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Le cycle des Princes d'Ambre tome 7 sur 11

Jean-Pierre Pugi (Traducteur)
EAN : 9782207304679
253 pages
Denoël (01/01/1988)
3.98/5   353 notes
Résumé :
Trahi par son meilleur ami, emprisonné dans une grotte de cristal qui le privait de ses pouvoirs, Merlin ne doit sa liberté qu'à l'intervention de la femme qui a juré sa perte.
Contraint pour la sauver à son tour de voyager d'ombre en ombre, le fils de Corwin aura besoin de tout son talent de magicien pour braver mille périls : mages espiègles tapis dans les replis de la réalité, tueurs à gage surgis d'une ruelle obscure, torrents de fleurs jaillis du néant..... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (16) Voir plus Ajouter une critique
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Et voilà, c'était trop beau ! Après plusieurs années de paix et de stabilité voilà que les choses se gâtent à nouveau en Ambre. Contrairement aux cinq premiers tomes de la série la narration est cette fois assurée par le fils du précédent héros, Merlin, puissant sorcier faisant le lien entre la cour d'Ambre et celle du Chaos et maîtrisant de ce fait les pouvoirs conjugués de la Marelle et du Logrus. Tentatives d'assassinats, créatures monstrueuses lâchées par de mystérieux commanditaires, manipulation, magie, trahison... : on retrouve ici tous les ingrédients précédemment utilisés par les membres de la famille royale pour s'étriper joyeusement les uns les autres. Étonnamment, la querelle n'oppose toutefois pas directement les héritiers d'Obéron mais leurs descendants qui ne trouvent évidemment rien de mieux que d'imiter maman et papa et donc de comploter à tout va pour solder de vieux comptes. Après avoir arpenté quelques unes des nombreuses variations de la réalité auxquels tous les Princes d'Ambre ont accès (dont notre propre monde), notre ami Merlin se voit ainsi forcé de retourner à la cour afin de démêler le noeuds d'intrigues dans lequel on l'a, bien malgré lui, impliqué.

Un retour qui nous permet d'explorer un peu plus cet univers fascinant qui n'a de toute évidence pas fini de nous surprendre. La très mal famée Ruelle de la Mort, l'auberge de Guillaume le Sanguinolent, le manoir des Treilles, le donjon des Quatre mondes... : notre protagoniste est amené à beaucoup se déplacer dans ce septième tome qui fournit l'occasion à Zelazny d'étoffer encore un peu plus sa création. En ce qui concerne l'intrigue, on reste sur un rythme assez intensif mais heureusement plus modéré que dans le précédent opus qui nous laissait à peine reprendre notre souffle entre chaque péripétie. Si l'identité du sauveur du héros demeure encore floue, l'auteur apporte quelques précisions concernant sa nature et nous permet ainsi de résoudre un certain nombre des mystères évoqués dans le précédent tome. Malgré ces quelques réponses, le récit prend, comme on pouvait s'en douter, une tournure qu'on aurait eut peine à imaginer, les ennemis bien identifiés d'hier se révélant les potentiels alliés de demain tandis que de nouveaux acteurs aux motivations indistinctes arrivent sur le devant de la scène. Les dialogues, enfin, sont toujours aussi savoureux, le narrateur bénéficiant d'un sens de la répartie les rendant particulièrement dynamiques et agréables à suivre.

Avec ce septième tome, Zelazny rebat encore une fois la plupart des cartes, embrouillant ainsi davantage son pauvre héros tout en maintenant en halène son lecteur. Si l'on cerne désormais un peu mieux la nature de la menace pesant sur la cour d'Ambre, impossible cependant de deviner ce que l'auteur nous réserve pour les trois derniers volumes qui se révéleront sans aucune doute d'aussi bonne facture que le reste de la série.
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Faut-il se faire un sang d'encre pour le brave Merlin, qui se précipite dans la gueule du loup comme il faut: tout seul et sans prévenir les autres de ses intentions?
Non, il ne faut pas s'en faire car s' il voyage seul c'est toujours bien armé avec son bracelet Frakir, ses atouts et toute la magie qui va autour.
