Avant même de terminer cette trilogie, je tiens à dire combien je l'apprécie dans tous ses aspects et surtout historiques. La documentation historique est remarquable et me rappelle tout ce que j'ai entendu dans mon enfance et aussi certains détails de faits historiques que j'avais oubliés. La prose enlevée, la verve, la grande et la petite histoire de Ken Follett m'enthousiasment. Je ne l'avais jamais lu et il est devenu chaque soir, bien au chaud dans mes draps, mon addiction littéraire. Il y a longtemps que je ne m'étais pas régalée à ce point.

En livre de poche...il faut une grannnde poche! Un gros pavé en petits caractères qui dissuade de l'entamer. Mais une fois commencé il est vrai que c'est d'une lecture facile et vite prenant. Je ne pensais pas le lire aussi vite.

Il y a beaucoup de personnages et je pensais devoir passer mon temps à revenir en arrière en me demandant " c'est qui celui-là déjà ? Dans quelle situation l'avions nous laissé ?.…". Mais pas du tout, l'auteur à le talent de ne jamais nous perdre sur ces points là. Il sait insérer dans ses débuts de chapitre, des phrases qui sans avoir l'air d'y toucher, nous rappellent où on en était et avec qui.

Mais il est vrai qu'il y a aussi beaucoup de redites, parfois mot pour mot, comme si l'auteur avait oublié qu'il l'avait déjà dit plus avant. Et beaucoup de détails qui certes, posent bien le décor mais qui contribuent à l'épaisseur de l'ouvrage sans être indispensables.

Et là dessus, on finit par déchiffrer le mode de travail de l'auteur qui apparaît un peu trop systématique. Et ce qui séduisait au départ finit par agacer.

Par exemple à chaque apparition d'un personnage on a sa description vestimentaire (style, taille, couleur), on a l'impression de lire une revue de mode. J'ai fini par me dire que l'auteur avait fait un genre d'étude de marché et qu'il visait à s'attirer aussi un maximum de lectrices. le sujet général (Histoire, diplomatie politique, scènes de guerre...) assurant plutôt un lectorat masculin, pour s'attirer le pendant féminin il a insisté sur ce style ""revue de mode ", mais surtout sur les histoires d'amour de presque tous les personnages.

Et là c'est un autre aspect qui m'a au final particulièrement agacé.

Ça bascule régulièrement sur des scènes et dialogues à la guimauve puis sur de l'érotisme graveleux qui n'a rien à faire dans ce type de roman. En tout cas pas de façon si appuyée. Il y a parfois des mots crus et vulgaire qui tombent comme un cheveu sur la soupe dans un passage qui ne s'y prête pas du tout.

Bref on a vraiment l'impression qu'il cherche à émoustiller la "lectrice de plus de 50ans" dans un calcul plus commercial qu'artistique.

Le résultat est que ce livre ne sait pas ce qu'il doit être :

Un roman purement historique à travers des sagas familiales, un roman erotico/eau-de-rose pour la ménagère, ou un simple essai documentaire retraçant les grandes heures, négociations, décisions qui firent de ce début de siècle ce qu'il a été.

Parce qu'il y a aussi cet aspect qui ressort : un gros travail documentaire sur les relations diplomatiques internationales de l'époque, les différents courants, les décisions plus ou moins heureuses, les entrevues entre différents personnages de premier plan. Et pour relater ça l'auteur le glisse bien souvent dans des dialogues de différents personnages. Mais ça paraît souvent artificiel. le dialogue sonne faux et on décèle clairement l'intention de l'auteur de passer une information historique. Il aurait aussi bien fait de retranscrire un extrait de journal de l'époque.

Bon, j'ai l'air de beaucoup critiquer l'ouvrage mais j'ai quand-même bien apprécié. La clarté de la lecture, ce n'est certainement pas de la grande littérature, pas de style admirable, mais c'est efficace. Si les scènes gnangnan m'ont agacé j'ai adoré les scènes d'action, de combats, qui là sont parfaitement immersives. Et j'ai aimé dans l'ensemble la clarification des situations internationales qui amenèrent à cette guerre, à l'émergence de l'esprit de révolution contre les sociétés aristocratiques, des états unis sur la scène internationale et du sovietisme en Russie. Toutes ces choses qui sont toujours un peu confuses dans nos esprits, tellement complexes. Et j'ai aimé apprendre des faits comme le fait que des troupes Européennes étaient restées en Sibérie pour préserver les restes des empires coloniaux s'effondrant et pour continuer à lutter, officieusement cette fois, contre le bolchevisme qui terrorisait tout le monde.

