'aime tellement voir le personnage de Yatora évoluer comme ça. on est loin du Yatora du premier tome, on peut dire qu'il en a fait du chemin depuis tout ce temps. J'aime le côté instructif du manga, on y apprend vraiment un tas de choses. Pourtant l'art n'est vraiment pas quelque chose qui m'attire mais ce manga est un vrai coup de coeur. Ça m'a permis d'acquérir des connaissances et c'est quelque chose que j'adore retrouver dans la lecture en général ça!
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Après un tome 11 qui ne m'a pas particulièrement plu.Ce nouveau tome a été un vrai coup de coeur en particulier la deuxième partie .J'ai adoré les nouveaux personnages de No marks introduit par l'autrice surtout celui de Fuji,très énigmatique et captivante.Ce tome est teinté d'une multitude de réflexion sur le monde qui nous entoure sans être une grande passionnée de l'art on est forcé de reconnaître la justesse de certaines idées mises en avant dans ce mangas notamment celle-ci "l'histoire de l'art devient vraiment intéressante lorsqu'on comprend l'histoire du monde".
En somme,cette petite incartade de Yatora loin de la fac fût une vraie bouffée d'air que ce soit pour le lecteur ou le personnage principal.
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Tout comme le tome 11, j'ai beaucoup apprécié ce nouveau volume.
Yatora se pose de plus en plus de questions quant à son avenir et ses études : "Perdre son temps", "Les études sont-elles vraiment nécessaires pour vivre de l'Art ?". Avec l'arrivée de l'association dans la vie de notre héro, on comprend encore plus la difficulté de se lancer dans ce monde, et à quel point les écoles et leur système d'évaluation peuvent être vraiment toxique dans la vie des étudiants en Art, mais pas seulement.. Dans celle des artistes en général.

On comprend davantage à travers ce tome que les oeuvres des artistes qui n'ont pas fait de grandes écoles, comme les "Beaux-Arts" par exemple, seront souvent mal vus, malgré le fait qu'ils arrivent à se démarquer et à se trouver une place dans la société. Ils auront toujours cette étiquette de "n'a pas fait de grandes écoles" ou "c'est simplement parce qu'il touche un publique qui n'y connaît rien à l'Art, qu'il s'en sort". le travail d'un artistes lambda sera malheureusement souvent dévaloriser par ce manque d'enseignement, alors qu'il est capable de produire autant, voir plus, qu'une personne qui a fait des études dans le domaine.

J'ai également beaucoup apprécié qu'on s'attarde un peu plus sur les étudiants des autres promotions, de savoir qu'il n'y a pas que dans la spécialité "Peinture à huile" qu'ils sont à cran, mais dans toutes les promos.

J'attends avec impatience le prochain tome !!
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J'adore toujours autant suivre la vie de notre jeune étudiant en art, Yatora. Je suis toujours en admiration devant les dessins du mangaka, parfois je m'arrête en plein milieu et j'observe juste les petits détails des décors. Les nouveaux personnages introduits sont aussi ultra sympas et ça fait toujours du bien d'en voir des anciens ! Bref, une série vachement cool 👌
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On suit la vie de Yatora et de ses amis de Geidai. de nouveaux personnages font également leur apparition. Ils interviennent dans la démarche réflexive de Yatora sur ses études et les travail demandé. Je peux difficilement en dire plus sans trop vous dévoiler la suite…

C'est toujours intéressant surtout qu'il y a une réelle évolution des personnages. le sujet est d'autant plus prenant si l'art est un domaine qui nous plait. La seule chose, c'est qu'on tourne un peu toujours autour des mêmes choses avec la production de nouvelles oeuvres, des nouveaux défis à réaliser… J'ai peur que ça ne s'essouffle à la longue. L'auteur ira-t-il jusqu'à la fin des études de Yatora ? À voir mais c'est certain que jusqu'à présent, le scénario est de qualité.

Les illustrations sont toujours de travaillés. Il y a un gros travail sur les ombres qui donnent une impression de mouvement ou de profondeur. Les visages sont très expressifs. C'est un vrai plaisir pour les yeux.

Un seinen à découvrir.
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