Mais il est vrai qu'il va souvent chercher des noises à ses pires ennemis. Cela paraît peu crédible le " c'est pour avoir des réponses à mes questions".

Ici on se prend tout de même au jeu tout en sachant qu'il y aura de l'action et que, par conséquent, "Le sang d'Ambre" va couler.
Mais hélas, dans ce tome le champ d'action s'agrandi encore avec de nouveaux territoires en dehors d'Ambre et des Cours du Chaos. Je n'ai pas compris pourquoi Zelazny a compliqué son récit avec la multitude de nouveaux sites "à visiter" alors que les zones habitées des Cours du Chaos n'ont pas été du tout été explorées. Cela entraîne aussi que de nouveaux personnages de ces contrées nouvelles se greffent à l'histoire déjà bien compliquée.
Pensez qu'il faut tout d'abord se rappeler de la généalogie de Merlin avec ses parents, ses 8 oncles et tantes, ses petites amies et ses connaissances sur l'Ombre Terre. Si en plus, dans ce tome, s'ajoutent la famille et l'entourage de son ami Luke, on s'y perd un peu.
Malgré cela, le talent de narrateur de Zelazny s'exprime pleinement dans une fin haletante maitrisée et comme de coutume, surprenante.
On finit une fois de plus intéressé par la suite mais, pour ma part, moins accroc que pour les cinq premiers tomes qui, décidemment dégagent plus de magie, d'exotisme et de suspense que ces deux derniers récits.
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Un tome placé sous le signe du voyage.
En effet, notre héros se voit contraint de retourner chez lui en Ambre, et c'est l'occasion pour l'auteur de développer encore un peu plus sa mythologie, de nous faire découvrir des coins d'Ombre que nous ne connaissions pas.
On se laisse donc porter par la magie de sa plume et l'on apprend à découvrir un peu mieux merlin, le protagoniste principal de ce second cycle. Je remarque seulement à quel point il n'est pratiquement pas nécessaire d'apprécier l'univers d'Ambre, pour se laisser envoûter par l'auteur. En effet, son style si fluide permet simplement de se laisser aller, comme si on vous racontait une histoire au coin du feu. Même pas besoin d'une histoire cohérente, seuls les mots et le rythme que leurs insuffle Roger Zelasny suffisent.
Dans ce tome, j'ai particulièrement apprécié le fait que Merlin soit aux prises avec de nombreux dangers, périls et autres énigmes à surmonter. Cela contribue à leur plus humain et plus accessible, là où, habituellement on aurait tendance à le considérer pratiquement comme un dieu, d'autant qu'il est présenté comme un grand sorcier.
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Difficile d'ajouter un commentaire original pour le septième tome d'une série, si la lectrice s'est rendue là, c'est qu'elle est complètement accro, non ?

Ben oui, je l'avoue je suis accro et je n'ai pas été déçue par cet opus no 7. J'ai toujours beaucoup de plaisir à me promener dans les Ombres de Zelazny, avec son héros qui vit toutes sortes d'aventures, mais qui garde toujours une ironie face au danger et n'hésite pas à nous servir ses réflexions philosophiques.

Quoique vous ayez pu penser à la vue du titre, ce n'est pas une histoire sanglante. C'est plutôt une histoire qui a à voir avec les nombreuses filiations, les rejetons conçus lors des aventures amoureuses de la famille royale.

C'est un épisode d'amitiés et d'amours et où, bien sûr, Merlin, fils du prince Corwin, se déplace à travers des mondes étranges. Il est un initié de la Marelle grâce à son sang d'Ambre, mais il a aussi traversé le Logrus et été élevé par sa mère dans les Cours du Chaos. Et, vous l'aurez deviné, c'est aussi un magicien fabuleux, c'est Merlin…

Une très bonne série de Fantasy, mais pour l'apprécier, il faudra commencer au tome 1 ou à défaut, au numéro six où débutent les aventures de Merlin.
Bonne lecture !
