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Citations sur Que les blés sont beaux : L'ultime voyage de Vincent Va.. (162)

Les églises étaient toujours un sujet d'inspiration pour moi. A Nuenen, j'avais peint le vieux clocher et son cimetière de paysans : des croix en bois piquetées au hasard rappelaient que quelques pauvres bougres qui avaient remué la terre toute leur vie reposaient là dans cette même terre nourricière au milieu de l'herbe et des fleurs sauvages. La mort et l'enterrement étaient des choses toutes simples dans ces campagnes. (p. 72)
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Je peignais pour connaître ces moments-là, ces combats fougueux avec la toile qui voyait le motif inerte me faisant face, s’animer, s’exalter, pour se transformer en quelque chose de nouveau… une œuvre d’art
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— En Provence, je m’étais promis de me promener sur la Cannebière vêtu comme lui dans un de ses portrait : un immense chapeau jaune, un pantalon blanc, une veste de velours noir, des gants jaunes, balançant d’un air méridional une canne de roseau… Sa mort, peu de temps après mon arrivée à Paris au cours de l’année 1886, m’attrista. L’alcool et les bonnes choses de la vie…

Chapitre 6. La famille Gachet
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La couleur de la robe de Violette était une vraie chance pour un peintre. Sa teinte bleu foncé s’harmonisait parfaitement avec le jaune vif du chapeau et l’ocre des blés derrière elle. Attentive à mes recommandations, elle prenait son rôle de modèle très au sérieux. Mon regard l’étudiait. Cela sembla lui plaire car elle cambra légèrement les reins ce qui fit gonfler son étroit corsage. Son visage devint impassible lorsque j’attaquai la toile.
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J’invitai Adeline à s’asseoir sur une chaise en paille que j’avais ramenée du restaurant et l’orientai de profil par rapport à moi. La lumière s’infiltrait dans ses cheveux et morcelait sa robe de petits éclats de feu. Je saisis ses épaules et lui tournai à peine le buste afin de ne voir que son oeil droit. « Relevez les manches de votre robe sur vos avant-bras et reposez les mains librement sur vos genoux. J’ai besoin de voir vos mains en pleine lumière. Bougez le moins possible ! ». Docile, elle se laissait faire.
Ma brosse trempée dans du bleu de prusse dessina les contours de la robe, les bras, le cou, les méandres de la chevelure. Avec un pinceau plus fin, je cernai l’ovale du visage d’un mince liseré vermillon. De profil, le nez d’Adeline m’apparaissait assez long, légèrement bombé au milieu. Elle posait comme une professionnelle, détendue, les bras souples, la tête bien droite, sans raideur.
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Je me rappelais ses derniers mots sur son lit de mort : "J'ai vu en rêve des paysages avec des ciels tout roses". Brave père Corot ! Aucun autre peintre n'avait su, comme lui, rendre le silence, le mystère de la nature et sa poésie, la légèreté tremblante des feuillages...(p. 126)
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Les couleurs vives de la Provence éclaboussaient le mur à chaque nouvel accrochage.
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Je peignais avec l'entrain d'un marseillais mangeant de la bouillabaisse. Goulûment.
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La peinture est un combat dont le peintre ne sort pas toujours vainqueur.
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Les tableaux empâtés sont comme le bon vin, il faut que cela cuve longtemps, me disait souvent Gauguin à Arles !
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