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Critique de lecassin


« La Fortune des Rougon », est le premier volume de l'oeuvre magistrale d'Emile Zola, les Rougon Macquart, qui en compte vingt.
Publié en 1871, il dépeint les amours de Miette et Silvère, sur fond de coup d'État du prince Louis Napoléon Bonaparte (Napoléon III), le 2 décembre 1851, vu d'une ville de Provence, Plassans, inventée par l'auteur sur le modèle de la ville de son enfance, Aix en Provence.
Une période troublée qui ne peut que créer le terreau propice au développement des ambitions démesurées : deux branches rivales d'une même famille, les Rougon et les Macquart, s'affrontent. Les premiers, bonapartistes et calculateurs, finiront par profiter du coup d'état s'emparer du pouvoir politique à Plassans, les seconds, libéraux, plus par pauvreté et rancoeur que par conviction...
C'est aussi l'occasion pour Emile Zola d'esquisser la généalogie en trois branches issues d'Adélaïde Fouque des familles dont on suivra l'évolution des différents membres au fil des romans :
les Rougon, la branche où prédomine l'appât du gain et l'appétit du pouvoir,
les Mouret, la branche où la fragilité mentale de l'aïeule réapparaît comme une tare familiale ;
les Macquart, la branche la plus fragile, chez qui se retrouve la folie d'Adélaïde mêlée à l'ivrognerie et à la violence de son amant.
« La fortune des Rougon » n'est probablement pas le plus connu des romans d'Emile Zola. Il reste cependant à lire en premier dans la série, même si l'on prend ensuite les autres « dans le désordre ». Pour ma part, après avoir lu difficilement comme beaucoup « L'assommoir » et « Germinal » en parcours scolaire, c'est celui qui m'a fait redécouvrir la richesse du style si particulier de Zola.
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