4eme livre du cycle Drenaï par ordre de publication, les premières pages m'ont un peu refroidies, les personnages présentés ressemblant au premier abord à ceux du Roi sur le Seuil. Mais je fais toujours confiance à Gemmell... et il ne me déçoit jamais. Certes, nous avons un groupe de vieux héros, certes ils ont une quête... mais celle-ci est beaucoup moins honorable que leurs anciens exploits... et pourtant sa symbolique est peut-être aussi belle. On s'attache toujours autant à chacun des personnages, même si la présence féminine dans cet opus est à la limite du secondaire (heureusement Gemmell se rattrape dans sa trilogie Troie).

Re-lecture.



Un début de récit délicieux dans un cadre magnifique, la forêt et la montagne. Notre héros Waylander vit désormais seul avec sa fille Miriel dans une cabane éloigné de la civilisation. Mais notre cher Dragon de l'Ombre va être rattrapé par son passé, la vie paisible dans la forêt s'est terminé !

Gemmell nous signe une fois de plus un roman entrainant, avec des intrigues dévoilées au compte goutte. Des personnages secondaires qui viennent tout naturellement s'intégrer dans l'histoire c'est très agréable à lire.



Sur ce tome-ci on s'attarde un peu plus sur la philosophie du peuple Nadir, qui en devient attachant comparé à certains tomes du cycle où je les trouves vraiment détestables. L'univers Drenaï est riche, je n'ai vraiment pas hâte de terminer cette série.



Encore une très belle épopée, c'est validé ! Merci Monsieur Gemmell, et à bientôt avec le tome suivant...

Re-lecture. Je me replonge dans l'univers Gemmellien pour les 3 tomes consacrés à Waylander.



Une quête épique, des personnage charismatiques, une guerre en trame de fond : On est bien dans un récit du cycle Drenaï de Mister Gemmell. Et ça fait du bien ! Un récit qui a du rythme, beaucoup de dialogues, à chaque chapitre il se passe quelque chose. L'auteur ne perd pas de temps à décrire des détails insignifiants pour cette quête. Bref ça avance, et les pages se tournent sans voir le temps passer. Quelle facilité de l'auteur de créer des personnages et des points de vues différents, c'est très appréciable.



Ce livre a été le premier à être publié du cycle Drenaï et franchement on ne dirait pas. La carte et les nations sont très claires, on comprend très bien les spécificités de chaque nation.



Bien sûr le récit comporte à mon goût quelques défauts, mais ce n'est pas grave, c'est effacé par les autres qualités de cet ouvrage.



Quand j'ai refermé ce livre, je n'avais qu'une hâte : Ouvrir le tome suivant. Je pense que c'est bon signe !

Je suis rentré dans ce roman de dark fantasy avec un certain enthousiasme, étant resté sur une précédente bonne impression à la lecture de Druss la légende qui se situe d'ailleurs dans le même monde. Ça démarrait un peu pareil, quelque chose de simple et d'épique, sans grandes circonlocutions mais avec un certain sens de la formule.

Et puis à partir de la moitié du roman environ, et cette désagréable impression n'a fait que s'accentuer ensuite, je suis devenu beaucoup plus réservé.

Des rebondissements tellement nombreux que la balle ne touchait même plus terre, des combats incessants et parfois trop longuement délayés, laissant peu de place pour des choses aussi essentielles que le développement des personnages secondaires par exemple. Des deus ex machina en pagaille, des répliques nettement plus empesées, et un ton général devenant naïf, presque enfantin, un peu comme une partie de jeu de rôle entre ados, quoi, impression que j'ai déjà eue plusieurs fois avec des auteurs de fantasy notamment anglo-saxons, et que je déteste entre toutes.

En l'espace de quelques chapitres, on est passé de l'honnête série B à l'affreuse série Z.

Bon, j'ai cru lire chez les gens bien informés qu'il s'agissait des débuts de Gemmell et qu'il a bien mieux fait par la suite. C'est tant mieux, et je ne manquerai pas de vérifier avec Rigante qui est dans ma PAL.

