Encore une bonne surprise, je ne suis donc pas si allergique au style de
Zola que je le pensais, ou que je l'étais, adolescent... Dans cette "curée", gibier donné à la meute après la chasse, il est question de la spéculation intense autour des grands travaux haussmanniens, et franchement l'acuité portée aux mécanismes financiers qui ont permis ces immenses profits est étonnante. En parallèle, et souvent au premier plan, le roman est construit autour de la passion amoureuse qu'éprouvent Maxime et sa (jeune) belle-mère, Renée. Histoire d'amour qui finira mal, bien sûr, les protagonistes n'échappent pas à leurs contradictions et à la noirceur ambiante. Je lirai probablement le troisième volume des Rougon-Macquart assez vite...
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