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Le Journal de mon père tome 3 sur 3

Marie-Françoise Monthiers (Traducteur)
EAN : 9782203334885
96 pages
Casterman (13/06/2000)
4.43/5   73 notes
Résumé :
Un homme se souvient. Il se revoit, enfant, en train de jouer sur le plancher du salon de coiffure de son père. Ce père, justement, vient de mourir. Voilà une quinzaine d'années que le fils n'était pas retourné le voir. À l'occasion de la veillée funèbre, il va revenir dans la ville de sa jeunesse, retrouver sa famille, se confronter aux souvenirs tapis au creux de sa mémoire. Le Journal de mon père, bande dessi... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (12) Voir plus Ajouter une critique
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Première grande découverte de l'univers de Taniguchi que l'on m'avait conseillé. Une première lecture, il y a quelques mois, et la liste de ses oeuvres ne cesse de s'allonger.
Yoichi Yamashit travaille à Tokyo dans une agence de design. Apprenant la mort de son père, il revient après une très longue absence à Tottori, la ville qui l'a vu grandir. Au cours d'une veillée funèbre arrosée, le passé des années 50 et 60 resurgit à travers ses propres souvenirs et ceux de ses oncles et tantes.
Un retour aux sources dans l'histoire de son enfance qui remet en cause, aujourd'hui, l'homme qu'il est devenu et l'homme qu'était son père.
L''histoire de ces trois tomes m'a terriblement bouleversée. Taniguchi a réussi a retanscrire sa propre histoire, à travers des propos touchants et des dessins très évocateurs, tout en subtilité et en finesse.
Un chef-d'oeuvre poétique, à l'esthétisme incroyable.
J'en demande et redemande...
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Fin de la trilogie, avec une postface de l'auteur en prime.
Ce pourrait bien être le tome qui vous arrachera une larme, ce que je trouve assez prodigieux.
Bilan : ce n'est pas pour moi un chef d'oeuvre, mais c'est quand même à conseiller, peut-être surtout à qqun à qui on voudrait clouer le bec et montrer que la BD n'est pas nécessairement un genre mineur, pour lecteurs paresseux et sans émotion.
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Un troisième et dernier tome qui apporte quelques réponses et un peu d'apaisement.
La veillée funèbre se poursuit et le narrateur Yoichi Yamashita arrive à entendre et écouter les conversations sur son père, surtout les révélations de son oncle un peu pompette.
Celui-ci, qui a toujours été dans la vie de sa famille, ouvre les yeux et le coeur de Yoichi sur l'amour que son père lui portait et sa ressemblance avec lui. Dans les faits, Yoichi est aussi buté que son père et les 15 années passées sans le voir sont remplies d'amertume et de méconnaissance des années passées.

On assiste au début de Yoichi comme photographe et les projets qui l'ont forgé pour son futur travail. le contexte de son départ à l'université et la vie qu'il laisse derrière lui pour trouver son indépendance. La perte de son chien Koro et les années qui passent… Yoichi pleure sur la gentillesse de son père méconnu et un peu sur lui-même et son esprit obtus.

