Senex Parcum

Senex Parcum est un court roman de moins de 90 pages qui nous plonge dans un univers médiévale sombre et glaçant dans le Berry. Si certains peuvent être rebutés face au patois employé par certains personnages, il m'a au contraire amusé, accentuant ma curiosité face à ce récit. Les chapitres sont courts et nous donne le point de vu de nombreux personnages. Attention à ne pas se mélanger les pinceaux !
J'aurai aimé en savoir plus sur cette drôle de guérisseuse qui terrifie ces soldats, s'employant à guérir la fille du seigneur. Ce fut tout de même une lecture très agréable, et un plaisir de découvrir cet auteur ! J'en demanderai presque une suite.

[Pour les curieux, ce récit n'est pas que fiction, puisque l'auteur s'est basé sur la disparition inexpliquée de la lignée des Seigneurs de Sancerre, fin XIeme siècle.]

Avant de commencer cette nouvelle d'à peine 77 pages, j'ai cru que je serais très vite au bout de ma lecture mais ça n'a pas été le cas, car j'ai vraiment pris le temps de la lire. Déjà, le langage utilisé par certains personnages a fait que j'ai pris mon temps. Ce n'est pas négatif, bien au contraire, car j'ai trouvé de l'originalité dans cette façon de parler et on sent que l'auteur maîtrise très bien ce côté historique du XIe Siècle.

Bon, d'accord, j'avoue qu'au départ, j'étais un peu perdue mais c'est plus à cause des chapitres vraiment courts. J'ai bien cru que je n'allais pas y arriver ! Et pourtant ! Plus les pages se tournaient et plus on entrait dans l'histoire. On se laisse happer par l'univers sombre et historique créé par l'auteur et cette petite pointe d'ésotérisme est juste au top.

D'ailleurs, en parlant des chapitres courts, une fois qu'on se sent vraiment à l'aise dans l'histoire, on a le sentiment qu'ils donnent un bon rythme à ce récit, à un point tel qu'on ne peut que se délecter de la plume entraînante et enrichissante de l'auteur.

Si vous aimez les révélations, l'action et les rebondissements, vous êtes vraiment au bon endroit. Attention, par contre, âmes sensibles s'abstenir : certains moments de l'histoire sont très violents et pourraient heurter certaines personnes. Cela n'a été mon cas à aucun moment, bien au contraire, j'ai aimé ça.

Par contre, je n'ai pas eu le temps de m'attacher aux personnages. Peut être cela vient il du fait qu'on alterne trop vite entre eux ou que l'univers est tellement prenant qu'on est à fond dans ces moments-là et qu'on en oublie les protagonistes.
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Je remercie beaucoup l'auteur pour sa confiance et pour la découverte de cette courte histoire (88 pages), qui n'est pas pour autant dénuée d'action, de suspense et surtout, d'intérêt !

Ce ne fut pas une lecture facile pour moi, car l'histoire se passe à la fin du XIème siècle, et le patois d'époque parlé par certains personnages ne m'a vraiment pas facilité la tâche, je dois l'avouer. Outre ceci, nous suivons le seigneur Edmond de Gordonis, en route vers le domicile de la guérisseuse Bénigne pour lui confier sa fille blessée par un animal mystérieux. Celui-ci est accompagné de sa femme et de toute une troupe de chevaliers et soldats pour entreprendre ce voyage qui ne sera pas de tout repos. le récit est, de plus, basé sur la réelle disparition, inexpliquée, de la lignée des seigneurs de Sancerre en faveur de la maison De Blois à l'époque, et tente de trouver une explication à tout ceci à travers la magie, les complots, la violence et les superstitions.

