Ce monde est laid et les hommes y sont vils et condamnés. Ils ne le savent pas et ne veulent pas le croire. Mais c'est pourtant la vérité. Moi aussi, figurez-vous, j'ai besoin d'un peu de bonheur terrestre. Mais cette terre-ci n'a jamais pu me le donner. Je me vois au milieu d'une vie qui n'est plus qu'un simulacre. Il n'y a plus d'art, plus de littérature, plus de théâtre et plus de poésie... Il n'y a plus que de la guerre et de la famine partout.
- Je suis pourtant venu ici pour apprendre. Et pour ramener des enseignements à l'Europe. Ce n'est pas la culture européenne que je suis venu chercher ici, mais la civilisation originelle mexicaine.
- Vous la fantasmez. Elle n'existe plus – si tant est qu'elle ait jamais existé... Pourquoi diable vouloir ramener ce pays en arrière ?
- Luis... Vous croyez vraiment que le règne des machines est un progrès ?
Je veux guérir. Je suis prêt à toutes les brûlures.
J'ai pensé à ce moment-là vivre les trois jours les plus heureux de mon existence. J'avais cessé de m'ennuyer, de chercher à ma vie une raison et j'avais cessé d'avoir à porter mon corps. Je compris que j'inventais la vie.
Etre cultivé, c’est manger son destin, se l’assimiler par la connaissance. C’est savoir que les livres mentent quand ils parlent de Dieu, de la nature, de l’homme, de la mort et du destin.
Karl Marx a lutté contre le simulacre des faits ; il a essayé de sentir la pensée de l’Histoire dans son dynamisme particulier. Mais il est resté lui aussi sur un fait : le fait capitaliste, le fait bourgeois, l’engorgement de la machine, l’asphyxie de l’économie de l’époque due à un abus monstrueux de l’usage de la machine.
La raison, faculté européenne, exaltée démesurément par la mentalité européenne, est toujours un simulacre de mort.
- Que fais-tu dans la vie ?
-J’entre dans un courant nouveau.
Je ne suis pas venu en curieux. Je veux, disons, trouver une Vérité. Une qui échappe à l'Europe, à mon pays, et que votre peuple a conservée.
Ce monde est laid et les hommes y sont vils et condamnés. Ils ne le savent pas et ne veulent pas le croire. Mais c'est pourtant la vérité. Moi aussi, figurez-vous, j'ai besoin d'un peu de bonheur terrestre. Mais cette terre-ci n'a jamais pu me le donner. Je me vois au milieu d'une vie qui n'est plus qu'un simulacre. Il n'y a plus d'art, plus de littérature, plus de théâtre, et plus de poésie…Il n'y a plus que de la guerre et de la famine partout.