J'ai apprécié les rites funéraires japonais, les costumes si beaux et la paix qui entoure l'apaisement de Yoichi. La famille, malgré le temps qui passe, c'est ce qui est important. Les liens du sang restent les liens du sang.
La postface de Jirô Taniguchi explique son lien avec ces volumes et cette conclusion est très émouvante.
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La première fois que j'ai le cette BD, je devais avoir une vingtaine d'années. Elle m'avais touchée mais je pense que cette émotion n'est rien par rapport à celle qui m'étreint maintenant que je la relis en étant moi-même devenue un parent.
Je trouve cette narration admirable dans son analyse et dans sa psychologie tant du point de vue de l'enfant que du parent. Les personnages sont profonds et même si la dynamique familiale et conjugale n'est pas la même au Japon et ici, la culpabilité et la distance que peuvent prendre les êtres sont des sujets universels que Taniguchi analyse ici avec finesse et émotions.
Si on peut regretter de nombreuses répétitions, la narration est fluide et nous emporte dans cette salle mortuaire sans pour autant abuser du pathos.
Le dessin est très beau, dans le plus pur style de l'auteur.
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Troisième et dernier volet de cette série, c'est probablement le tome qui m'a le plus touché, voire même émue. Yoichi lève enfin le voile sur certaines ombres de son passé et ressent enfin une immense paix intérieure en se réconciliant avec cette famille, sa famille, (il n'avait jamais réellement été fâché avec elle mais il avait tenu à mettre le plus de distance de possible entre elle et lui en partant faire ses études à Tokyo) , qui'il avait toujours considéré comme pesante et envahissante et avec ce père, qui même s'in n'est plus là aujourd'hui, peut enfin reposer en paix. Il n'a jamais su le comprendre et le regrette aujourd'hui mais le bonheur de retrouver les siens ainsi que sa ville natale, dans laquelle il n'était plus retourné depuis seize ans, l'emporte sur les remords et les regrets. Un magnifique ouvrages sur les sentiments, ceux que l'on dit et ceux que l'on n'arrive pas à exprimer... A découvrir !
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Citations et extraits (8) Voir plus Ajouter une citation
Ma ville natale était toujours là, inchangée, et le sera à tout jamais.
Ce n'était pas moi qui étais revenu vers elle mais c'était elle qui peu à peu était entrée dans mon cœur.
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« Le saké est vivant… il faut continuellement veiller sur lui. »
« Observe bien ce qui se passe dans les cuves de fermentation. »
« Si tu parles au saké avec affection, il te le rendra en devenant excellent. »
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Les différentes facettes de mon pères qui m'avaient été révélées durant cette veillée me revenaient en mémoire. La souffrance de ce père que j'avais méconnu... Et sa gentillesse. Sa trop grande gentillesse... Je me mis à pleurer, les larmes roulaient sur mes jours.
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Je regrettais d'avoir coupé court à tout dialogue avec lui depuis son divorce avec ma mère. Je m'en voulais d'avoir quitté mon village, ma famille... et de n'avoir pas essayé de comprendre la tristesse de mon père et sa douleur.
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Mon retour au village natal après 16 ans d'absence m'avait enseigné beaucoup de choses.
Je connaissais le bonheur de retrouver ses racines.
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Dans le 161e épisode du podcast Le bulleur, on vous présente Storyville, l'école du plaisir que l'on doit au scénario de Lauriane Chapeau, au dessin de Loïc Verdier et qui est édité chez Glénat. Cette semaine aussi, on revient sur l’actualité de la bande dessinée et des sorties avec : - La sortie du deuxième tome de Madeleine, résistante baptisé L'édredon rouge, titre que l'on doit au scénario conjoint de Jean-David Morvan et Madeleine Riffaud, au dessin de Dominique Bertail et c'est publié chez Dupuis dans la collection Aire libre - La sortie du premier tome sur deux de l'adaptation du roman d'Umberto Eco Le nom de la rose par Milo Manara, un titre édité chez Glénat - La sortie du troisième tome de La fortune des Winczlav, un titre baptisé Danitza 1965 que l'on doit au scénario de Jean Van Hamme, au dessin de Philippe Berthet et c'est édité chez Dupuis - La sortie de l'adaptation en bande dessinée du roman Indiana de George Sand, adaptation que l'on doit au duo Catel Muller et Claire Bouilhac ainsi qu'aux éditions Dargaud - La sortie de l'album Je suis au-delà de la mort ! Que l'on doit L'homme étoilé et aux éditions Le Lombard - La réédition de l'album Elle s'appelait Tomoji que l'on doit à Jirô Taniguchi et aux éditions Rue de Sèvres à l'occasion de leurs 10 ans
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