Mon mari dort dans le congélateur, tome 2

Ouh, la, la, mais quelle fin ! Si je m'attendais à ça. le tout parait un peu fou et tiré par les cheveux, mais je ne peux imaginer de fin plus juste. Je me dis que le scénario est peu vraisemblable, mais est-ce si important ? Est-ce que l'on a vraiment besoin que ce le soit ?

Nana a peur de devenir folle. Elle a tué son mari. Elle en est sûre, alors qui est le deuxième ? Isolée, elle n'a personne à qui en parler. Sa mère est loin d'être la personne la plus compréhensive et elles ne sont pas proches. Son entourage se limite à Ryo depuis leur mariage.
Mon avis détaillé :
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Il me tardait de savoir le fin mot de cette histoire : explication fantastique ou rationnelle ? Mari zombie ? Mauvais meurtre ?

Ce manga est très psychologique. Tout comme Nana, le doute ne cesse de nous habiter. Qui ment ? Qui manipule ? La fin, soumise à interprétation mais si peu, est glaçante.
C'est une série en deux tomes qui tient en haleine, avec toutefois quelques facilités de scénario.

Le tome 1 m'avait laissée pantoise, perplexe avec tellement de questions et une fin qui – forcément – n'en était pas une. Qu'allait devenir Nana, cette femme violentée et assassine ? Lire le deuxième tome était devenu une évidence !

« Qui est ce Ryô avec lequel je vis ?
Est- ce une chimère incarnant à la fois mes désirs et mes remords ?
Ou bien ai- je simplement perdu la raison ? » Nana a tué Ryô, son mari violent et en a caché le corps dans le congélateur. Et pourtant, le lendemain, il était rentré à la maison comme si de rien n'était. Quel trouble pour la jeune femme qui se retrouve (et le lecteur aussi) sans explication plausible !

« On pense connaître son partenaire mieux que quiconque, alors que c'est tout l'inverse.
Plus on est persuadé de savoir à qui on a affaire, plus on a du mal à discerner la vérité. » Nana va tenter de trouver du réconfort et des explications auprès de Kamata, collègue de Ryô, qui avait déjà eu des vues sur elle auparavant. Etonnamment, au fil de rencontres inédites, Nana va se rendre compte qu'elle est loin d'être celle qui connaissait le plus celui qui fût son époux ; mais aussi celui qui l'a remplacé.

Au final, un deuxième tome dévoré en même pas une heure. Il apporte une piste de résolution que j'ai trouvée un peu tirée par les cheveux (peut- on connaître si mal la personne dont on partage la vie ?), mais pourquoi pas ? J'ai aimé retrouver l'ambiance ambiguë du premier tome. Pour une néophyte du genre, la duologie est très bien passée !

Ce tome 2 de "Mon mari dort dans le congélateur" va introduire de nouveaux personnages. Nous retrouvons Anna , Ryô, leur ami Kamata, la voisine à la robe de paon amis on découvre aussi la mère d'Anna.

Quel est le rôle de Kamata ? Quel rôle veut lui faire jouer Ryô ? Anna est perdu entre sa haine de son mari violent. Elle décide de tuer Ryô une seconde fois. Anna va se rapprocher de Kamata mais elle va découvrir la duplicité de son entourage.

Les auteurs nous plongent au plus profond de cette intrigue. Nous allons découvrir que Anna avait été aveuglé par son amour naissant pour Ryô, que son entourage avait des doutes ou des certitudes mais avait choisi de ne rien lui dire, de ne pas l'alerter étant persuadé qu'elle savait.

Les rebondissements se succèdent, s'enchaînent. Une explication rationnelle apparaît et on va enfin savoir à qui profite le crime. On découvrira aussi une belle manipulation.

J'ai autant apprécié le graphisme que dans le tome 1, idem pour la mise en forme.

Lire des mangas n'est pas dans mes habitudes. J'ai donc découvert un genre et un style. Ce ne fut pas désagréable. J'y reviendrai mais peut-être en choisissant des incontournables ou des phénomènes de société.

"Mon mari dort dans le congélateur" a été ma porte d'entrée dans l'univers des seinen, ces mangas destinés à un public adulte, tout à la fois par leurs visuels plus durs et plus explicites que par les sujets qui sont abordés.

On rencontre ainsi Nana, qui après avoir subi les coups de trop, décide de tuer son mari Ryo et de cacher son cadavre dans un congélateur. Libérée de son emprise, elle espère avoir droit à un nouveau départ. Mais c'était sans compter sur Ryo qui refait surface le lendemain, comme si de rien n'était...

