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Citations sur Nantas (suivi de) Madame Sourdis (8)

Et il parla avec fièvre, se passionnant, disant sa vie dévorée d'ambition. Puis il montra son dédain de ce qu'il nommait les conventions sociales, où patauge le commun des hommes. Qu'importait le jugement de la foule, quand on posait le pied sur elle! Il s'agissait d'être supérieur. La toute puissance excusait tout. Et, à grands traits, il peignit la vie souveraine qu'il saurait se faire. Il ne craignait plus aucun obstacle, rien ne prévalait contre la force. Il serait fort, il serait heureux.
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C'est mon professeur de français qui m'a proposé de lire cette nouvelle étant donné que nous étudions le mouvement réaliste. J'ai beaucoup aimé cette nouvelle, qui est facile à lire. Elle m'a fait réfléchir sur l’intérêt du pouvoir et de la réussite professionnel. Nantas monte à Paris pour faire fortune. Là-bas une femme lui propose d'épouser la maître de celle-ci qui est enceinte. Nantas accepte de se faire passer pour le père de l'enfant au yeux de son beau-père. Malgré sa réussite dans le monde des affaires, Nantas n'est pas heureux. Pourquoi? Il est amoureux de la femme qu'il a épousé mais non seulement ce n'est pas reciproque mais en plus celle-ci a un amant ! Nantas est malheureux et désespéré. La nouvelle repose sur cette simple questions : «Suffit-il de reussir professionnellement pour être heureux ? J'ai passé un agréable moment de lecture et je lirais d'autre œuvre de cet auteur
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Dans les caisses voisines, le bruit de l'or avait augmenté ; c'était l'heure où la maison de Nantas ronflait, donnant le branle à tout un monde. Et lui, au milieu de ce labeur colossal qui était son œuvre, dans l'apogée de sa puissance, les yeux stupidement fixés sur l'écriture de l'empereur, poussa cette plainte d'enfant,qui était la négation de sa vie entière : " Je ne suis pas heureux... Je ne suis pas heureux "
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L’histoire de Nantas était courte. Fils d’un maçon de Marseille, il avait commencé ses études au lycée de cette ville, poussé par l’ambitieuse tendresse de sa mère, qui rêvait de faire de lui un monsieur. Les parents s’étaient saignés pour le mener jusqu’au baccalauréat. Puis, la mère étant morte, Nantas dut accepter un petit emploi chez un négociant, où il traîna pendant douze années une vie dont la monotonie l’exaspérait.
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"Paris ne sait pas ce qu’il perd !".
"Oh ! je me vendrais, je me vendrais, si l’on me donnait les premiers cent sous de ma fortune !".
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Depuis qu’il s’endormait en face du Louvre et des Tuileries, il se comparait à un général qui couche dans quelque misérable auberge, au bord d’une route, devant la ville riche et immense, qu’il doit prendre d’assaut le lendemain.
"Nantas".
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C'est mon professeur de français qui m'a proposé de lire cette nouvelle étant donné que nous étudions le mouvement réaliste. J'ai beaucoup aimé cette nouvelle, qui est facile à lire. Elle m'a fait réfléchir sur l’intérêt du pouvoir et de la réussite professionnel. Nantas monte à Paris pour faire fortune. Là-bas une femme lui propose d'épouser la maître de celle-ci qui est enceinte. Nantas accepte de se faire passer pour le père de l'enfant au yeux de son beau-père. Malgré sa réussite dans le monde des affaires, Nantas n'est pas heureux. Pourquoi? Il est amoureux de la femme qu'il a épousé mais non seulement ce n'est pas reciproque mais en plus celle-ci a un amant ! Nantas est malheureux et désespéré. La nouvelle repose sur cette simple questions : «Suffit-il de reussir professionnellement pour être heureux ? J'ai passé un agréable moment de lecture et je lirais d'autre œuvre de cet auteur
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On passait le dessert. À ce moment, elle s’est serrée contre moi, elle m’a dit à voix basse :
« Donnez-moi donc cette assiette de bonbons, là, devant vous. »
Il m’a semblé que ses yeux avaient une douceur de caresse, et la légère pression de son bras nu sur la manche de mon habit me chauffait délicieusement.
« J’adore les sucreries, et vous ? » a-t-elle repris, en croquant un fruit glacé.
Ces simples mots m’ont remué, au point que je me suis cru amoureux.
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