Bof, je ne suis pas fan de la fantasy et encore moins de la dark/héroïc fantasy. Même si je dois dire que l'anti-héros fonctionne pas trop mal et que certains personnages sont assez attachants. Je n'ai cependant pas réussi à rentrer vraiment dans l'histoire et j'avoue avoir sauté pas mal de passages qui concernaient les batailles. J'ai trouvé aussi qu'il y avait trop d'histoires parallèles, trop de personnages mis en avant. L'histoire principale se suffisait à elle-même et même si elle rejoint les autres à un moment, ça m'a un peu perdue.

Voilà un Gemmell qui est bon. Je dirais même très bon. Avec cet auteur on sait dans quoi on se lance. La recette est plus ou moins toujours la même comme le dit Alfaric. Mais j'ai trouvé celui la beaucoup plus aboutie que le reste du cycle que j'ai lu jusque-là (dans l'ordre chronologique).

On y suit "Skilgannon le damné" un ancien général Nashaanite plein de regret et qui est recherché par son vieille amour qui se trouve aussi être reine.

S'ensuivra un roadtrip façon dark fantasy avec des combats très bien écris

comme sait nous les faire l'auteur.

Un bon moment de lecture avec des héros fort en nuance de gris et des personnages secondaire bien plus travaillé que dans les tome précédents.

Du grand Gemmell.

Un bon Gemmel même si j'aurai l'outrecuidance d'exprimer quelques nuances.

Le livre appartient au cycle Drenaï : Je conseille fortement de lire Légende avant car l’auteur y fait d'importantes allusions. Si Druss la légende, Ulric ou Dros Delnoch ne vous inspirent rien, vous risquez fort de ne pas tout comprendre.



J'ai apprécié :

# Un synopsis simple, sans fioritures, qui percute : 4 générations après le siège légendaire de Dros Delnoch, Tenaka Khan des Ombres, un sang mêlée (ce qui n'est pas un bon plan de carrière), rêve de se venger de l'infâme empereur Ceska et de son armée d'Unis.

# Un récit limpide, rythmé, on ne s'ennuie pas. C'est tout public.

# Un mélange subtil de situations viriles, d'épisodes de tendresse, de dialogues ciselés avec sa dose d'humour, de situations simples mais pas simplistes, de scènes de combat qui valent le coup d’œil.

# Une tripotée de personnages hauts en couleur : Ananaïs le guerrier doré, Renya au cri qui sème l'effroi, Scaler le comte qui voulait pas en être...J'ai apprécié Païen, le roi noir aux feux de joie, personnage au passif original.

# Un kaléidoscope de la nature humaine : des lâches, des couards, des courageux, des téméraires, des vicieux..

# Des pages qui mériteraient d'être imprimées au format A3 et encadrées tellement le phrasé est puissant et épique.



Néanmoins :

# j'ai trouvé cet opus un peu plus inégal que d'habitude, notamment dans certaines situations qui m'ont paru futiles.

# Toujours chez Gemmel des héros prédestinés aux capacités martiales tellement surhumaines que ça en devient trop facile.

# Enfin le bouquin a été écrit juste après Légende, et on ne va pas se mentir, on le ressent singulièrement : la trame narrative est la même (des héros qui défendent une forteresse/une cité assiégée par une armée largement supérieure censée être invincible), on retrouve des acteurs identiques (Templiers Noirs, les Trente, les Sathuli...), et les références à Légende sont légion. Certes le livre a été pensé comme une suite mais on reste un peu déçu par le fait que l'auteur n'a pas su se renouveler. D'où la vague sensation de lire un ersatz de Légende.



Voilà un livre qui mérite largement de soulager son escarcelle de quelques euros pour l'acquérir. Si je reste un chouilla réservé le trouvant parfois inégal et s'inspirant sans doute trop de Légende, j'ai eu grand plaisir de relire du Gemmel qui reste à mes yeux un auteur incontournable.

Je continue le cycle drenaï de Gemmell avec la légende de marche-mort qui est à ce jour le tome que j'ai le moins aimé de l'auteur.

L'écriture est toujours aussi fluide mais je ne sais pas pourquoi j'ai beaucoup moins accroché à l'histoire.

On en apprend au moins un peu plus sur Niobe la femme de Sieben (meilleur ami de Druss) avec des passages assez marrants.