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Critique de Philemont


Cette fois-ci c'est Merlin, le fils de Corwin, qui nous conte ses aventures. Bien entendu celles-ci se passent entre Ambre et le Chaos, en passant par l'Ombre Terre…
Ce second cycle dans le cycle est conforme à ce que l'on pouvait attendre de lui : une réplique, un ton en-dessous, des cinq premiers volumes. La structure des aventures de Merlin est similaire à celles de Corwin. Cela démarre sur l'Ombre Terre et se poursuit par des allers et retours entre Ambre et le Chaos. Ce dernier est toutefois bien plus présent que lorsque Corwin était le narrateur. Il faut dire que Merlin a été élevé dans les cours du Chaos et qu'à ce titre il est capable de faire appel aussi bien à la Marelle qu'au Logrus, les deux puissances antagonistes qui permettent, notamment, de se déplacer en Ombre.
Le récit est centré sur Merlin et, à la différence des cinq premiers volumes, les personnages secondaires sont peu détaillés. Roger Zelazny concentre en effet ses efforts sur la quête et les choix de Merlin, celui-ci évoluant souvent seul en Ombre. Selon moi, c'est à ce niveau que le cycle perd une bonne partie de son intérêt, et ajoute une certaine confusion pour le lecteur inattentif.
Cette critique est toutefois à relativiser puisque le lecture du cycle de Merlin reste plus qu'agréable. Pour une suite, je dirais même que le résultat est plutôt bon. En outre, l'univers de Roger Zelazny est si riche que l'on peut être certain de trouver un intérêt à une relecture quelques mois ou quelques années après la première lecture. C'est suffisamment rare pour être souligné.
Enfin, le cycle de Merlin est l'occasion de découvrir plus ouvertement la source d'inspiration de l'auteur. Celle-ci est double : c'est Alice au pays des merveilles, de Lewis Caroll, et la Trilogie d'Enfer, de Mervyn Peake. S'il est besoin, rappelons que ces deux classiques nous dépeignent notre monde tel qu'il est, mais également le monde tel qu'il pourrait être si nous osions le transformer comme notre imagination nous le dicte. Sans atteindre leur qualité littéraire, Roger Zelazny n'a pas à rougir de l'exploitation qu'il a fait d'un tel thème.
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