« Je peux me porter garant justement parce qu’il s’agit d’un homme qui a déjà commis une erreur. Un homme qui n’a jamais fait le moindre faux pas est un homme dangereux. »
L'habileté en calligraphie dépend de l'esprit et de l'énergie avec lesquels elle s'exécute. Le
Samouraï doit agir sans hésitation, sans avouer la moindre fatigue ni le plus léger
découragement jusqu'à l'achèvement de sa tâche. C'est tout » et il se mit à écrire.
Les êtres humains sont insensés et il leur est difficile de se départir de leur « Moi ». Malgré
tout, un individu confronté à une situation ardue a de grandes chances de trouver une solution,
s'il parvient à s'abstraire momentanément du problème, à se concentrer sur les « quatre vœux
» et à abandonner son « Moi ».
Il y a des limites à la sagesse de l'être humain, arbrisseau fragile secoué par le vent.
J'ai découvert que la voie du Samouraï réside dans la mort. Lors d'une crise, quand il existe
autant de chances de vie que de mort, il faut choisir immédiatement la mort. Il n'y a là rien de
difficile ; il faut simplement s'armer de courage et agir. Certains disent que mourir sans avoir
achevé sa mission, c'est mourir en vain. Ce raisonnement que tiennent les marchands gonflés
d'orgueil qui sévissent à Osaka n'est qu'un calcul fallacieux, qu'une imitation caricaturale, de
l'éthique des Samouraïs.