Marécage, tome 1 : Sombra

Voici mon retour de lecture sur Sombra, premier tome de la série de bandes dessinées Marécage.
Le Marécage.
Un territoire maudit, aux contours indéfinis, peuplé d'étranges créatures.
Un territoire dangereusement inhospitalier, où l'on n'envoie que les pires criminels.
Mais un territoire où Ariston Bergère, capitaine de la Garde du Palais royal de Palantia, va dissimuler Ysaut, bébé héritier du trône au centre de trop de complots.
Une mission courageuse et louable. Mais qui va très vite mal tourner..
Sombra est un premier tome de fantasy pour adultes se déroulant dans le Marécage.
Un univers sombre, de nombreux personnages, et j'avoue avoir eu du mal à m'y retrouver ; à mon grand regret.
J'ai eu beaucoup de difficultés à comprendre qui est qui tellement c'est brouillon autant au niveau du nombre de personnages que du scénario. Quel dommage !
Je n'ai pas réussi à accrocher totalement avec l'histoire, et j'ai eu du mal avec la violence.
En ce qui concerne la colorisation, elle m'a plu dans l'ensemble.
Et j'ai apprécié les dessins même si par moment ils sont un peu moins précis qu'à d'autres.
Toutefois, il y a un beau travail au niveau graphique, chapeau.
Avis mitigé donc pour un premier tome dont je ne suis pas certaine de lire la suite.
Ma note : 2.5 étoiles.

Le point de départ est assez classique en fantasy, mais rapidement certains éléments se démarquent de ce qu'on s'attend à lire au vu du résumé et ça fonctionne plutôt bien. le hic, c'est que l'ensemble du récit semble composé de bric et de broc récupéré ici et là. L'éditeur cite La Quête de l'Oiseau du Temps de Loisel (un classique de la BD de fantasy, que je vous recommande très vivement si vous ne l'avez pas lu), mais j'ai pensé aussi à Marlysa par exemple, et certains éléments sont piochés notamment chez Shakespeare ou d'autres auteurs que je n'ai pas notés, mais qui m'ont semblé évidents sur le coup. le résultat m'a paru assez fouillis, d'autant qu'on suit divers points de vue et que la situation politique, sans être trop complexe, est un peu confuse, même pour les personnages, qui sont tous dans l'incertitude.

La quatrième de couverture parle de « choc graphique », personnellement je n'ai pas été choquée par le dessin, que j'ai trouvé intéressant, avec une forte identité visuelle, mais qui ne m'a pas particulièrement plu. Là aussi, il y a un côté un peu flou. Ce n'est pas déplaisant, mais ce n'est pas ce que je préfère en BD. D'autre part, on est encore dans un univers où, bizarrement, tous les personnages masculins sont couverts du cou aux orteils alors que la quasi-totalité des personnages féminins sont presque entièrement nus. Sans commentaire.

Si les dessins ne m'ont pas spécialement accrochée, j'ai été séduite par la mise en couleurs, que j'ai trouvée très réussie. Certaines planches, notamment celles représentant des paysages avec de grands ciels, d'un bleu tirant sur l'indigo, sont réellement mises en valeur grâce au travail d'Ooshima Hiroyuki.

Une lecture peu marquante pour moi, même si elle n'était pas inintéressante. Je ne pense pas lire la suite.
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Antonio Zurera signe sa première bande dessinée. Connu dans le monde du dessin animé, Antonio Zurera nous offre une aventure épique en terre inconnue. Un monde peuplé d'incroyables créatures aux allures animales. Un territoire hostile où ne vive que les renégats de la société. Des complots, un nourrisson héritière du trône, un capitaine audacieux, une mort et pourtant tout un tas de possibilités aux nombreuses conséquences.


Le scénario est terriblement intéressant malgré les nombreux personnages qui, quelque part, portent leur graine au scénario. Des personnages importants d'autres moins, des personnages mystérieux, ce premier tome établit une ligne conductrice plus au moins sombre et floue. Les illustrations ne m'ont pas conquise, peut-être la couleur y est pour quelque chose. le côté brut du trait d'Antonio Zurera aurait, à mes yeux, suffit.


