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Toujours dans la série des « Princes d'Ambre », mais le narrateur est un tout nouveau personnage, Merlin, le fils de Corwin, un être tout à fait spécial parce qu'il est de la lignée d'Ambre, mais viens aussi des Cours du Chaos.

Dans ce sixième tome, on commence donc à neuf, et en force, avec un héros qui vit à San Francisco et essaie d'échapper à des tentatives d'assassinat qui se produisent à date fixe tous les ans. C'est d'ailleurs une constante du roman : on s'acharne à tenter de le tuer et il y échappe, par chance ou par une intervention externe qui vient le sauver.

Merlin est aussi un informaticien qui a décidé de quitter son emploi pour voyager à travers le monde (ou plutôt parcourir les Ombres), pour mettre au point une machine, une forme d'intelligence artificielle qui ne peut être développée sur Terre. Mais il sera plutôt pris dans une série d'aventures où il devra exercer tous les pouvoirs de sa magie pour survivre.

J'aime beaucoup l'imagination de ces mondes extraordinaires, avec tous ces objets « magiefacturés ». J'aime aussi le style de la narration, avec des pointes d'humour et d'autodérision, ainsi que les liens avec les mythologies, comme lorsque Merlin rencontre le Sphinx.

Suite au prochain épisode…
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Après cinq tomes particulièrement riches en action et en émotion, ce sixième opus du « Cycle des Princes d'Ambre » marque une rupture importante avec ses prédécesseurs puisque nous changeons pour la première fois de narrateur. Adieu Corwin, bonjour Merlin, fruit de l'union du prince sus-cité et d'une Princesse du Chaos ayant élu résidence à San Fransisco où il mène depuis des années une vie tout ce qu'il y a de plus ordinaire. Comme son paternel, notre nouveau héros semble en effet éprouver la même affection pour notre bonne vieille Terre qui n'est rien d'autre chez Zelazny qu'un univers alternatif dans lequel son narrateur peut se rendre à sa guise afin de s'éloigner de l'ambiance parfois pesante de la cour d'Ambre. Une cour qui n'a pourtant jamais été aussi calme, les problèmes de dynastie opposant la douzaine de fils et filles du précédent souverain ayant enfin été réglés. Mais les mauvaises habitudes et les vieilles rancoeurs sont tenaces et il ne manque qu'un petit coup de pouce à certains pour retomber dans leurs anciens travers. Il faut dire que chez les Princes d'Ambre, le complot est une sorte de seconde nature... On retrouve avec un plaisir intact l'ensemble des personnages hauts-en-couleur tout droit sortis de l'imagination de Zelazny et qui, en dépit de la situation, semblent avoir relativement peu changés.

Merlin est pour sa part un narrateur sympathique, quoique moins charismatique et habile orateur que son père avec lequel il possède néanmoins de troublantes ressemblances. L'intrigue de départ est elle-aussi un peu en dessous de ce à quoi Zelazny avait pu nous habituer mais on se laisse malgré tout aisément embarquer par le dynamisme de la plume de l'auteur. le lecteur n'a en effet guère le temps de souffler et se retrouve une fois encore pris dans une tempête d'événements qui paraissent dans un premier temps n'avoir que peu de rapport les uns avec les autres mais qui s'emboîtent finalement très vite compte tenu du rythme effréné du récit. Peut-être top effréné, d'ailleurs, le personnage n'ayant souvent même pas le temps d'assimiler une découverte ou d'étudier un indice avant que de nouveaux se présentent à lui. Si certaines pièces du puzzle se mettent déjà peu à peu en place, on connaît cela dit la propension de Zelazny pour les retournements de situation de dernière minute, aussi bien malin celui qui pourrait prévoir à ce stade de la série quelles surprises il nous réserve encore. La scène finale joue en tout cas parfaitement son rôle, distillant une ou deux réponses pour contenter le lecteur tout en en laissant quantité d'autres en suspend afin de le pousser à enchaîner directement avec le tome suivant (ce que je me suis évidemment empressée de faire).