Ne vous y méprenez pas : sous ses airs complètement décalés, entre le titre, le pitch et les illustrations de couverture, "Mon mari dort dans le congélateur" est une duologie qui traite des thèmes de la violence conjugale et des traumatismes et troubles mentaux qui peuvent en découler.

J'ai personnellement beaucoup aimé cette lecture, que je vous recommande à 100%, tant pour son univers graphique que pour son histoire qui nous tient en haleine et se termine de manière inattendue.

Je dois tout de même vous prévenir : si j'ai trouvé cette lecture abordable malgré son sujet, vous devez avoir conscience de votre propre tolérance visuelle. Si on ne tombe jamais dans le gore, certaines scènes sont objectivement plus dures à avoir sous les yeux.

Le fait que l'histoire se déroule en deux tomes a selon moi un gros avantage : cela permet de rentrer correctement dans la psychologie des personnages, de s'imprégner de l'ambiance et de formuler nos propres théories, sans non plus avoir à lire un nombre incalculable de tomes pour connaître le dénouement. On est ainsi suffisamment tenus en haleine sans se lasser, et sans non plus avoir le sentiment d'une histoire bâclée.

Ce deuxième tome permet de nous offrir une fin assez surprenante, une de ces fins qui ouvrent sur de nombreux questionnements et qui font finalement vivre l'histoire encore un peu plus longtemps dans notre tête.
Bien que cela n'ait rien enlevé à mon attrait pour ce manga, j'ai malgré tout légèrement moins apprécié ce tome. Peut-être parce que j'espérais d'autres explications, un autre dénouement, quelque chose d'encore plus WTF et psychologique. Je n'ai pas été déçue, mais forcément, à la fin du tome 1, tout était encore possible, là où le tome 2 ne me laissait plus le choix de la tournure des événements.
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Très partagée par cette fin.

Autant le premier tome était parfait autant là, je suis déçue par l'explication. C'est un peu tiré par les cheveux pour moi.

Cela permet quand même de rajouter du mystère sur certains points et pour montrer que Nana est (pour moi) passé à un niveau supérieur sur la folie et que sa moralité a évoluée.

Donc pour conclure la résolution de l'intrigue est bancale, le personnage de Kamata n'apporte rien à l'histoire mais cela permet de faire passer Nana d'une femme battue à une femme qui n'a plus de limite avec la raison et la morale.
Qu'elle a basculée à cause de ses traumatismes.

Je pense qu'il faut le lire pour se faire sa propre opinion car même en écrivant cette critique, moi-même je reste indécise sur ce manga et si j'ai aimé ou non.

Ce titre pose une question fondamentale : Connait-on vraiment la personne avec qui on est en couple ? Elle joue habilement, de sorte que le lecteur frissonne, se pose des questions, est mal à l'aise et le doute s'installe, et vous savez que cela devient dangereux quand il s'insinue dans une vie, dans une relation, dans la confiance.
Ce deuxième et dernier tome nous permet également de plus découvrir d'autres personnages, ce qui est appréciable, c'est qu'ils permettent une autre vision des choses, de révéler de nouvelles facettes.
Le tome commence directement là où nous avons laissé nos protagonistes. Nana hésite toujours sur l'attitude à prendre, si elle doit tuer cette nouvelle version de son mari, si elle doit tenter de passer des jours paisibles avec lui, mais elle a cette peur enracinée en elle qu'il redeviendra effroyable. Elle en veut pour preuve son passé, ses souvenirs, mais elle est perdue un coup il était gentil, un coup méchant. Aujourd'hui, il participe aux tâches ménagères, il veille sur elle, il travaille. Puis c'était son rêve de se marier, tout se passait bien au début.
Mais parfois en le voyant notre sang se glace, et comme Nana, nous avons peur qu'une autre facette refasse surface.
Est-ce que Nana est folle ? L'a-t-elle vraiment tué ou seulement rêvé ? Est-ce un autre homme ? Est-ce qu'un avenir est possible pour elle ?
De plus, elle a augmenté le niveau de sa vengeance, et fait quelque chose de malsain et cruel, mais si cela ne tourne pas comme elle s'y attendait ?
Si jamais, il faut le tuer une nouvelle fois, en sera-t-elle capable ? Et plus encore, s'il reste comme il est aujourd'hui ? Doit-elle le fuir ?
Vous verrez également leur rencontre, des moments de leur passé, et quelques uns particulier. Vous verrez la complexité de la loi, des situations.
Vous verrez la voisine, la peur qu'elle voit plus, du genre ce qu'il y a dans le congélateur, un ancien ami et potentiel amoureux et enfin la maman de Nana et leur relation complexe. Ils apportent de nouveaux éléments et tensions.
Vous verrez comment on peut mal interpréter des choses. Vous frissonnerez avec Nana en vous posant mille et une questions.
Alors êtes-vous prêt ?
Une série originale avec des réflexions percutantes et intéressantes et un trait superbe. La psychologie des personnages est intéressante, et nous avons de purs frissons par moment.
Nul besoin de sang pour cela. Seulement des fameux doutes, d'un regard, d'une parole étrange.

