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Critique de gonewiththegreen
San Perdido, un nom évocateur !
On est en 1946 et Félicia vit dans une décharge où seule la vue sur la mer recèle un semblant d'humanité. Apparaît près de son taudis un enfant mystérieux d'une dizaine d'année qui semble avoir des pouvoirs , faisant fuir les animaux . Cet enfant, elle va le surnommer La Langosta , et c'est le fil rouge de ce très beau roman.
Joli coup littéraire que ce roman dont les couleurs chatoyantes de la couverture avaient maintes fois attiré mon regard. Conjuguées à quelques bonnes critiques, je me suis lancé. je ne le regrette pas.
On est au Panama, près du canal, dans une ville portuaire où se mêlent la prostitution, la pègre, les magouilles des politiciens. où les nantis du haut côtoient les désespérés du bas. Jusque là on est sur classique.
Mais l'auteur introduit dans son roman un jeune garçon , muet mais qui semble doté d'une force extraordinaire et d'un coeur à l'avenant. Entouré de mystère tout au long des 400 pages , ce personnage donne un coté réellement singulier à ce livre.
Les autres personnages ? Que des réussites . Bon le ricain pourri est bien caricatural. Les gouverneurs successifs sont bien habillés pour l'hiver, même si le premier, priapique, peut parfois susciter l'empathie.
Il y a aussi le docteur, Augusto , deux hommes remarquables , dont l'intégrité tranchent avec les pourris susnommés.
Et que dire des femmes ? On a évoqué Felicia , mais Yumna , qui n'a que son corps pour s'élever ou Hissa , prostituée de luxe, rendent l'ensemble encore plus intéressant.
Une touche d'histoire avec le peuple Cimarron et l'on a un roman complet, construit autour d'une histoire solide , très bien racontée, riche en rebondissements, riche en personnages attachants et bien cernés.
Belle découverte.
On est en 1946 et Félicia vit dans une décharge où seule la vue sur la mer recèle un semblant d'humanité. Apparaît près de son taudis un enfant mystérieux d'une dizaine d'année qui semble avoir des pouvoirs , faisant fuir les animaux . Cet enfant, elle va le surnommer La Langosta , et c'est le fil rouge de ce très beau roman.
Joli coup littéraire que ce roman dont les couleurs chatoyantes de la couverture avaient maintes fois attiré mon regard. Conjuguées à quelques bonnes critiques, je me suis lancé. je ne le regrette pas.
On est au Panama, près du canal, dans une ville portuaire où se mêlent la prostitution, la pègre, les magouilles des politiciens. où les nantis du haut côtoient les désespérés du bas. Jusque là on est sur classique.
Mais l'auteur introduit dans son roman un jeune garçon , muet mais qui semble doté d'une force extraordinaire et d'un coeur à l'avenant. Entouré de mystère tout au long des 400 pages , ce personnage donne un coté réellement singulier à ce livre.
Les autres personnages ? Que des réussites . Bon le ricain pourri est bien caricatural. Les gouverneurs successifs sont bien habillés pour l'hiver, même si le premier, priapique, peut parfois susciter l'empathie.
Il y a aussi le docteur, Augusto , deux hommes remarquables , dont l'intégrité tranchent avec les pourris susnommés.
Et que dire des femmes ? On a évoqué Felicia , mais Yumna , qui n'a que son corps pour s'élever ou Hissa , prostituée de luxe, rendent l'ensemble encore plus intéressant.
Une touche d'histoire avec le peuple Cimarron et l'on a un roman complet, construit autour d'une histoire solide , très bien racontée, riche en rebondissements, riche en personnages attachants et bien cernés.
Belle découverte.