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Un ressenti mitigé pour cette lecture, incontestablement on ne s'ennuie pas, il se passe beaucoup de choses dans un univers toujours aussi riche, et pourtant...
Ce n'est pas évident à traduire mais je vais essayer, la quasi perfection du premier cycle à tous les niveaux (histoire, univers, créativité, etc.) a créé une certaine attente en terme d'intensité et plus globalement de tout ce qui m'avait fasciné précédemment.
Ici bien que brillante, l'intrigue me paraît un peu "capillotractée" (désolé), je ne vais bien sûr rien révéler, je me bornerais juste a signifier mon agacement concernant Merlin et son hallucinante naïveté pour quelqu'un ayant sa filiation et son éducation, il s'agit d'une anomalie qui rend le scénario moins cohérent et du coup moins passionnant.
En fait, autant j'avais été subjugué et en immersion lors du premier cycle, autant là je ne me sens que spectateur, c'est bien aussi, mais c'est quand même moins bien, voilà c'est dit.
Cela reste quand même un très bon moment de lecture, c'est juste qu'il est plus difficile de commencer par le meilleur, car ce qui suit en pâti forcément...
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Citations et extraits (18) Voir plus Ajouter une citation
Une énorme silhouette ronde me barrait le passage. Elle ressemblait à un Bouddha pourpre possédant des oreilles de chauve-souris. En me rapprochant encore, je découvris les détails : crocs saillants, yeux jaunes dépourvus de paupières, longues griffes rouges achevant des mains et des pieds démesurés. L'être était assis au milieu du tunnel et ne semblait pas avoir l'intention de se lever. Il ne portait aucun vêtement, mais son énorme ventre distendu reposait sur ses genoux et me dissimulait son sexe. Sa voix était bourrue et masculine, cependant, et son odeur nauséabonde.
" Salut, belle journée, n'est-ce pas ? " lui dis-je.
La créature gronda et la température parut s'élever dans le passage. Frakir était devenue frénétique et je l'apaisai mentalement.
Le chose se pencha vers le sol et utilisa un de ses ongles brillants pour tracer une ligne fumante dans la pierre à ses pieds. Je m'arrêtai devant elle.
"Franchis cette limite, sorcier, et tu es mort, dit-elle.
- Pourquoi ?
- Parce que je l'ai dit.
- Si vous prélevez un péage, indiquez-moi son montant. "
l'être secoua la tête. " Tu ne peux acheter ton passage.
- Heu... pourquoi pensez-vous que je suis un sorcier, au fait ? "
Une caverne s'ouvrit dans son visage? Elle abritait un nombre de dents encore plus élevé que je ne l'avais soupçonné, et des profondeurs de sa gorge s'éleva un son rappelant le grondement du tonnerre tel qu'on l'imite en secouant une plaque de tôle.
" J'ai senti le contact de ta petite sonde, dit-il. C'est un tour de magicien. En outre, seul un sorcier aurait pu arriver jusqu'au point où tu te trouves.
- Vous semblez n'avoir guère de respect pour les membres de cette profession?
- Les sorciers, je les mange. "
Je ne pus m'empêcher de grimacer en pensant que certains vieux schnoques de mes confrères n'étaient vraiment pas appétissants.
" En ce cas, que me proposez-vous ? À quoi sert un passage, si on ne peut l'emprunter ? Que dois-je faire pour poursuivre mon chemin ?
- C'est impossible.
- Même si je résous une énigme ?
- Ça ne marche pas avec moi ", fit-il. Mais ses yeux devinrent brillants. " Je vais quand même t'en poser une, pour le plaisir : Qu'est-ce qui est vert et rouge, et tourne sans cesse ?
- Vous connaissez le sphinx !
- Merde ! Tu l'as déjà entendue. "
Je haussai les épaules. " Je vais de-ci, de-là.
- Pas par ici. "
Je l'étudiai. Il devait posséder des moyens de défense particuliers contre les envoûtements, si sa fonction consistait à interdire le passage aux sorciers, et son physique était pour le moins imposant. Je m'interrogeai sur sa rapidité. Ne me serait-il pas possible de plonger sur le côté et de me glisser en courant près de lui ? Je parvins à la conclusion que je n'avais pas la moindre envie de tenter cette expérience.
