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Hokuto No Ken - Nouvelle édition, tome 1

Dans les années 80, Tetsuo Hara, mangaka prometteur découvert avec Jump se voit confier la réalisation d'une série. Avec l'arrivée de Buronson, ils vont créer une synergie et réaliser un manga devenu culte depuis : Hokuto no Ken.

L'Europe le découvrira en animé dans lequel la censure obligera le réalisateur à blanchir toutes les effusions de sang pour cause d'ultra-violence, pour ne pas choquer les jeunes téléspectateurs.



Le manga est paru dans les années 80... Il a vieilli... Et je ne suis pas certain que s'il était édité actuellement en tant que nouveauté, il y aurait un lectorat pour Hokuto no Ken !

Mais, un peu de mansuétude et de respect...

Les lignes sont douces et les ombres fuligineuses. Le dessin des mouvements reste fluide et ultra lisible. Le scénario simple, soit la quête de l'amour perdu, déploye un héros solitaire, ténébreux, viril et doté d'une aura de sainteté avec une petite touche "fleur bleue" qui le rend consensuel.

Les personnages manichéens sont charismatiques confinant parfois pour certains, au cliché. Les "méchants" s'apparentent malgré tout à des stéréotypes tout en ayant un destin propre justifiant leurs actions dans un système de valeurs adéquat à l'univers post-apocalyptique.



Tout simplement addictif...



Le héros, un mélange de David Carradine (série TV "Kung fu" - 1972) pour la motivation, la générosité de ses actes et la solitude qui l'accompagne, et de Bruce Lee pour l'efficacité de sa technique de combat, sa détermination et les postures dessinées, se veut un badass au grand cœur, aux muscles hypertrophiés et aux sourcils épais : la seule source d'espoir dans ce monde de brutes !

Avec sa tenue de punk des années 80 et son poncho à la Clint Eastwood ("Le bon, la brute et le truand" - 1966), "Ken le survivant" évolue dans un univers dieselpunk post-apocalyptique tel Mel Gibson dans "Mad Max" (1979), les armes à feux en moins.



Résumé :

En 199X, après une davastation atomique sur Terre, en proie à toutes les pénuries et soumis à la seule loi du plus fort, le restant de l'humanité tente de survivre.

Kenshiro, un homme seul, arborant sur son torse sept cicatrices figurant la Grande Ourse est l'héritier du Hokuto Shinken, l'ultime art martial d'assassins chinois plurimilénaire. Il arpente ces étendues désertiques à la recherche de Julia, son amour enlevé par Shin, l'héritier de la Croix du Sud, l'autre face de l'ultime art martial d'assassins, le Nanto Shinken.

En chemin, Batt, un jeune voleur et Lynn, une orpheline accompagnent Ken qui continue d'apporter son aide virile aux nécessiteux, corrigeant les injustices et éliminant les tyrans et leurs lieutenants qui soumettaient cruellement les populations en faisant régner la terreur et élevaient la force brutale au rang d'idéal de survie.

Ainsi, les adversaires de Ken verront leurs rangs s'assainir avec l'élimination de Zed, Spade, Dia, Club, Heart et King pour le plus grand bien des populations environnantes.



La réédition des 300 pages de ce manga culte représente, avec nostalgie mon adolescence où le manga nous apparaissait comme une incongruité... "Un livre que l'on doit lire à l'envers... N'importe quoi, ces japonais...".

Cette époque évoque aussi le déferlement des premières consoles de jeux vidéos et les autres animés comme "Saint-Seya", "Albator" et "Goldorak"... Ha ! Que de souvenirs !
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Thèmes de cette série
manga   seinen   shonen   peur   combat   identité   technique   ennui   prisons   orphelins  

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