Avec Extras, on se retrouve plongé dans un monde lointain (pas si lointain) au Japon, dans lequel le système social est organisé autour de la célébrité. Tout est bon, pour acquérir cette célébrité, depuis la psalmoditation d'un nom jusqu'au "claquage" des informations sur un site internet que les jeunes peuvent détenir à partir de 13 ans, l'idée étant de mettre en ligne des vidéos ou des informations les plus insolites/créatives possibles afin de gagner en célébrité et donc d'améliorer sa condition. Pour cela, des caméras sillonnent le ciel en permanence. Aya, son frère Hiro (déjà célèbre), Ren le techno (pour qui la physique n'a pas de secret), et Fizz vont se trouver embarqués dans une aventure liée à la récente célébrité d'Aya.

J'ai bien aimé l'ambiance dystopique de ce roman, l'univers et la créativité de l'histoire. Je pense qu'il me manquait des briques pour comprendre l'ensemble, je n'ai compris qu'au milieu du livre que j'en était au tome 4, sans avoir lu les autres, c'est plus compliqué.

J'ai Lu cette saga il y a des années et honnêtement je ne me. Souviens pas des détails mais je m'en rappelle encore comme un des livre qui m'a fait découvrir et beaucoup aimé la dystopie !



J'ai particulièrement été impressionné par tout ce qu'on y découvre. Je me souviens m'etre dit que l'autrice devait avoir une imagination débordante !



Cette saga doit être Lu si vous aimez la dystopie !

Houlala ...

430 pages, j'te jure, la prof elle abuse!



J'avais bien senti que le défi allait être difficile à relever pour ma petite ado.

J'allais donc essayer de l'aider un peu et me voilà donc absorbé dans la lecture du premier volet de "Uglies" de Scott Westerfeld.



"Dans le monde de l'extrême beauté,

Les gens normaux sont en danger."



Hhmmm?

C'est quoi au fait des "gens normaux"?



Le livre est truffé de belles intentions. Des sujets qui forcément nous interpellent en tant que parents : le difficile rapport à l'image, l'estime de soi, les dictats de la mode, le poids des codes et des normes, les injonctions sociales... Ajoutez un soupçon d'écologie et tout y est.



Tous ces sujets sont abordés, effleurés par l'auteur mais le traitement me semble totalement loupé et rate son objectif. C'est lourd, c'est long. Plein de chapitres inutiles qui ne servent qu'à perdre le lecteur et n'apportent rien à l'intrigue.

Quatre ou cinq chapitres à apprendre à faire du skateboard volant sans tomber, pas sûr que ça amène à la réflexion.



Et l'ensemble est saupoudré de quelques magnifiques fulgurances :



"Tally ferma les yeux, ce qui ne fait aucune différence dans le noir complet."



Ben oui. Mais c'est bien sûr !!!



Clairement, les dystopies ont la cote dans les lectures jeunesse. Il n'y a qu'à voir les succès de Divergente ou Hunger Games.



Je reste à croire que nos adolescents sont tout à fait capables de lire et de comprendre Aldous Huxley et "Le meilleur des mondes" ou encore "La ferme des animaux" de George Orwell pour ne citer que ceux-là, quitte à les aider à contextualiser un peu mais là se trouve aussi le rôle de l'enseignant.



Pas besoin de passer par des niaiseries tel que ce "Uglies". Ils sont déjà entourés par tant de bêtises, autant essayer de les tirer un peu vers le haut.



Pour finir, j'avais envie de vous partager un petit article du psychopédagogue Bruno Humbeeck qui aborde ces thèmes bien mieux et sans en faire tout un roman.



"Si à 10 ans, 3 petites filles sur 4 aiment leur reflet dans le miroir, elles ne sont déjà plus que 1 sur 3 à 13 ans. Pire, entre 13 et 15 ans, 1 fille sur 3 a honte de son apparence. Des chiffres qui ont de quoi sérieusement inquiéter, mais qui n'étonnent pas les spécialistes.

Chaque individu se bâtit en trois phases: l'image de soi, la connaissance de soi et l'amour de soi. Les réseaux sociaux permettent de modifier ce processus sans avoir encore pu développer les deux dernières étapes. On est loin d'être construit à 10 ans à peine... Pour jouer avec son image, il faut de la maturité et être conscient qu'il s'agit d'une mise en scène. Instagram, TikTok, Facebook... ce sont davantage des outils de marketing et de design de soi que de réelle communication. On y crée un soi sur mesure, sorte d'avatar fabriqué de toutes pièces, avec plus ou moins de vrai dedans...

L'émergence des réseaux sociaux et leur omniprésence dans la vie quotidienne à un âge bien trop précoce contribuent à accentuer de façon drastique les injonctions à correspondre à une image stéréotypée chez les petites filles. Au lieu de jouer avec une Barbie, relation qui permet de distinguer la poupée de soi et du réel, on devient sa propre Barbie. La mésestime de soi peut alors prendre des proportions inquiétantes, sous prétexte qu'on n'est pas suffisamment suivie, likée ou aimée par sa communauté. C'est comme si on ne pouvait plus vivre sans être validé par le regard des autres.

