La hache, le koto et le chrysanthème

Le narrateur, le détective Kindaichi Kosube, raconte la lutte acharnée d'une famille pour la possession d'un héritage fabuleux. le titre parle du blason familial. C'est aussi la clef du rébus meurtrier où on voit les victimes se suicider d'une façon implacable. Au coeur de toute l'histoire, il y a l'incomparable beauté de Tamayo et son amour secret protégé par le simiesque et fidèle Saruzo.

Un roman policier, qui vaut moins pour son rythme (pourtant dense et tenu jusqu'aux dernières lignes) que pour sa peinture des moeurs familiales japonaises, les codes qui les régissent, les déchirures qui la fondent et les symboles qui l'unissent. Une agréable lecture échevelée !
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Le rythme est intense, pas de temps mort, on va de surprises en surprises, dans un pays plus moderne qu'il n'y paraît, malgré les traditions et les allusions aux croyances passées. La hache, le koto (qui est un instrument de musique à cordes) et le chrysanthème est le titre français qui évoque trois des meurtres, trois façons de mourir, trois cadeaux précieux aussi.
J'ai beaucoup aimé ce qui est mon premier roman policier japonais.
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si vous aimez les intrigues particulièrement complexes... (artificiellement? )

Voici un polar, presque un roman noir, qui nous tient en haleine de bout en bout.
Les rebondissements sont nombreux, les crimes affreux, le tout baigné dans une atmosphère de mystère de bout du monde.
La nature est belle et dangereuse, les traditions toujours aussi vivantes.
Le célèbre détective; Kosuke, bourré de tics et de doutes nous change de nos inspecteurs et commissaires si occidentaux. Pas de séduction, que de l'intelligence.
Pour les amateurs de polars.
Pour les amoureux du Japon.
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