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Critique de Chri


Le sorgho bruisse, mûrit. Les saisons passent.
Les japonais pourraient même gagner cette guerre et l'on continuerait à sentir l'odeur du sorgho rouge.
Au fin fond de la campagne chinoise ce sont aussi les vieilles habitudes, bonnes ou mauvaises, qui semblent impassibles aux évènements à l'image du ginkgo à l'entrée du village.
Mais quelque chose d'important est en train de se passer.
La résistance à l'occupant s'engage de manière spontanée, déterminée certes, mais très peu organisée. Dans ces conditions on sait qu'il ne doit pas y avoir de place à l'hésitation. Pourtant le lecteur pourrait douter de l'issue de ce combat. Dans le roman « le Supplice du Santal » on se souvient de quelle manière la province du Shandong avait déjà subi l'occupation allemande.
Alors le tournant de l'histoire c'est peut-être le moment où l'on est en train de fermer les yeux sur le viol que l'oncle Yu Daya, un villageois bien connu, vient de faire subir à la jeune Lingzi. C'est là qu'il faut intervenir et c'est ce que fait Ren, qui finalement obtient l'application de la loi.
Son parcours à lui est rapidement abrégé et l'occupation japonaise revient au centre des tourments de la population. Mais quelque chose nous dit que le rouge sera bientôt la couleur de la révolte.
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