Avec « Les atouts de la vengeance », Roger Zelazny inaugure le début d'un nouveau cycle et l'apparition d'un nouveau protagoniste qui, s'il peine pour le moment à se montrer aussi convainquant que Corwin, n'en manque pas moins d'intérêt. Autant dire que la cour d'Ambre risque une fois encore de se retrouver bien secouée !
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Un tome avec un changement de point de vue et une autre installation: la mise en route m'a paru plus laborieuse. Changer de personnage principal est un pari risqué car celui d'avant, Corwin, était selon moi encore prometteur. Mais il faut croire que Zelazny s'en est lassé pour ce tome.

En se concentrant sur le fils de Corwin, un jeune homme doué en informatique qui commence sur le marché du travail, Zelazny introduit un héros plus jeune mais aussi une nouvelle dimension au récit des princes d'Ambre avec un danger plus technologique qu'humain menaçant l'univers.

Merlin ne parvient pas à faire oublier Corwin mais il modernise le propos. Moderniser n'est cependant pas améliorer. J'aimais bien les combats d'épée des tomes précédents. La programmation et la possession de la Roue spectrale, un super ordinateur, semble être le nouvel enjeu du récit.

La place plus importante de la technologie et de l'intelligence artificielle m'a fait penser au film de Stanley Kubrick "2001, l'Odyssée de l'espace" et son ordinateur tueur Hall. Je ne sais pas si cette référence tiendra ses promesses dans les tomes suivants mais j'ai trouvé l'idée intéressante.

Ce tome a aussi bien des caractéristiques du roman d'espionnage.Chacun surveille l'autre. Les princes et princesses d'Ambre apparaissent au second plan. Merlin aura des soucis avec un entourage auquel il ne sait à qui se fier.
Les atouts demeurent ces cartes toujours utiles pour voyager d'un endroit à un autre et d'un univers à l'autre mais Merlin possède une autre arme fantastique à son poignet, le bracelet Frakir qui se tend et attaque quand un ennemi approche.

