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Critique de Errant


Lors de la lecture de “La conquête de Plassans” j'avais été intrigué par le passé de Mouret, c'est donc avec de grandes attentes que j'ai entamé ce livre. Ciel que j'ai été déçu. Pas vraiment fervent de l'exaltation religieuse, j'ai eu bien du mal à éprouver quelque empathie que ce soit pour les extases et tourments de Mouret. Et j'avoue avoir du mal à distinguer ce qui relève de la ferveur religieuse par rapport à ce qui pourrait être des symptômes de la maladie qui afflige la famille Macquart. Quant à la faute elle-même, on est bien loin d'une grande révélation, quoique l'actualité nous aurait fait penser que la chose aurait été consommée plutôt avec un jeune garçon... Enfin.

Cette fois-ci la profusion de descriptions concerne les plantes du Paradou; ce qui virait à la leçon de botanique m'a rapidement lassé et, ayant en tête les permissions de Pennac, j'ai allègrement sauté quelques pages... Mais, et c'est un gros mais, le passage où Zola décrit les roses en établissant un parallèle net avec la tentation de Mouret est magistral et m'a laissé bouche bée. La nature, que ce soit au Paradou même ou celle tellement aride d'Artaud, prend une importance capitale dans le récit et induit magnifiquement des états d'âme. Il y a des hauts et des bas dans ce livre qui, pour l'instant, me semble le moins bien abouti de la série.
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