🧊 Un manga complètement WTF mais un thriller psychologique prenant et très glaçant !
Quand on commence on ne peut s'arrêter et on veut absolument savoir la suite et la fin !
Une série courte en deux tomes qui tient en haleine, plongeant le lecteur dans l'incompréhension et le flou le plus total jusqu'au dénouement... décevant ?
Et un poil tiré par les cheveux mais qui n'enlève rien à la qualité de ce manga 😊
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Avis rédigé suite à la lecture de la série complète (2 tomes).

L'auteure joue avec le lecteur comme elle le fait avec son personnage central, semant de plus en plus de doutes et de questionnements dans leur esprit au fur et à mesure que l'intrigue se révèle. L'efficacité d'un tel mystère est présent puisque le liseur, avide de connaître le fin mot de l'histoire, ne peut s'arrêter de tourner les pages et, une fois le premier tome dévoré, d'enchaîner sur le second et dernier volume.
La trame est rondement menée. Si certaines suppositions germent dans l'esprit du lectorat, ce dernier ne peut imaginer jusqu'où se profile la perversion des protagonistes et, ainsi, de la mangaka. Les révélations se suivent et se contredisent jusqu'à la finalité au point que le lecteur ne sait plus où placer sa confiance. Ses ressentis aussi se bousculent tantôt penchant vers l'empathie tantôt vers le dégout ou encore vers l'incompréhension. La volonté de Misaki Yazuki qui est que « les lecteurs soient happés par l'intrigue, qu'ils ressentent des émotions et qu'ils aient une envie irrépressible de lire la suite » est donc remplie et ce avec talent malgré les éternelles onomatopées propre au manga légèrement agaçante car en surnombre (huf, ah, etc.).
Dans ce genre littéraire, avoir un récit palpitant est un bon départ, mais encore faut-il des illustrations à la hauteur pour le porter et retranscrire l'atmosphère adéquate. Hyaku Takara l'a compris et cela se ressent à travers ses dessins et son envie « de susciter des émotions à chaque case, qu'il s'agisse de tension ou d'euphorie ». le regard et les postures des protagonistes sont expressives, retranscrivant à merveille le message porté par l'auteure. Un côté très réaliste ressort du travail de l'artiste, parfois au désarroi du lectorat selon la violence des scènes. L'ensemble est très esthétique.
Ce duo de créateurs offrent ainsi une très bonne série. Il faut cependant avoir le coeur bien accroché au vu de la violence des thèmes abordés : assassinat, femme battue, avortement forcé, etc. le récit glaçant peut interpeller quant à la noirceur de l'âme humaine et est parsemé de protagonistes dérangés. Si Ryô est condamnable, l'entourage de la jeune fille ne l'est pas moins au regard de certains agissements et silences.
Ce manga se termine par une scène percutante et entêtante, parfaite pour conclure un tel récit et laisser une trace dans l'esprit du lecteur.
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Ça y est, la fin de l'oeuvre. Mais est-ce la fin du calvaire de Nana? Dur de savoir.
C'est ce que j'ai aimé : la conclusion de ce manga est incertaine. Ça me plaît cependant ça ne pourra pas convenir à tout le monde.

Dans ce deuxième tome, on continue à suivre l'histoire de notre héroïne qui, à force d'être violentée, a fini par tuer son mari. Mais lorsqu'elle voit celui-ci réapparaître le lendemain, elle croit devenir folle. Surtout que ce nouveau Ryô est tout gentil, tout doux, l'opposé de la personne qu'elle a tuée.

Pourtant, son coeur balance : Kamata, ce collègue de Ryô, pourrait-il la rendre heureuse? L'herbe est-elle vraiment plus verte ailleurs?

Le dénouement n'est pas celui vous attendez. En tout cas moi, je ne m'y attendais pas. Mon mari dort dans le congélateur est une oeuvre que je n'oublierais pas et qui est très agréable à lire, pleine de suspens et de mystères. Ce n'est pas un coup coeur mais cette lecture reste très bonne pour autant.
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