Finalement on devra peut-être s'habituer à un environnement moins médiéval, moins fantasy et plus SF dans les tomes à suivre. Mais avec Zelazny, sait-on jamais, tout peut encore se modifier.
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Cette suite, avec un nouvel arrivant, fils du précédent, n'a pas le souffle des cinq premiers livres, et on se retrouve avec de nouveaux personnages, mais avec une impression de déjà vu. Une grande partie de l'histoire se passe dans le monde (presque ordinaire) et on perd également une part d'épopée fantastique. Bref, j'ai presque regretté de ne pas m'être arrêté au précédent.
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Un nouveau cycle et un nouveau récit à la première personne avec cette fois-ci Merlin à la narration.
Il n'est plus question de surprise puisque l'on évolue dans la continuité du cycle précédent, un clin d'oeil peut-être, l'action démarre au même endroit (la même ombre...).
Si je devais d'ores et déjà comparer, je dirais que cette lecture est plus "classique", la mise en place de l'intrigue est bien construite et pourtant sans surprise, ce qui ne signifie pas que l'on s'ennuie, loin de là.
On retrouve une majorité des acteurs de l'opus précédent ainsi que le vocabulaire et les us et coutumes de cet univers si particulier avec une mention pour Merlin et ses particularités bien à lui, je ne ferais rien d'autre qu'évoquer son "bracelet" un peu spécial.
Je regrette juste cette tendance (sûrement justifiée) à décrire de façon quasi exhaustive les différents changements d'ombres de Merlin tout au long de ce tome 6, imaginez quelqu'un qui vous raconterait les impressions visuelles, olfactives et auditives de son voyage à travers une vingtaine de régions, intéressant mais bon...
Cela dit l'auteur a le bon goût (une habitude ?) de nous offrir un beau rebondissement en fin de livre, juste ce qu'il faut pour avoir envie de se jeter sans tarder sur le tome 7, alors ben... J'y vais de ce pas :)
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Les atouts de la vengeance constitue le premier tome de la seconde partie du Cycle des Princes d'Ambre.
On garde le décor et on change les personnages, tout en en conservant quelques uns.
C'est donc Merlin, le fils de Corwin, héros de la première partie qui est ici narrateur et une nouvelle intrigue débute.
Et l'on peut dire que cette histoire commence sur les chapeaux de roue puisque le personnage principal voit sa vie mise en danger chaque 30 avril tous les ans. D'abord un accident banal, puis de plus en plus, les coïncidences n'en étant plus, Merlin se pose des questions et finit par découvrir que quelqu'un lui en veut et projette de le tuer chaque année.
On suit donc ses pas dans ce qui peut s'apparenter à une enquête, dans laquelle il court lui même après son assassin, mais surtout après des réponses à la question principale: pourquoi veut t'on le tuer?
Toute la première partie du livre, concernant donc l'enquête, est plutôt passionnante. Mon intérêt retombera ensuite lorsque le suspect sera connu jusqu'à la dernière partie, où l'on reviendra enfin à la place d'un artefact qui semblait inoffensif et sans grand intérêt jusque là, mais qui se révèle être le centre de l'intrigue.
Ces objets si particuliers occupent une place essentielle dans le monde d'Ambre et pour la famille régente. En effet que ce soit les Atouts, la Marelle ou d'autres armes comme celle de Corwin dans le premier cycle, et ici l'objet en question, ceux ci joue un rôle important à la fois dans l'intrigue, mais également dans la constitution de l'univers d'Ambre. Ils en font intégralement partie et en définissent même certains principes.
Il n'est donc pas étonnant de voir le protagoniste, intimement lié à l'un d'entre eux.
Un bon tome, qui explore encore plus loin la mythologie d'Ambre tout en en proposant des aspects nouveaux, un attrait renouvelé par le biais de son personnage principal, et qui donne envie de découvrir la suite.
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Ce sixième tome de la saga « Les Princes d'Ambre » marque le début du cycle de Merlin, fils de Corwin, qui est le narrateur, en butte à des tentatives d'assassinat à chaque 30 avril. C'est ainsi que l'on renoue avec la famille de comploteurs d'Ambre quoique ceux-ci n'apparaissent que dans le dernier tiers du livre, le première partie se déroulant presque exclusivement sur Terre, pardon l'Ombre Terre... Qui lui en veut et pourquoi? Les amis le sont-ils vraiment? Quelles sont les forces à l'oeuvre? Cet opus pose beaucoup plus de questions qu'il n'en résout et pave la voie aux tomes suivants. Reste qu'on se familiarise lentement avec les pouvoirs de ce sorcier qui tire sa force des deux mondes, phénomène rare dû à ses parents; le père d'Ambre, la mère du Chaos. Et que l'auteur pose les bases d'une intrigue captivante dans un univers qui continue de s'enrichir. Vivement la suite!
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Je vais être franche, je n'avais pas envie de lire la suite de la saga... Je ne l'aurais d'ailleurs pas fait si je l'avais achetée.
Mais comme ce sont des livres empruntés en bibliothèque et que je ne me vois pas ressortir, je me suis sentie un peu obligée de le faire, au moins par curiosité.
Au début j'ai eu l'impression de relire du Corwin bis, d'ailleurs je regrette qu'il n'y ait aucun changement dans la façon de s'exprimer du narrateur.
Une modification de style aurait été la bienvenue, m'enfin bon.

A part ça, j'ai fini par être accrochée par les intrigantes mésaventures de Merlin ! Être victime de tentatives d'assassinats à jours fixes tous les ans, c'est pas banal !
Et sa roue spectrale est vraiment un engin bizarre.
Ce livre est encore une énorme "mesclagne" (pardonnez-moi le mot mais c'est l'effet que ça me fait) de plein de philosophies, de sciences et autres trucs magiques...
Une réussite, en ce sens, même si on a quand même une sacrée impression de "déjà lu" !
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Je suis une fan de la première heure de la saga. J'aime l'univers plein de folie et d'imagination de son auteur et sa facilité à y embarquer. Cependant, je dois dire que je suis passée à côté de cette lecture. Malgré des qualités évidentes de narration, on est loin de la complexité des débuts. Zelazny semble prolonger bien artificiellement son monde dans une aventure dont on n'avait peut-être pas besoin.