" Il faut absolument que je passe, insistai-je? C'est pour une urgence.
- Rien à faire.
- Qu'est-ce que ça vous rapporte de toute façon ? Demeurer assis au milieu d'un tunnel ne me semble pas être une occupation très passionnante.
- J'aime mon boulot. Je suis fait pour ça.
- En ce cas, pourquoi laisse-vous le sphinx aller et venir à sa guise ?
- Les créatures magiques, ça ne compte pas?
- Hm.
- Et n'essaie pas de me faire gober que tu entres dans cette catégorie en utilisant une illusion propre aux membres de ta profession. Je sais reconnaître ce genre d'artifice.
- Je vous crois sur parole. Quel est votre nom, au fait ? "
Il renifla. " Tu peux m'appeler Scrof, si ça facilite la conversation. Et toi ?
- Corey.
- D'accord, Corey? Tu sais, je veux bien te mettre au parfum. C'est prévu dans le règlement. Rien ne l'interdit. Tu as le choix entre trois possibilités, dont une vraiment stupide. Tu peux faire demi-tour, suivre en sens inverse le chemin que tu as pris pour venir jusqu'ici, et rester en vie. Tu peux encore t'installer où tu es, y rester aussi longtemps que tu le souhaites, et je ne lèverai pas le petit doigt contre toi. La solution idiote consiste à franchir le ligne que je viens de tracer? Si tu le fais, je te tue. C'est le Seuil, et je suis son Gardien. Je ne laisse passer personne.
- Je vous remercie d'avoir mis les choses au point.
- Ça fait partie de mon travail. Alors que choisis-tu ?
Je levai mes mains et les lignes de force se tordirent tels des serpents à l'extrémité de chacun de mes doigts. Frakir se laissa pendre à mon poignet et se mit à osciller en dessinant des motifs compliqués.
Scorf sourit? " Au fait, je ne dévore pas seulement la chair des sorciers. Je me repais également de leur magie. Seul un être arraché au Chaos primordial peut prétendre cela. Alors avance, si tu te crois de taille à m'affronter.
- Au Chaos, vraiment ? Arraché au Chaos primordial ?
- Ouais? Il n'y a pas grand monde qui soit capable d'y résister.
- Un Seigneur du Chaos excepté ", rétorquai-je en reportant mon attention sur diverses parties de mon corps. Un travail approximatif. Plus on l'exécute rapidement, plus le processus est douloureux.
À nouveau, le tonnerre d'une plaque de tôle.
" Sais-tu quelles sont les probabilités pour qu'un Seigneur de Chaos vienne jusqu'ici et défie un Gardien ? " s'enquit Scrof.
Mon bras commença à s'étirer et je sentis ma chemise se déchirer dans mon dos lorsque je me penchai en avant. Les os de mon visage se déplacèrent et ma poitrine entra en expansion...
" Toute probabilité supérieure à zéro n'est pas à négliger, rétorquai-je dès la fin de ma métamorphose.
- Merde", grommela Scrof en me voyant franchir la ligne.
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Je dus crier pour me faire entendre au milieu du vacarme : " Sous quel nom dois-je t'appeler ?
- Masque ! " répondit aussitôt le sorcier - et je ne pus m'empêcher de trouver que cela manquait d'originalité. Je m'étais sans doute attendu à un nom de héros de bande dessinée : Cauchemar Mauve ou Casque Cobalt. Enfin...
Je venais d'utiliser mon ultime charme défensif. Je venais également de lever mon bras gauche afin que la partie de ma manche contenant l'Atout d'Ambre se retrouvât dans mon champ de vision. J'avais peut-être calculé un peu juste, mais il me restait une dernière carte à abattre. La démonstration de mes pouvoirs s'était alors déroulée sur un plan strictement défensif, et j'étais assez fier du sortilège que j'avais gardé en réserve.