Malgré ses défauts, ce livre est donc à lire pour tout ceux un tant soit peu intéressés par l'histoire.

Toujours aussi bien, bien écrit, bien rythmé et passionnant. Dire qu'il faut maintenant attendre plusieurs mois la sortie du dernier tome!

Ken Follett est toujours aussi fantastique comme auteur : in se retrouve plongé dans des univers bien décrit grâce à une documentation amont très précise. Ses fresques sont prenantes dès la première ligne.

J’ai beaucoup aimé ce premier tome même s’il ne détrône pas la saga Kingsbridge. Mais il y a encore deux autres tomes à découvrir, donc à voir !



Encore une fois, Ken Follett réussit avec brio à nous embarquer au cœur de l’Histoire. Ici nous nous retrouvons aux prémices puis dans la première guerre mondiale. Je suis admirative car les recherches qui ont dû être effectuées sont incroyables. Il arrive à mélanger des personnages historiques réels avec ses personnages tellement détaillés que le lecteur finit par se demander s’ils n’ont pas vraiment existé. Et c’est exactement pareil pour les lieux, un savant mélange entre le réel et le fictif. C’est excellent !



Dans cette histoire, les personnages m’ont semblé plus nombreux et le fait de passer de l’un à l’autre donne certes du rythme et fait avancer l’intrigue mais je me suis moins attachée à eux… C’est peut-être pour cela que j’ai préféré l’autre saga et que ce ne sera pas un coup de cœur.



Ces années historiques sont cruciales et les complots, les jeux politiques sont nombreux. Je me suis sentie aussi un peu perdue parce que l’auteur donne les points de vue de plusieurs personnages de différentes nationalités et chacun veut survivre mais aussi changer le cours de l’histoire et tirer son épingle de ce jeu géopolitique.



Les histoires d’amour contrariées, les trahisons et intrigues sont multiples mais ne sont pas au premier plan.



Ce premier tome de cette saga historique m’a apporté beaucoup d’informations sur cette période et je suis très curieuse de découvrir la suite !

Tome 2 de la trilogie Le Siècle, l'Hiver du Monde couvre la période de 1930 à 1950.



Après avoir lu en octobre dernier le tome 1 je me suis embarquée en avril dans la lecture des deux autres tomes.



Sont présents les personnages de fiction du tome 1, les William,( Gallois) Fitzherbert, (Anglais) Von Ulrich (Allemand) Petchkov (Russe) Dewar (américains) acteurs, témoins ou victimes de l'Histoire des grands mouvements ,événements et drames, (communisme, nazisme, guerre d'Espagne, deuxième guerre mondiale, création de deux Allemagne, Berlin,rideau de fer, plan Marshall...).



L'ouvrage - comme les tomes 1 et 3 - est loin d'être exhaustif . En effet de nombreux pays (la France...) et personnages historiques (de Gaulle...) sont totalement absents du récit..



Les histoires personnelles des personnages facilitent beaucoup la lecture des 1 027 pages que ce soit au titre de leurs vies privées ou de leurs participation fictive dans des événements historiques.

Lecture intéressante.

Aux Portes de l'Éternité, tome 3 de la trilogie du Siècle, couvre la période 1961-1989 plus un épilogue pour le 4 novembre 2008, jour de l'élection de Barack Obama.



Les familles Williams, Fitzherbert, von Ulrich, Petchkow et Dewar, sont toujours présentes. Elles se sont agrandies. Elles connaissent des joies , des chagrins, du succès , des difficultés particulièrement pour la branche von Ulrich bloquée à Berlin-Est.