Les cinq premiers tomes forment un tout mais l'auteur a eu envie (ou on lui a demandé vu son succès ?) d'y revenir et d'inventer les aventures de la nouvelle génération d'enfants princiers d'Ambre / d'Ombre. Est-ce une bonne idée ? Pas vraiment selon moi. Dans cette suite où Merlin le fils de Corwin est à l'honneur, on ne retrouve presque rien de la folie et la complexité de l'histoire d'origine. Ce n'est qu'une pale copie. Pas d'intrigue de cour ou si peu. Pas d'utilisation des propriétés de la Marelle et consorts ou si peu. C'est le calme plat du côté imaginaire.

Cependant, ce serait cracher un peu trop vite dans la soupe que de dire que c'est mal écrit. Zelazny a toujours le talent qu'on lui connaît pour poser des mots simples, une ambiance accrocheuse et des chapitre entraînant pour nous embarquer dans sa nouvelle histoire. Celle-ci ne relève juste pas assez de l'imaginaire tel que définit dans les premiers tomes à mon goût. Nous sommes plus dans une sorte de polar se déroulant en grande partie dans un monde similaire au nôtre, avec Merlin donc comme héros, qui se retrouve victime de tentatives d'assassinat chaque année à la même date et qui se demande pourquoi. La seule d'imaginaire nouvelle est l'invention qu'il a faite : sa Roue spectrale, une sorte d'ordinateur, d'IA, qui analyse les Ombres et y détecte tout ce que son manieur lui demande et qui se révèle également une arme grâce à l'énergie à laquelle elle peut faire appel et les informations qu'elle peut fournir. Invention plutôt intéressante pour un texte datant de 1985 mais tout de même un peu légère dans la description et l'utilisation qui en est faite pour le moment.

L'histoire est cependant rythmée de nombreuses aventures et rebondissements et se lit facilement et sans déplaisir du moment qu'on n'a pas trop d'attentes. L'auteur introduit de nouveaux personnages à côté de quelques anciens, ce sont ces premiers qui mèneront l'histoire, les autres servant plus de décor, mais j'avoue ne pas avoir ressenti l'engouement ressenti pour leurs aînés dans la première partie. Ils semblent bien trop simplistes dans leur caractérisation et sans grand relief dans leurs interventions. Zelazny m'avait habituée à mieux.

Arrivé à ce stade se pose donc la question de la suite : vais-je poursuivre ma relecture ou m'arrêter là ? J'avoue avoir longtemps hésité. D'un côté, je me suis un peu ennuyée dans ce tome largement en-dessous des précédents, mais de l'autre la lecture des résumés des tomes suivant où l'auteur semble prendre une direction radicalement différente d'avant avec une dimension "merveilleuse" plus appuyée qu'autrefois avec le bestiaire et l'imaginaire qui va avec, me donne envie. Je vais donc encore laisser sa chance au tome suivant au moins, en croisant les doigts pour que les personnages soient approfondis et l'intrigue complexifiée. Qui lira verra !
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Nous voila reparti pour une nouvelle histoire des princes d'ambre, nous suivons cette fois ci Merlin, le fils de Corwin.
Personnage un peu moins "surpuissant" que son père et donc un peu plus sympathique, travaillant sur l'ombre terre, il s'aperçoit que malgrè ses précautions beaucoup de personnes semblent connaitre sa véritable identité et semblent en vouloir à sa vie. Il commence donc une longue enquête pour découvrir ce qui se passe vraiment et qui s'attaque à lui.
La lecture est toujours aussi fluide. J'ai eu peur à certains moment que l'auteur reprenne les fils d'intrigue des précédents volumes mais en fait non, tout est bien mené et on se laisse bien porter par l'intrigue.
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