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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Peut-on réellement acheter les gens et les manipuler ensuite à sa guise comme de simples marionnettes ? La Viper ("Very Important persons - extremely restricted"), un groupe financier de la plus haute importance et un fonds d'investissements (cela va nécessairement avec me direz-vous mais toujours est-il que je préfère le préciser) pour les plus grandes fortunes de ce monde en est persuadée. du moins, cela a toujours fonctionné pour elle jusqu'à ce qu'elle s'attaque à un gros poisson, à savoir les éditions Dupuis représentées ici en la personne de Spirou. La Viper aurait dû comprendre depuis longtemps que dans n'importe quelle situation dans lesquelles Spirou s'est retrouvé, il a toujours pu compter sur son fidèle compagnon, j'ai nommé Fantasio et sans oublier Spip bien entendu. A deux (euh, à trois, pardon, ils ont toujours pu se tirer des pires catastrophes qui leur tombaient sur la tête ! Cependant, ici, un peu d'aide extérieure ne sera pas de trop car la Viper a des agents infiltrés partout qui surveillent les faits et gestes de Fantasio jour et nuit (ah, oui, j'ai oublié de vous dire que Spirou était retenu en otage dans une île paradisiaque, sorte de prison doré où la Viper a ses quartiers généraux). Ninon, fillette littéralement fan des aventures de Spirou et rêvant un jour de travailler pour eux va enfin pouvoir faire ses preuves et c'est ainsi qu'aidée de Seccotine, journaliste elle-même et connaissance de nos deux (trois décidément...pauvre Spip qui est pourtant mon personnage préféré) de se tirer de ce mauvais pas !

Un ouvrage qui reste au coeur de l'actualité car on fond, la réelle question reste la suivante ? Peut-on réellement tout acheter et pousser des personnes à faire des choses contre leur gré ? Pour ma part, je reste persuadée (jugez-moi naïve si vous voulez) que même si l'argent joue certes un rôle primordial dans notre société de consommation, certaines choses ne s'achètent pas à savoir les valeurs morales, l'amour et l'amitié ! A découvrir !
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Revoici Spirou ! Je suis content. Yoann et Vehlmann sont toujours aux manette et, même si l'album précédent m'avait un peu laissé sur ma faim, c'est plein d'optimisme et de confiance que je me suis lancé dans le dénommé Dans les griffes de la vipère. Spirou aussi, revenu de ses déboires lunaires, semble aborder l'avenir sereinement. Une tranquillité de courte durée, cela dit. En effet, une avocate aussi douée que remontée réussit en deux temps trois mouvements à faire plonger la situation financière du Journal de Spirou : à moins d'une miracle, il n'y aura pas de prochain numéro.

Surgit alors un certain Gil Coeur-Vaillant. Détective-explorateur dans sa jeunesse, admiré par Spirou lui-même, il propose à ce dernier un contrat en or : un investisseur richissime prêt à renflouer les caisses du journal. Acculés mais confiants, Fantasio et lui signent sans hésitation (notez : un contrat signé dans cette rédaction, c'est assez rare pour être signalé). Bien évidemment, il aurait mieux valu qu'un Gaston Lagaffe passe par là pour tout faire capoter. Pas de Gaston, donc (qu'est-il devenu ?), mais bien Seccotine, qui fait son grand retour en appui fidèle d'un groom en grande difficulté. Piégé par le patron de la VIPER, nouveau propriétaire richissime du journal, il se retrouve coincé sur une île du Pacifique sans espoir de sortie.

Et là, je tique un peu. Car le principal problème de cet album me semble être ce fameux patron maléfique : omnipotent, sans passé, 100% méchant, il s'avère être au final complètement creux. Après deux albums consacrés à Zorglub, c'est un peu triste. du coup, Spirou se bat davantage contre un système qui le dépasse que contre un adversaire défini. Face aux moyens démesurés d'un empire financier, Spirou est démuni et fuit une menace dénuée de sens. Même les héros de son enfance ont abandonné leurs idéaux pour une vie confortable et facile. Quant à ses amis, la plupart sont piégés ou absents (Fantasio en tête). Cette idée est vraiment bonne, mais aurait peut-être pu être poussée encore plus loin.