Sont abordés de nombreux sujets - concernant comme dans les tomes précédents quasiment exclusivement que les pays des cinq familles - la ségrégation, les droits civiques, la guerre du Vietnam, le conflit entre les États-Unis et l'URSS, les missiles de Cuba, Kennedy et Khrouchtchev, les assassinats de John Kennedy, Martin Luther King, Bob Kennedy. Nixon, l'Allemagne, la chute du mur, l'effondrement de l'union soviétique, l'évolution de la jeunesse avec les baby boomer. Des sujets comme le début de la conquête spatiale ne sont pas abordés.



Pour ce dernier opus mon ressentie n'est pas le même que pour les deux précédents. Compte tenu de mon âge les sujets d'actualité étaient abordés dans la presse, mais aussi quand j'étais adolescente dans les années 1960 - je suis la dernière d'une famille nombreuse- au cours des déjeuners familiaux assez animés. Adulte dans les années 1970 et 1980 .



lecture intéressante.

C est le dernier tome de la trilogie "le siècle" qui coure sur la période de 1913 à 2004.

Dans ce livre, on suit la période de 1961 et l édification du mur de Berlin à sa chute en 1989 avant un dernier point en 2004 et l élection de Barack Obama.

On traverse cette période à travers les destins des petits enfants des héros de la chute des géants.

Cette période fourmille d événements historiques comme la crise des missiles de Cuba, la mort de Kennedy, le watergate, la chute de khroutchev, le printemps de Prague tout en étant traversé par la grande cause des droits civiques aux États-Unis.

On suit également les transformations societales au cours de ce siècle avec notamment le mouvement hippies à travers un groupe de rock, hommage à la passion de Ken Follett pour la musique.



Vu la profusion d événements historiques sur cette période, il faut reconnaître qu ils sont traités pour certains de manière plus succinte que dans les précédents tomes.

De plus le nombre de personnages grimpe de manière exponentielle.



C est ce qui rend ce dernier livre de la trilogie, très bon quand même, moins réussi que ses deux précédents.

Malgré tout, certains personnages restent quand même très complexe et on a hâte de connaître leurs destinées. Ils peuvent être très au attachant ou horripilants. J ai pour ma part une tendresse particulière pour Georges jakes.

28 juin 1914, l’archiduc Austro-Hongrois François-Ferdinand et sa femme sont assassinés à Sarajevo par un nationaliste Serbe.

C’est l’événement déclencheur de la 1ère guerre mondiale.

J’avais clairement oublié ce fait, je faisais l’école buissonnière quand c’était les cours d’histoire…



Mais ici, dans cette histoire racontée par Ken Follett, nous avançons aux côtés de 5 familles : Russe, Allemande, Américaine, Galloise et Anglaise.

Ce livre est le reflet de ce qu’a été la vie de nos ancêtres dans la période d’avant, pendant et après cette 1ere guerre mondiale.



M. Follett a réussi là où personne d’autres n’a su le faire… me faire aimer l’histoire et comprendre ce qu’il s’est passé, le pourquoi du comment et les conséquences à échelle mondiale de cette guerre



Cette vision du fond des tranchées mais aussi en dehors.



L’auteur sait à merveille faire vivre des personnages personnifiés par leurs strates et où leur révolte est synonyme d’humanisme, de transgression, de perversion, de tendresse, d’amour.



Tout ce qui fait qu’un être humain est une personne à part entière…

Tout ce qui fait que nos différences, nos travers, transparaissent quand on doit se battre pour soi-même, comme pour son prochain



Le statut de la femme est clairement mis en avant. Les discriminations de genre laissent apparaître des femmes fortes qui se battent pour être reconnues pour ce qu’elles ont fait pendant cette guerre. Elles se sont battues à leur manière, la révolte des femmes, les grèves… N’oublions pas que tout ce que nous avons obtenu à ce jour, c’est un travail de longue haleine…



De l’amour, de la violence, de l’espionnage sur cette fresque historique que nous dresse Ken Follett , il y a tout, on s’instruit, on le dévore, on s’enthousiasme avec les personnages qu’on aime qu’on déteste…



Ce livre est passionnant, notre histoire est palpitante, ces faits historiques sont fascinants.



Cette épopée est encore une fois magistrale…

Quel auteur !