My home hero, tome 6

Le tome 6 commence sur le cliffhanger du tome précédent, mais cependant, les auteurs vont en profiter pour nous parler un peu plus en profondeur des personnages, et notamment sur Matori, le père de Nobuto, l'assassiné.

On avait déjà aperçu la carapace se fendre dans les précédents tome. Matori n'a jamais su comment aimé, n'a jamais été aimé par ses parents, n'a jamais su y faire avec son fils qui a grandi en délinquant. Il aurait aimé être un bon père, c'était raté et il a encore tout loupé ensuite.

L'épisode entre Matori, des yakuzas et Tetsuo était d'une grande intensité et le suspense à couper au couteau. Après ça, on se dit qu'enfin Tetsuo va pouvoir vivre tranquillou pour le restant de ses jours, ben non…

Quelques moments bucoliques, quelques moments en famille et puis à nouveau les emmerdes se pointent à l'horizon. Et comme nous le savons, les emmerdes, ça vole en escadrille !

Toujours aussi chaud, après un bref moment d'accalmie ! Je me demande bien où cette deuxième partie va nous entraîner...

On avait quitté sur la rencontre des 2 pères de famille. Ainsi, le combat reprend.. Ça devient risible car ils sont tous les deux incompétents dans les bastons ! Par contre, après cet 'arc' parental, c'est un tome plus calme qui prépare le retour du suspense. On sent que l'auteur annonce un prochain tome où la pression sera à son comble avec l'arrivée de ces nouveaux prétendants autour de Reika.

Cette série reste très distrayante comme le serait un bon feuilleton policier. On visualise d'ailleurs facilement ce que serait son adaptation télévisée à la lecture : héros criminel malgré lui, rebondissements, coups de théâtre, antagonistes particulièrement retors comme Kyoîchi... tout y est. le tome 6 voit la fin de la première saison et le début de la seconde avec l'entrée en scène de nouveaux personnages. le point faible de "My Home Hero" est le même que celui du personnage principal : sa fille, Reika, fonctionne comme un aimant à embrouilles. le pire est qu'elle ne s'en rend jamais compte et garde la candeur d'une héroïne de shojo : à aucun moment elle ne découvre ce que traverse sa famille à cause d'elle et l'on s'en doute dès le début. En un sens, le scénariste appuie avec humour sur ce trait de caractère qui est la base de tout l'engrenage où se débattent Tetsuo et son épouse. Mais volume après volume, Reika se révèle un poil à gratter particulièrement exaspérant parce qu'on sait par avance que s'il y a un trou devant elle, elle y tombera sans s'en rendre compte... mais elle pourra toujours relancer l'action, puisque sans ses parents, elle se jette naturellement dans la gueule du loup.

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Il s'en est fallu de peu ! Voilà la phrase qui revient en tête tout au long de la lecture de ce tome.
Les mangakas continuent à me bluffer par leur sens du rythme et du suspens. On s'attache forcément à ce père de famille qui s'est attaqué bien malgré lui à la mafia et on espère à chaque page qu'il trouvera une solution pour s'en sortir...
La fin du tome signe le début d'un nouvel arc mais pas sûr que notre héros trouve le repos et la paix qu'il aimerait.

Rebond

Apres un début de tome nerveux mettant fin à la première partie de cette série, la suite du tome se pose un peu. Mais ce n est qu illusion car les premières pierres de la suite se placent, une taupe est en embuscade et le hasard mais la police dans cette nouvelle équation dont un aperçu rapide du résultat est montré dans ce tome.
Un nouveau départ reussit