Les chapitres sont très courts, le récit est assez dynamique si on ne prend pas en compte les quelques difficultés de vocabulaire pouvant être rencontrées, l'histoire est intéressante bien que le fait de changer de personnage très souvent et donc de point de vue peut perturber le lecteur et le perdre au fil de sa lecture. Mis à part ces petits désagrément, j'ai apprécié cette lecture qui m'a sortie de mes habitudes par son aspect historiques, j'y ai trouvé de l'action grâce aux combats, du fantastique, mais aussi certains petits passages assez violents qui pourraient potentiellement heurter la sensibilité de certains lecteurs, bien que l'auteur ne s'y attarde pas. En bref, une bonne lecture, courte, qui a su faire son petit effet !
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Quand on dit que ce n est pas la taille qui compte ce roman prouve que cette citation est complètement vraie. En effet, en peu de mots nous voilà face à une histoire qui comprends tous les éléments pour nous alpaguer et nous faire passer un inquiétant moment. A la fois un roman historique mais pas un brin prise de tête qu une fable fantastique tendance ésotérique frôlant avec l horreur nous devenons les témoins muets d un obscur projet qui va vous rendre dingue. l'auteur prends soin de ses lecteurs en construisant son intrigue sur une série de petits paragraphes nominatifs dont le temps de lecture est minime. Par contre pas de soucis concernant la multitude de personnages qui interagissent dans cette histoire car il les présente de telle façon que nous arrivons à les distinguer facilement. La période choisie est très bien traitée : il fait bien ressortir les statuts et fonctions des différents protagonistes, l état de perpétuelle inquiétude provoquée par les guerres de pouvoir ainsi que la peur inhérente à la pratique de la magie et à la présence des créatures du mal. En bonus des scènes de combats épiques de toute beauté. Avec beaucoup de brio il arrive avec la force de ses mots à littéralement manipuler nos réactions et émotions en mettant en avant une série d événements dans lesquels la frontière entre réalité et fiction n est pas clairement annoncée. Pour cela il va intégrer dans son récit de nombreux questionnements et dévoiler certains indices dont on a du mal à poser une finalité. Tout le travail descriptif est magistral nous proposant des scènes spectaculaires autant visuelles avec des cascades d hémoglobine, de liquides corporels et de chairs qu à un niveau beaucoup plus moral se traduisant par un acte condamnable. Alors que le texte part d un bon sentiment il va prendre un virage dans une insoutenable violence physique et psychologique sans limite. On aime beaucoup les nombreux revirements et rebondissements qui rendent ce roman encore plus attractif.

Une histoire machiavélique

Il est important de spécifier que ce récit se déroule à l'époque des chevaliers et que le vocabulaire est adapté en conséquence. Un choix très bien mené par l'auteur, mais qui peut dérouter au début !

C'était une nouvelle très intrigante, on ne comprend pas ce qui va arriver avec tous ces personnages et cette sorcière effrayante. On comprend bien assez vite que quelque chose de grave se prépare, mais impossible de le deviner avant les dernières pages!

J'ai beaucoup aimé la façon dont les décors, l'ambiance et les moeurs de l'époque sont mis en place. Ce n'est pas un exercice facile de créer un récit réaliste dans une autre époque si différente de la nôtre et pourtant, c'est réussi avec brio !

La plume de l'auteur est très agréable et le vocabulaire bien que complexe n'empêche pas non plus à la compréhension, au contraire, j'ai appris plusieurs choses grâce à ça. Un récit court et pourtant plein d'émotions qui nous ferons passer de la tristesse, au dégoût ou encore à la colère.
C'est une histoire remplie de désespoir qui donne de terribles leçons avec des punitions...
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Merci à Jean-Philippe Zendagui pour ce service de presse numérique.

J'étais intriguée par la présentation de cette novella historique. Les premières pages m'ont accrochée tant la plume de l'auteur est habile, émaillée de termes de vieux français ou de patois berrichon.

L'intrigue est savamment construite, avec un sentiment d'angoisse allant crescendo au fil des pages. Ça fonctionne : on a envie de connaître la suite !

J'ai trouvé le nombre de personnages un poil trop élevé compte tenu de la longueur du texte, d'autant que l'on passe sans arrêt de l'un à l'autre en alternant les points de vue. Il faut s'accrocher pour suivre. D'un autre côté, on a l'impression de suivre tour à tour les différents acteurs d'une tragédie latente...

Moi qui n'apprécie pas le gore, j'ai trouvé le récit trop sanguinolent, trop sombre. Mais ce n'est que mon goût personnel. Il plaira à n'en point douter aux lecteurs plus portés sur les histoires violentes.

Il n'en demeure pas moins que "Senex Parcum" est une novella rythmée, bien écrite et diablement rythmée.

Ce roman contient peu de pages mais a tout d'un grand. Nous suivons l'histoire d'Edwige et Edmond qui sont venu trouver une guérisseuse sur les terres ennemies pour sauver leur fille . Chaque chapitre qui sont pas très long parle d'un personnage. Dans ce roman se mêle les seigneurs, les chevaliers , la sorcellerie et bien d'autres choses que je vous laisse découvrir. Tout un mélange qui nous teins en haleine. Je suis étonnée de ma lecture que je pensais rapide vue le nombre de pages mais j'ai appréciée et prit mon temps. Je recommande ce roman. La plume de l'auteur est fluide et fine et nous laisse aucun moment de lassitude. Merci pour cette lecture qui est basée sur la disparition de la lignée de Sarcerre.

Service Presse de Senex Parcum de Jean-Philippe Zendagui

Cette jolie couverture aux couleurs automnales nous plonge dans un récit original et bien mené. Entre histoire et fantastique nous suivons Edmond de Gordonis qui entreprend un voyage dans le but de trouver une guérisseuse qui pourrait sauver sa fille attaquée par une bête mystérieuse.
Les personnages sont nombreux donc il faut bien suivre cette nouvelle de 63 pages. de plus l'ancien français fait sont apparition dans les dialogues mais pour ma part cela ne m'a pas gêné mais plutôt aidé à m'immerger dans ce cadre champêtre du XIeme siecle.
J'aurais aimé connaître un peu plus Bénigne notre "sorcière" et avoir un peu plus de surnaturel. Cependant ma lecture a été agréable et sans temps mort. Jolie découverte.