Pour les auteurs, cette situation presque kafkaïenne est d'ailleurs un bon prétexte à lancer d'autres personnages dans la mêlée, qu'il s'agisse de vieilles connaissances ou de nouvelles têtes comme la petite Ninon, pour parler des plus réussis (certains sont même issus d'autres univers, ce qui n'était pas indispensable mais reste rigolo), et ce turnover est plutôt bienvenu. En fait, Dans les griffes de la vipère n'est pas vraiment génial, pas vraiment épique, mais agréable quand même. Bourré de références diverses (peut-être même un peu trop), il lui manque une étincelle de folie, une petite dose de souffle épique, et il décollerait vraiment. Je garde espoir, ce sera pour le prochain.
Lien : http://nonivuniconnu.be/?p=1..
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Les éditions Dupuis ont été rachetées par le "grand méchant" découvert en fin du tome précédent. Pire... Spirou est écarté, parqué ad vitam aeternam dans les Iles Marmelade, où même la population est dépossédée de son droit de vivre sur la terre ancestrale. Spirou s'évade. Mais le Grand Capital est puissant. Tellement puissant que Seccotine, pour avoir aidé Spirou dans sa cavale verra Moustic se faire racheter par le même groupe financier, la VIPER.

Mais celui qui vit par la grande finance périra par la grande finance... et, suite à quelques états d'âme de méchants qui se rendent compte qu'ils tournent le dos à leurs valeurs, VIPER subit un revers boursier...

Tout est bien qui finit bien?

Pas sûr, car le successeur de VIPER pourrait bien se révéler encore plus méchant...

Rien de bien folichon dans ce tome 53. le discours est résolument adulte, voire "grands adolescents" au vu des thémes abordés. Mais le traitement des événements est tellement simpliste que l'on s'ennuie assez vite. Spip est abondamment appelé à la rescousse et divertit un peu par ses saillies, parfois amusantes, il est vrai.

Les vieilles recettes encore... Seccotine, Champignac... mais on tourne en rond. Surtout quand on a ce retournement de situation à la fin, avec l'apparition d'un méchant de plus... Les tomes 51, 52 et 53 s'enchaînent. Rappelons-nous, tout est parti de Zorglub, de son luna park, de ses commanditaires... et on aboutit à un truc mou. Franchement, je l'ai dit déjà, on retrouve ici les mêmes mécanismes que dans la série Seuls, scénarisée par Vehlmann. Emporté par l'action le lecteur s'émerveille, se sent pousser des ailes... mais quand on prend un peu le temps de la réflexion, on décèle les incohérences, les pistes annoncées qui ne se concrétisent pas, les impasses, etc.

Décidément, je n'accroche pas. Même le dessin, ici, se révèle lourd et trop travaillé, ajoutant une couche indigeste à l'ensemble.

Reste le propos alter-mondialiste bienvenu, les prises de position, une forme de combat militant, les droits de l'homme, etc. C'est louable, mais non abouti.
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Suite à un procès qui met en péril le journal, Spirou se retrouve piégé et comme emprisonné en raison de contrats signés pour le sauver de la ruine. Après de multiples difficultés pour tenter de résoudre ses problèmes, c'est finalement son courage et son honnêteté qui feront tomber ces escrocs.
L'histoire de cette bd résume bien les affaires financières "louches" qui se passent à notre époque, et le fait de ne plus vraiment contrôler son image.
J'ai retrouvé le caractère de Spirou dans cette histoire, l'aventurier, le courageux et intègre groom, ce qui était moins le cas dans l'aventure précédente.
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Dommage, le scénario n'est pas pour tous les ages et le dessin inégal avec certains pages ou il est plus moderne et d'autre plus fidèle. A lire pour les fans du dessin animé Irréductible pour la scénario très, trop proche mais surtout pour les fans de contrats, d'OPA, etc :)
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