Un premier volume étoffé et intrigant. J'attendrai de lire la suite pour émettre un avis plus général. Cette première approche me laisse un sentiment mitigé.
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Alors que le royaume de Palantia est en proie à une âpre lutte intestine et que la guerre fait rage à sa frontière, la princesse héritière, encore bébé est emportée par un guerrier fidèle dans les marais où habitent des tribus de créatures et une communauté de brigands.





La partie graphique du premier volet de ce diptyque fantasy est assez impressionnante, et ce n'est pas trop une surprise puisqu'on la doit à Antonio Zurera, artiste espagnol qui a beaucoup oeuvré dans l'animation et dans l'illustration jeunesse.



Le niveau de détail des décors, magnifiques au demeurant, est fort poussé et le casting/ bestiaire est très réussi.





Le tout est encore plus mis en valeur par une colorisation recherchée par Hiroyuki Ooshima, dessinateur japonais qui a colorisé de grands artistes chez nous depuis presque 20 ans, sur des choses aussi diverses que Spirou, Conan ou Sillage et qui livre ici un travail étonnant et efficace.
Au niveau du scénario, le bât blesse un peu par contre, avec une histoire assez classique (enfant “élu” caché, manigances de cour, …) et une narration un brin confuse au départ qui demandera un peu d'attention pour bien en saisir les tenants et aboutissants.
Attendons le second tome de ce diptyque pour confirmer que Marécages tient ses promesses.
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Voici une BD qui est plutôt pour un public adulte, ou du moins très bon lecteur.
En effet, nous sommes sur une histoire complexe de succession d'un royaume à laquelle viennent se greffer de nombreuses intrigues, ou du moins groupes, secondaires.
Tout part d'un enfant qui emmené dans les marécages, mais le lecteur comprend rapidement que cet enfant et son gardien ne sont que les prémices de cette fresque.
Les événements sont relativement rapides, mais on sent que l'auteur a une idée bien détaillée et qu'il veut aller au fond des choses. On devine toute la profondeur et la richesse du monde au fur et à mesure des cases. Si géographiquement c'est simple (le royaume, le marécage où sont envoyé les bannis en exil et l'ennemi voisin qui fait la guerre) rapidement nous comprenons que de très nombreux groupes/peuples ont des dessins particuliers.
Sombra est évoqué dans la quatrième de couverture et fera régulièrement des apparitions jusqu'à devenir plus présente, mais reste extrêmement mystérieuse jusqu'à la dernière ligne. En effet, on ne sait rien d'elle ni de ses intentions. C'est un bon moyen pour l'auteur de maintenir le public en haleine car elle cristallise bon nombre de questionnements et on pressent que ce sont ses actions qui influeront sur tout le reste.

Le dessin est un style bien particulier. C'est à la fois extrêmement détaillé et brouillon (à mon goût). le fond est riche, bien détaillé et avec beaucoup d'attention. le choix des couleurs est globalement adapté et sert à la fois à présenter l'univers mais aussi à traduire le ton de la scène (excepté quelques scènes où la couleur est plus difficile à décrypter).
Toutefois le style des personnages ne me séduit pas. En effet, je trouve les lignes floues, je préfère quand les personnages sont nets. J'apprécie de voir les ébauches, les études et les divers travaux qui amènent au résultat final, mais là je n'ai pas tellement adhéré.
De plus, la volonté de régulièrement présenter les femelles humanoïdes de manière hypersexualisée (en particulier avec leur manie de se promener fesses et seins nus) quand les mâles sont couverts de vêtements, capes et fourrures...me gêne.

Dans l'ensemble un départ plutôt intéressant, pour une série qui va se révéler sans nul doute très riche, mais pour un public plus mature en terme de lecture je pense.
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