📖 Dans un temps lointain. Edwige de Malines, femme de Seigneur, veille sur sa fille, Hermance, attaquée par une bête. Son mari, sa suite et ses chevaliers attendent à l'extérieur que la guérisseuse de ce village perdu soigne la petite. Mais Bénigne, dans toute sa sorcellerie, a bien d'autres tours à leur montrer…
***
✒️ 𝑳𝒆 𝒄𝒂𝒑𝒊𝒕𝒂𝒊𝒏𝒆 𝒗𝒐𝒖𝒅𝒓𝒂𝒊𝒕 𝒑𝒂𝒓𝒕𝒊𝒓 𝒔𝒖𝒓-𝒍𝒆-𝒄𝒉𝒂𝒎𝒑𝒔, 𝒎𝒂𝒊𝒔 𝒊𝒍 𝒓𝒆𝒔𝒕𝒆 𝒆𝒏𝒄𝒐𝒓𝒆 𝒍𝒆 𝒄𝒂𝒔 𝒅'𝑯𝒆𝒓𝒎𝒂𝒏𝒄𝒆.
𝑳𝒂 𝒗𝒊𝒆𝒊𝒍𝒍𝒆 𝑩𝒆𝒈𝒏𝒊𝒏𝒆 𝒏𝒆 𝒔'𝒆𝒔𝒕 𝒑𝒍𝒖𝒔 𝒎𝒐𝒏𝒕𝒓𝒆𝒆.
𝑳𝒂 𝒓𝒆𝒃𝒐𝒖𝒕𝒆𝒖𝒔𝒆. 𝑳𝒂 𝒔𝒐𝒓𝒄𝒊𝒆𝒓𝒆.
⚔️ Sauver son enfant, braver une terre aride, faire face à une guérisseuse puissante… Se préparer à toute éventualité et prier pour le salut de cet enfant et le sien.
📜 Jean-Philippe Zendagui nous emmène au Moyen-Age avec son langage si particulier et ses us et coutumes. Chevaliers, seigneurs, guerres de comté, tout y est résumé en quelques pages. L'histoire commence au calme d'une forêt sèche, les cigales chantent agréablement. Puis petit à petit, l'histoire prend une tournure surprenante et nous plonge dans l'horreur.
Pléthore de personnages jonchent les lignes. Peut-être un peu trop puisque je me suis perdue à certains moments. le langage moyenâgeux m'ayant quelque peu déstabilisée également (je n'ai malheureusement pas tout compris au baragouinage de la sorcière).
Néanmoins, l'auteur rend plus vrai que nature cette période sanglante de notre Histoire. Et on arrive à passer au-dessus de ces quelques points dérangeants.
Une très bonne lecture 🖤

Ce que j'ai aimé :
+ Retrouver ce patois berrichon

+ Format court

+ Se passe près de chez moi

Ce que j'ai moins aimé :
- Ce passage trop rapide entre différents points de vue


MON AVIS EN RÉSUMÉ

Alors, alors, alors,
Pour la petite histoire : Edmond de Gordonis se rend avec son épouse Edwige voir une guérisseuse/sorcière du Berry pour demander de l'aide après que sa fille, Hermance, se soit fait attaquer par une mystérieuse bête. Malheureusement, Bégnine la sorcière semble cacher des pouvoirs et secrets qui vont rapidement prendre de court le seigneur et sa compagnie.
Mon avis : Je dois dire que je ne suis pas conquise, j'ai aimé « découvrir » ma région au travers de cette histoire, mais l'alternance des points de vue trop fréquente et trop nombreux perturbent beaucoup la lecture, surtout que le phrasé étant d'un autre temps, la concentration s'en retrouve facilement embarrassée.
L'auteur semble bien connaitre le coin (Quincy, Mehun ect), très certainement mieux que moi et offre une histoire pleine d'authenticité, il met à profit un contexte réel historique : la disparition inexpliquée de la lignée des seigneurs de Sancerre au profit de la maison De Blois à la fin du XIé siècle (oui, je ne le savais pas, j'ai effectué des recherches sur le web). L'auteur mêle le fantastique et la violence dans cette captivante histoire.
C'est court à lire, mais intense et malgré cette alternance de points de vue qui m'ont perturbé j'ai apprécié cette histoire.
Si vous aimez l'histoire, le surnaturel et les combats à l'épée, Senex Parcum devrait vous plaire.

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