C'est étonnant comme nos lettres nous rapprochent. Je dois vous confier une chose. J'espère que vous la prendrez en bonne part...j'ai trop peur de me fâcher avec vous. Chaque soir, lorsque je me glisse dans mes draps glacés (je passe quand même la bassinoire avant de m'y lover), mes pensées se tournent vers vous. Je vous imagine. Je sais les conditions de vie difficiles des tranchées. Je vous imagine simplement, prenant du repos.