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Critique de fanfan50
Après la lecture d'un des derniers livres de Macha Méril dont j'apprécie beaucoup la plume slave, j'ai emprunté ce livre à la bibliothèque sur la seule vue de son titre : le mage du Kremlin. Je ne pensais pas connaître l'auteur mais je me suis lancée dans la lecture passionnante de ce roman. J'avoue en refermant le livre qu'il m'a éclairée sur ce conflit opposant deux peuples frères, la Russie et l'Ukraine. le livre est sorti en mars 2022, un peu après le début des hostilités. En décembre 2022, le présentateur de la Grande Librairie Augustin Trapenard a convié l'auteur ainsi que Yasmina Khadra, Emilienne Malfatto, Camille Pascal et Lyna Khoudri pour parler des histoires de pouvoir. J'ai suivi l'émission à l'époque et il m'en est resté quelques bribes quand j'ai parcouru le livre.
J'ai beaucoup aimé l'histoire dans l'histoire : le narrateur rencontre Baranov en exil et il se laisse raconter son histoire. Baranov commence à évoquer son grand-père qui était un formidable chasseur et je me suis laissé emporter par le récit. Beaucoup de personnages apparaissent dans le récit, leurs noms sont vrais mais l'auteur dit en exergue qu'il leur a prêté une vie privée et des propos imaginaires. C'est ce qui fait la force du récit car à aucun moment il ne m'a semblé ennuyeux et je l'ai dévoré.
Je ne sais si l'auteur se confie dans ce livre mais en tout cas, il n'est pas optimiste sur notre futur voyant l'avènement des réseaux sociaux, d'Internet et de la robotisation forcenée comme une perte de notre belle humanité. «L'ensemble des instruments à notre disposition devra être employé à combattre l'apocalypse ; face à la terreur, tout le reste sera toujours tolérable.» (citation prise page 272 de l'édition Gallimard) En tant qu'écrivain contemporain et sans doute engagé, il s'inquiète du développement colossal de l'intelligence artificielle au détriment de l'humain. Il termine presque comme dans un roman d'anticipation et nous invite à nous questionner sur notre devenir.
Je vous incite fortement à vous pencher sur ses écrits qui me semblent pétris de bon sens et d'une logique confondante. Un haut moment de lecture.
J'ai beaucoup aimé l'histoire dans l'histoire : le narrateur rencontre Baranov en exil et il se laisse raconter son histoire. Baranov commence à évoquer son grand-père qui était un formidable chasseur et je me suis laissé emporter par le récit. Beaucoup de personnages apparaissent dans le récit, leurs noms sont vrais mais l'auteur dit en exergue qu'il leur a prêté une vie privée et des propos imaginaires. C'est ce qui fait la force du récit car à aucun moment il ne m'a semblé ennuyeux et je l'ai dévoré.
Je ne sais si l'auteur se confie dans ce livre mais en tout cas, il n'est pas optimiste sur notre futur voyant l'avènement des réseaux sociaux, d'Internet et de la robotisation forcenée comme une perte de notre belle humanité. «L'ensemble des instruments à notre disposition devra être employé à combattre l'apocalypse ; face à la terreur, tout le reste sera toujours tolérable.» (citation prise page 272 de l'édition Gallimard) En tant qu'écrivain contemporain et sans doute engagé, il s'inquiète du développement colossal de l'intelligence artificielle au détriment de l'humain. Il termine presque comme dans un roman d'anticipation et nous invite à nous questionner sur notre devenir.
Je vous incite fortement à vous pencher sur ses écrits qui me semblent pétris de bon sens et d'une logique confondante. Un haut moment de lecture.
