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Le Journal de mon père

Série de 3 livres (En cours). Écrite par Jirô Taniguchi (3),


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Le Journal de mon père, tome 3 : L'Apaisement

Un troisième et dernier tome qui apporte quelques réponses et un peu d’apaisement.

La veillée funèbre se poursuit et le narrateur Yoichi Yamashita arrive à entendre et écouter les conversations sur son père, surtout les révélations de son oncle un peu pompette.

Celui-ci, qui a toujours été dans la vie de sa famille, ouvre les yeux et le coeur de Yoichi sur l’amour que son père lui portait et sa ressemblance avec lui. Dans les faits, Yoichi est aussi buté que son père et les 15 années passées sans le voir sont remplies d’amertume et de méconnaissance des années passées.



On assiste au début de Yoichi comme photographe et les projets qui l’ont forgé pour son futur travail. Le contexte de son départ à l’université et la vie qu’il laisse derrière lui pour trouver son indépendance. La perte de son chien Koro et les années qui passent… Yoichi pleure sur la gentillesse de son père méconnu et un peu sur lui-même et son esprit obtus.



J’ai apprécié les rites funéraires japonais, les costumes si beaux et la paix qui entoure l’apaisement de Yoichi. La famille, malgré le temps qui passe, c’est ce qui est important. Les liens du sang restent les liens du sang.

La postface de Jirô Taniguchi explique son lien avec ces volumes et cette conclusion est très émouvante.
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Le Journal de mon père, tome 2 : La Séparation

Ce deuxième tome du Journal de mon père est encore une fois très touchant et oscille entre le passé et le présent lors de la veillée funèbre.

L’auteur, Jiro Taniguchi , nous présente l’image d’une mère toujours présente et d’un père qui travaille continuellement. Suite au grand incendie de la ville, le père du narrateur Yoichi Yamashita se donne totalement à son métier de coiffeur pour rembourser les dettes.

« Elle était vraiment lourde… cette dette. »



Il évoque une visite en famille des cerisiers en fleurs de Kumatsuyama ainsi que la mort du chien Chiro. Ces événements lui rappelle la famille complète avant la séparation qui marquera à vie sa relation avec son père.

Le remariage du père, l’impression d’être exclu, seront pour lui des raisons de quitter sa ville et sortir son père de sa vie dès que possible.



La maman n’a définitivement pas le beau rôle. « Kyoko était fille unique et de ce fait elle a été gâtée. Quand tout va bien, il n’y a pas de problèmes. Mais dès que le choses tournent mal… elle n’est plus capable de rien endurer. »

L’auteur est ambivalent entre son amour de la mère présente pour ses enfants et la femme qui n’en peu plus de voir sa vie passer avec un mari qui ne lui accorde pas de temps. La mère se choisit et quitte en espérant autre chose. Cette partie du livre fend le coeur car l’incompréhension qui perdure dans le couple est commune à bien des familles et semble tellement facile à résoudre vu de l’extérieur.

J’aime toujours cette vision du Japon traditionnel des années 50 et 60. On sent l’émancipation des femmes et un changement majeur de la société.
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Le Journal de mon père, tome 1 : le grand inc..

Bien heureuse de retrouver l’œuvre de Jiro Taniguchi que j’aime tant. Dans ce premier tome du Journal de mon père, l’auteur, par le biais de Yoichi Yamashita, retourne dans sa ville natale pour affronter quelques démons et assister aux obsèques de son père.

Il se rappelle des moments heureux de son enfance; du temps passé dans le salon de coiffure de son père, du fait que la famille était encore complète.

Yoichi n’a pas vu son père depuis 14 ou 15 ans. Il appréhende ce retour à Tottori, la ville qui l’a vue grandir. De revoir les membres de sa famille ainsi que certains lieux et temples rappelle à son souvenir un événement majeur de 1952, le terrible incendie qui a embrasé le centre-ville.

Les souvenirs de Yoichi sont embrouillés et les propos que tiennent son oncle et les autres membres de la famille ne correspondent pas aux siens. Est-ce possible qu’il se soit trompé toutes ces années et que son père ne soit pas celui qu’il a en mémoire?

L’album deux apportera d’autres réponses mais ce tome porté essentiellement sur l’incendie, magnifiquement illustrée et sur la reconstruction de la ville qui a mis la famille a dure épreuve.

Il y a de bien beaux moments dans cet album, les dessins sont magnifiques et le texte sublime comme tout ce qu’a fait Taniguchi. C’est sensible et tout en retenu malgré les grandes épreuves. Une classe de maître!

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