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Critique de Myriam3


Et vas-y que ça épie et que ça cancanne entre deux grosses soles à la bouche béante, un marolle ventripotent et des pieds de cochons crochetés au plafond!
Le pauvre Florent, réchappé du bagne, grand maigrichon qui est arrivé à Paris le ventre vide, va devoir résister aux regards inquisiteurs pour se faire ingurgiter par ces halles gigantesques. Les poissonnières le harcèlent, sa belle-soeur le méprise et la police le surveille discrètement. pourtant c'est un bon bougre, timide, rêveur et qui ne réclame même pas sa part d'héritage.
Il se lie d'amitié avec Claude Lantier - peintre de L'Oeuvre , fils de Gervaise, frère d'Etienne - et la mère François. Il voudrait juste refaire sa vie et passer inaperçu, mais c'est sans compter les ragots de vieilles mégères et les services secrets du 19ème siècle.

Question immersion totale dans les odeurs et les parfums, le Ventre de Paris n'a rien à envier au Parfum de Süskind, car ici, on en prend plein la truffe et le palais; Il est évident, ici et quand on a lu d'autres Zola, que l'écrivain a voulu embrasser le monde, le fourrer tout entier dans ses pages sous ses moindres aspects.
Pour qui aime la bouffe, la tripaille, les légumes charnus, veloutés, colorés, les odeurs insistantes, bouffantes, appétissantes, les couleurs, les volumes, le bruit et l'odeur, je vous invite à plonger dans ce roman, le troisième de la série.
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