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Critique de ibon


ibon
28 février 2018
Pas seulement inspiré des mythes celtiques, le fantasque Zelazny a rajouté cette fois-ci beaucoup de Lewis Caroll dans son chaudron.
Les personnages d'Alice au pays des Merveilles côtoient ainsi les jeunes héros, le brave Merlin et son ami Luke. L'assemblage est très réussi mais, comme une bonne idée ne dure pas toujours aussi longtemps qu'on le voudrait, un recadrage vers le récit principal nous ramène à une ambiance... sans aciiide.
Fini donc Humpty, le lapin blanc ou la chenille, alors les intrigues de pouvoir continuent avec Merlin qui se mêle des histoires d'un troisième royaume: le donjon de la Citadelle des Quatre Mondes. Avec un nom pareil, à rallonge, les ennuis peuvent bien être multipliés par quatre.

A mon avis cet empilement d'intrigues fait un peu brouillon dans la saga. Et puis ce héros me semble bien naïf à divulguer des secrets à la première inconnue qui passe. Cela pourrait être drôle mais Merlin n'est pas Pierre Richard, hélas!

Zelazny conserve depuis le tome V, un héros plus jeune, Merlin, qui a bien quelque chose du célèbre Enchanteur: magicien pouvant subir des métamorphoses.
Pour la longue barbe blanche, il faudra attendre un peu.

Il demeure toujours un vide laissé par le héros des cinq premiers tomes, Corwin, que son fils Merlin n'a pas réussi à combler. Zelazny a toutefois le tact de rapporter des nouvelles de la famille d'Ambre , le premier royaume de la saga, et de terminer chaque tome par un coup de théâtre qui vous plonge dans des brumes d'incertitude et dans le feuilleton suivant.
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