"Cette femme ne te serait d'aucune utilité, quoi qu'il en soit", dis Masque alors que nos deux sortilèges s'apaisaient et qu'il s'apprêtait à lancer une nouvelle attaque.
"Je te souhaite malgré tout de passer une bonne journée", lui dis-je. Sur ces mots, je fis pivoter mes poignets, tendis mes doigts pour diriger la force, et prononçai le mot clé du sortilège qui constituait le bouquet final.
"Œil pour œil ! " criai-je, comme tout le stock de la boutique d'un fleuriste tombait sur Masque, l'enfouissant sous le plus gros bouquet qu'il m'avait été donné de voir. Je trouvai le mélange de fragrances agréable.
Il y eut un silence et un apaisement des forces, alors que je regardais l'Atout et me tendais vers lui. À l'instant précis où le contact s'établit, il se produisit une modification de la composition florale et Masque s'y dressa, telle l'Allégorie du Printemps.
Sans doute m'estompais-je déjà à sa vue, lorsqu'il cria : " Je t'aurai quand même.
- Et dent pour dent ", répliquai-je avant de prononcer le mot qui complétait l'enchantement, et qui fit tomber le contenu d'un tombereau de fumier sur lui.
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- Heu, ce vieux sorcier est resté emprisonné là-bas... combien de temps?"
Luke alla pour hausser les épaules, mais se ravisa.
"Bon Dieu, je l'ignore. Quelle importance? Il servait déjà de portemanteau quand j'étais enfant.
- De portemanteau?
- Ouais. Il a été vaincu au cours d'un duel de sorciers. J'ignore si c'est contre ma mère ou mon père. Enfin bref. L'important, c'est qu'il a été pétrifié en pleine invocation, avec les bras écartés et le reste. Il est resté dans cette position, raide comme un bout de bois. Plus tard, son corps a été installé à côté d'une entrée. Les gens y suspendaient leurs manteaux et leurs chapeaux. Parfois, les serviteurs pensaient à lui donner un coup de plumeau. J'ai même gravé mon nom sur une de ses jambes, quand j'étais petit, comme sur le tronc d'un arbre. Je l'ai toujours considéré comme un élément du mobilier, jusqu'au jour où j'ai appris qu'il avait été un sorcier redoutable autrefois.
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D'un point situé loin derrière moi, j'entendis Random crier quelque chose...
... puis j'oubliai de quoi il retournait. Cet endroit était merveilleux. Je me reprochai cependant d'avoir pris les champignons pour des parapluies...
Je posai à mon tour le pied sur la rambarde, pendant que le Chapelier me versait à boire et rétablissait le niveau dans la chope de Luke. Ce dernier tendit la main pour désigner le Lièvre de Mars, qui fut lui aussi resservi. Humpty était également présent. Tweedledun et Tweedledee, le dodo et le valet de pied Grenouille poursuivaient leur concert. Quant à la Chenille, elle se contentait de faire des anneaux de fumée.
Luke me donna une tape sur l'épaule.Il y avait un détail dont j'essayais de me souvenir, mais qui m'échappait.
"Je vais bien, à présent, me dit Luke. tout est parfait.
- Non, il y a une chose... je n'arrive pas à m'en souvenir..."
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Car je suis un sorcier : Merlin, fils de Corwin d'Ambre et de Dara des Cours du Chaos, connu par mes amis et connaissances de l'ombre Terre sous le nom de Merle Corey; un jeune homme charmant, brillant, spirituel et athlétique... Mais reportez-vous à Castiglione et lord Byron pour plus de détails, étant donné que je suis également modeste, réservé et peu communicatif.
Cas cartes s'avérèrent posséder véritablement un pouvoir magique, ce qui ne me surprit plus lorsque j'appris que Juila avait fréquenté un occultiste du nom de Victor Melman après notre rupture. Je rendis alors visite à ce personnage, qui voulut m'immoler en grande pompe sacrificatoire. Je parvins cependant à abréger cette cérémonie et lui imposer quelques questions, avant que les conditions atmosphériques locales et un excès de zèle de ma part ne provoquent sa mort. Fin du rituel.
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