C'est pour cela que les parents doivent prendre le temps de dire et de montrer à leurs enfants qu'ils apprécient davantage l'image réelle qu'ils ont d'eux que l'avatar qui, en multipliant les filtres, finit par ne plus leur ressembler que très vaguement pour correspondre à l'image idéalisée que l'adolescent voudrait donner de lui-même... parce qu'on grandit mieux, quand on est adolescent ou adolescente, dans le regard inconditionnellement aimant que les parents portent sur soi que dans les yeux, qualifiants ou disqualifiants, que les internautes portent les uns sur les autres dans un univers qui fait de l'image arrangée, sublimée et trafiquée de soi un argument de compétition..."

J’avais hâte de lire la suite et pourtant j’ai attendu un an avant de le lire… Et je ne sais pas pourquoi ! J’ai vraiment passé un super moment auprès de Tally et son univers.

J’étais un peu perdue au début car le tome commence un mois après le précédent mais j’ai vite repris le pas. J’avais vraiment peur que le roman ait des longueurs comme le premier mais pas du tout ! Je l’ai lu très vite, les longueurs étaient compensées par un peu d’action et les fins de grandes parties se finissaient vraiment en pleine action ce qui donne envie de continuer le roman.

Étonnement la troisième personne dans le roman ne m’a absolument pas gêné à la différence du premier tome.

Comme dans le premier tome, j’adore cet univers qui pousse à la réflexion. L’auteur a réussi à le complexifier et à nous faire poser encore plus de questions. Le monde des Pretties présent dans ce tome nous fait découvrir une autre facette de cette saga, où la technologie et la paresse sont les maîtres.

Tally reste une héroïne très réfléchie et agréable à suivre. A travers elle on peut s’ouvrir à des réflexions intéressantes sur son monde, en lien direct avec le nôtre.

Chaque tome, je m’étonne un peu plus de l’intérêt que je lui porte : ce n’est pas le plus actif, le plus passif, avec l’héroïne la plus impressionnante, les amours torrides et un univers cruel. Je pense que la simplicité du roman tout en amenant la complexité du leur monde permet de créer une vraie merveille qui nous tient pendant 400 pages et nous donne envie d’en lire davantage.

Tally est devenue "pretty" en se livrant pour sauver ses amis. Elle est à présent remarquablement belle... mais aussi totalement décérébrée ! Beaucoup d'humour dans ce volume mais aussi un questionnement intéressant sur ce qui nous fait vivre : c'est l'amour qui aidera Tally à retrouver son état normal, quand d'autres se scarifient pour atteindre un semblant de lucidité...

Le livre "Uglies" de Scott Westerfeld est un roman de science-fiction dystopique publié en 2005. L'histoire se déroule dans un futur lointain où la société est divisée en deux catégories : les "laid(e)s" et les "beaux/belles".

Le roman nous présente un monde où, à l'âge de 16 ans, les adolescents subissent une opération chirurgicale pour devenir beaux et intégrer la société des Pretties. L'héroïne du roman, Tally Youngblood, attend impatiemment son 16e anniversaire pour subir cette transformation. Cependant, juste avant son opération, elle rencontre Shay, une autre jeune fille qui remet en question le système et l'invite à se joindre à une communauté de personnes qui refusent l'opération.



L'histoire se poursuit avec Tally aux prises avec des choix moraux et éthiques. Doit-elle suivre l'exemple de Shay et refuser de subir l'opération, ou doit-elle se conformer aux normes de la société et devenir une Belle ? Au fur et à mesure de ses aventures, Tally découvre les aspects sombres de la société dans laquelle elle vit et remet en question la notion de beauté et de normalité.



L'un des aspects les plus intéressants du livre est la réflexion sur les standards de beauté imposés par la société. Scott Westerfeld critique le culte de la beauté et la pression exercée sur les jeunes pour qu'ils se conforment à des normes esthétiques irréalistes. Il souligne également les dangers de l'uniformité et de la perte de l'individualité.



L'écriture de Westerfeld est fluide et captivante, le roman se lit rapidement et facilement. Les personnages sont bien développés et l'intrigue est riche en rebondissements. L'auteur parvient à créer une atmosphère dystopique crédible et à susciter l'empathie pour les personnages.



"Uglies" de Scott Westerfeld est un roman captivant qui aborde des thèmes importants tels que la beauté, la conformité sociale et l'identité individuelle. Le livre est à la fois divertissant et réfléchi, offrant une réflexion sur notre société actuelle et les pressions auxquelles les jeunes sont confrontés. C'est un roman que je recommande pour les adolescents et les adultes qui aiment la science-fiction dystopique et les histoires introspectives.

J'avais commencé ce livre à l'adolescence mais je n'avais pu lire que le premier chapitre, incapable de "rentrer dedans".

J'ai recommencé en 2015 et j'avais eu un coup de coeur pour ce roman.

8 ans après, je l'ai relu afin de poursuivre la saga. J'avais oublié énormément de détails, j'avais mélangé les infos. Bref, j'ai bien fait de le relire...

J'ai autant aimé même si maintenant je me pose plus de questions sur la faisabilité de ce système mais ça reste du jeunesse...

J'ai aimé les personnages surtout de Tally et David.

Les pretties semblent sans intérêts et idiots.

A voir dans le tome 2... avec lequel j'enchaîne.