La guerre n'amenait que la désolation. Ce n'était pas la meilleure manière de conserver une place pour l'Homme sur la Terre.
Voler! Voler dans le ciel, toucher les nuages, caresser du bout des pieds la cime des arbres centenaires, existait-il un rêve aussi puissant que celui-ci?
- Des victimes [...] ne sont pas des étrangers. Bien sûr qu'il est de notre devoir de les accueillir!
- Les accueillir, c'est à dire les nourrir, les loger, les vêtir, leur donner du travail, s'enquit Sybel, alors que nos habitants manquent de tout?
- Ces gens frappent à notre porte, ils ont besoin de nous pour survivre, que voudrais-tu faire?
- Allons, mon vieil ami, c'est évident. Il faut les chasser pour garantir notre propre survie. Voilà la décision difficile, mais respectable, qu'il convient de prendre. Voilà ce à quoi aspirent les habitants.
- Le monde est beau. Depuis tout en haut, on voit la mer. Elle n'a pas de limite. Et si tu y plonges les yeux, alors rien ne t'arrêtera.
Unis, ils avanceraient ensemble, destination : la vie.